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Stratégies de planification financière 2019 pour les aînés

Stratégies de planification financière 2019 pour les aînés

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #5

Août 2019

Auteur :

Gabriel Flores

Conseiller en placement

La préservation et l’accroissement du patrimoine pourraient passer par l’utilisation de stratégies de planification fiscale et successorale et de stratégies de placement qui correspondent à votre situation et vos objectifs. Bien que certaines de ces stratégies puissent être mises en oeuvre en tout temps de votre vivant, d’autres ne pourront l’être qu’à 65 ans ou plus. Cet article traite de questions de planification financière destinées aux aînés et offre un aperçu des stratégies courantes.

Veuillez noter que toute mention de conjoint dans cet article réfère aussi bien à un conjoint légalement marié qu’à un conjoint de fait.

Fractionnement du revenu
  • Fractionnement du revenu de retraite : Si le taux marginal d’imposition de votre conjoint était moins élevé que le vôtre, vous pourriez songer à fractionner votre revenu de retraite admissible entre vous et votre conjoint afin deréduire votre impôt familial total. Le revenu de retraite admissible comprend, mais n’est pas limité aux versements d’une rente viagère provenant d’un régime de pension agréé et, si vous aviez 65 ans ou plus, les sommes retirées d’un FERR, d’un FRV, d’un FRVR, d’un FERRI ou d’un FERR prescrit. Les sommes retirées de votre REER ne sont pas considérées comme un revenu de retraite admissible. En général, vous pouvez attribuer à votre conjoint jusqu’à 50 % de votre revenu de retraite admissible. Veuillez noter que vous devez être âgé de 65 ans ou plus pour fractionner un revenu de retraite admissible aux fins de l’impôt du Québec.
  • Cotisation à un REER de conjoint : Si vous prévoyez que votre revenude retraite sera plus élevé que celui de votre conjoint, envisagez de cotiser à un REER de conjoint. Si vous aviez encore des droits de cotisation inutilisés et que votre conjoint avait moins de 71 ans, vous pourriez encore verser des cotisations à un REER de conjoint même si vous aviez plus de 71 ans. Vous pourriez déduire ces montants, qui pourraient contribuer à égaliser le futur revenu de retraite de votre famille, dans votre déclaration derevenus.
  • Partage de la rente de retraite : Si votre conjoint et vous aviez au moins 60 ans et receviez des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime de rentes du Québec (RRQ) ou y étiez admissibles, envisagez de partager votre rente avec votre conjoint. Service Canada ou Retraite Québec recalculerait les rentes qui vous sont versées à vous et à votre conjoint si vous demandiez de partager vos rentes de retraite. Le partage de la rente de retraite s’avérerait avantageux si vous pouviez faire en sorte qu’une partie de la rente du RPC ou du RRQ du conjoint au revenu plus élevé soit versée au conjoint au revenu moins élevé, de façon à ce qu’elle soit imposée entre ses mains.
Stratégies de réduction d’impôt
  • La cotisation REER oubliée : Si vous atteigniez 71 ans cette année et obteniez encore des droits de cotisation à un REER ou disposiez de droits inutilisés reportés, songez à verser une ultime cotisation à un REER (d’après votre revenu gagné de 2019) d’ici le 31 décembre 2019, soit avant la conversion du REER en FERR ou en une autre option à l’échéance d’un REER. Même si vous étiez alors assujetti à une pénalité de 1 % sur les cotisations excédentaires pour le mois de décembre, l’avantage lié au report d’impôt et à la croissance composée des fonds correspondants dans le FERR pourrait excéder la pénalité.
  • Cotisation à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) : Envisagez de cotiser à votre CELI. Le plafond de cotisation annuel à un CELI pour 2019 est de 6 000 $. Si vous étiez admissible à ouvrir un CELI depuis 2009 mais que vous n’y aviez pas encore cotisé, votre limite de cotisation serait de 63 500 $ en date du 1er janvier 2019. Les revenus gagnés (y compris les gains en capital) dans le CELI et les sommes qui en sont retirées sont généralement libres d’impôt et ils n’ont aucun effet sur les prestations du gouvernement fédéral fondées sur le revenu, comme les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Supplément de revenu garanti (SRG). Les revenus gagnés ou les retraits que vous faites n’ont pas non plus d’incidence sur l’admissibilité aux crédits d’impôt fédéraux tels que le montant en raison de l’âge.Le CELI permet aussi de faire fructifier à l’abri de l’impôt des fonds dont vous n’avez pas besoin en ce moment. Par exemple, si vous n’utilisiez pas au complet les montants minimums qui doivent vous être versés d’un FERR pour régler vos dépenses, vous pourriez envisager de verser à votre CELI les sommes après impôt excédentaires.
  • Utilisation de l’âge du conjoint aux fins du calcul des montants minimums provenant d’un FERR : Avant la fin de l’année civile où vous atteignez 71 ans, vous devez convertir votre REER en FERR, utiliser les fonds qui s’y trouvent pour souscrire une rente ou les retirer sous la forme d’un paiement forfaitaire imposable. Vous pouvez avoir recours à n’importe laquelle de ces options ou vous pouvez choisir de combiner certaines de ces options. Si vous choisissiez de convertir votre REER en FERR, que votre conjoint était plus jeune que vous et que vous n’aviez pas besoin d’utiliser les montants obligatoires minimums annuels du régime devant vous être versées, songez utiliser l’âge de votre conjoint lorsque vous établirez le FERR afin de réduire les sommes assujetties à l’impôt qui en seront retirées.
Prestations gouvernementales
  • Sécurité de la vieillesse : Les prestations de la SV peuvent être versées à toute personne de 65 ans ou plus qui remplit les critères d’admissibilité. Le montant de vos prestations de la SV est en fonction du nombre d’années durant lesquelles vous avez vécu au Canada après 18 ans. Vous pouvez reporter le moment où vous commencez à recevoir les prestations de la SV jusqu’à cinq ans, ce qui vous permettra de toucher une prestation mensuelle majorée. La prestation maximale de janvier à mars 2019 est de 601,45 $ par mois en présumant que vous n’avez pas reporté vos paiements de PSV. Cette prestation fondée sur le revenu est récupérée au taux de 0,15 $ par dollar de revenu net supérieur à 77 580 $ et ferait l’objet d’une récupération intégrale dès que le revenu net atteint environ 126 000 $ si vous aviez droit au montant maximum de la SV et que vous n’aviez pas choisi d’en reporter la réception.Si votre prestation de la SV était récupérée cette année en raison d’un revenu anormalement élevé dans l’année précédente attribuable à une opération imposable non-récurrente (par exemple, une indemnité importante de cessation d’emploi ou un gain en capital appréciabler éalisé à la vente d’une entreprise ou d’une propriété), vos prestations de la SV seraient également réduites. Si vous prévoyiez que votre revenu net pour cette année sera sensiblement inférieur à celui de l’année précédente, vous pourriez présenter une demande à l’Agence du revenu du Canada (ARC) afin que Service Canada réduise les montants qui seront prélevés sur vos prestations de la SV. Pour ce faire, remplissez le formulaire de l’ARC T1213(OAS), Demande de réduction des retenues d’impôt de récupération sur la pension de la sécurité de la vieillesse.
  • Régime de pensions du Canada et Régime de rentes du Québec : Si vous aviez déjà travaillé au Canada, vous pourriez avoir droit aux prestations du RPC ou du RRQ. Le montant de ces prestations est en fonction des cotisations que vous avez versées au régime et n’est pas fondé sur le revenu. Vous pouvez commencer à recevoir une prestation mensuelle du RPC ou du RRQ dès 60 ans, mais elle sera alors réduite d’un certain pourcentage pour chaque mois précédant votre 65e anniversaire. Vous pouvez aussi choisir de reporter le moment où vous commencerez à recevoir une rente du RPC ou du RRQ afin de toucher une prestation mensuelle plus élevée. Votre rente augmentera alors d’un certain pourcentage pour chaque mois de report suivant votre 65e anniversaire, jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour des renseignements additionnels sur les montants pouvant augmenter ou réduire vos prestations, veuillez demander à un conseiller RBC une copie de notre article sur le RPC/RRQ.
Crédits d’impôt
  • Montant en raison de l’âge : Si vous aviez 65 ans ou plus, vous pourriez demander le montant en raison de l’âge dans votre déclaration de revenus. Ce montant consiste en un crédit d’impôt fédéral non remboursable de 1 124 $ (15 % de 7 494 $ pour 2019). Le crédit est réduit de 0,15 $ par dollar de revenu net supérieur à 37 790 $ et sa valeur est nulle lorsque le revenu net atteint 87 750 $. Vous pourriez également avoir droit au crédit provincial ou territorial correspondant. Si vous n’aviez pas besoin de demander la totalité du crédit pour ramener à zéro votre impôt fédéral à payer, vous pourriez transférer le montant inutilisé à votre conjoint. Toutefois, si votre conjoint et vous ne pouviez utiliser le montant, celui-ci ne pourrait être reporté à une année antérieure ou ultérieure et serait donc perdu.
  • Montant pour revenu de pension : Vous pouvez demander un crédit d’impôt fédéral non remboursable, appelé « montant pour revenu de pension », applicable à la première tranche de 2 000 $ du revenu de pension admissible que vous recevez au cours de l’année. Le revenu de pension admissible comprend, mais n’est pas limité aux versements d’une rente viagère provenant d’un régime de pension agréé et, si vous aviez 65 ans ou plus, il comprendrait aussi les sommes retirées d’un FERR, d’un FRV, d’un FRVR, d’un FERRI ou d’un FERR prescrit. Les prestations de la SV, du RPC et du RRQ ne sont pas considérées comme un revenu de pension admissible. Vous pouvez également avoir droit au crédit provincial ou territorial correspondant. Si vous n’aviez pas besoin de demander la totalité du crédit pour ramener à zéro votre impôt fédéral à payer, vous pourriez transférer le montant inutilisé à votre conjoint. Tout montant inutilisé ne peut être reporté à une année antérieure ou ultérieure et est donc perdu.
Planification à l’égard des fiducies
  • Fiducies entre vifs : Songez à constituer une fiducie entre vifs, comme une fiducie familiale. La fiducie entre vifs peut vous permettre de fractionner votre revenu entre vous et vos enfants ou petits-enfants, ou de simplement apporter un soutien financier à long terme à vos enfants ou à d’autres membres de votre famille. Elle peut aussi servir à transférer discrètement à vos bénéficiaires des actifs hors de votre succession. Ce type de fiducie permet d’éviter de payer des frais d’homologation dans la plupart des provinces et territoires puisque les actifs de la fiducie ne sont pas transmis à la succession. Si vous aviez 65 ans ou plus, la constitution d’une fiducie en faveur de soi-même ou d’une fiducie mixte au bénéfice du conjoint (pour votre conjoint et vous) pourrait vous offrir des possibilités supplémentaires de planification fiscale et successorale. Adressez-vous à un conseiller fiscal qualifié pour déterminer si ces types de fiducie vous conviennent.
  • Fiducies testamentaires : Envisagez de prévoir la constitution d’une fiducie testamentaire dans votre testament. Cette fiducie offre une solution de rechange à une distribution directe des actifs de votre succession. Elle vous permet de décider du moment où les actifs seront versés à vos bénéficiaires et de leur répartition. Les fiducies testamentaires peuvent entrer dans l’élaboration de solutions à des situations familiales complexes, p. ex. une personne à charge handicapée, un bénéficiaire dépensier ou dans le besoin, un petitenfant en difficulté financière ou un second mariage. Il fut un temps où les fiducies testamentaires pouvaient être utilisées à des fins de fractionnement de revenus, mais cet avantage a été éliminé. Si vous aviez établi une fiducie testamentaire pour minimiser l’impôt, vous pourriez vouloir réviser votre plan successoral. Veuillez consulter un conseiller juridique qualifié pour examiner l’opportunité de prévoir la constitution d’une fiducie testamentaire dans votre testament.
Dons
  • Don de biens : Le don de biens de votre vivant à vos enfants ou petitsenfants est une stratégie simple qui pourrait vous permettre de réduire votre patrimoine et par conséquent possiblement réduire les frais d’homologation et les impôts sur ces actifs au cours de votre vie et au décès. Aux fins de l’impôt, les particuliers sont réputés avoir disposé des biens donnés à leur juste valeur marchande. De plus, si vous donniez des biens à des personnes mineures, il vous faudrait tenir compte des règles d’attribution, en vertu desquelles les dividendes et les intérêts tirés de ces biens pourraient vous être réattribués et imposés à votre nom.
  • Don de titres cotés en bourse : Si vous étiez philanthrope, vous pourriez songer à faire un don de titres cotés en bourse directement à un donataire reconnu. Un donataire reconnu peut être un organisme de bienfaisance ou encore, une fondation publique ou privée. Un organisme de bienfaisance enregistré est généralement un donataire reconnu. Les gains en capital provenant de ces titres seront normalement exonérés d’impôt. De plus, vous recevrez un crédit d’impôt pour don correspondant à la juste valeur marchande des titres donnés, ce qui pourrait réduire votre impôt total à payer. Si cette option vous intéressait, n’oubliez pas d’en discuter au préalable avec l’organisme de bienfaisance concerné afin de vous assurer qu’il est consentant et en mesure d’accepter ce type de don.
  • Fiducie de rente avec droit réversible à une oeuvre de bienfaisance : Vous pourriez songer à créer une fiducie de rente avec droit réversible à une oeuvre de bienfaisance qui vous émettrait immédiatement un reçu pour don de bienfaisance. De votre vivant, vous toucherez un revenu de la fiducie et, à votre décès, le solde sera directement transmis à l’organisme de bienfaisance que vous aurez désigné à titre de bénéficiaire. Grâce à cette stratégie, vous pourriez obtenir immédiatement l’allégement fiscal qui aurait été accordé ultérieurement à votre succession. Consultez un conseiller fiscal ou juridique qualifié pour déterminer si une telle stratégie est avantageuse pour vous. Il est important également de discuter de vos plans avec l’organisme de bienfaisance choisi, afin de vous assurer qu’il est disposé à accepter ce type de don.
Planification successorale
  • Impôt successoral américain : Si vous possédiez des actifs situés aux États-Unis (y compris, mais sans s’y limiter, des propriétés et des titres américains détenus dans des comptes enregistrés ou non), il serait important que vous évaluiez l’obligation fiscale qui pourrait incomber à votre succession. Vous pourriez être assujetti à l‘impôt successoral des É.-U. même si vous n’étiez pas une personne des É.-U. Consultez un conseiller fiscal qualifié au sujet des stratégies contribuant à réduire ou à éliminer l’impôt successoral américain.
  • Planification successorale : Assurez-vous que votre testament, vos désignations de bénéficiaires et vos procurations relatives aux biens et aux soins personnels (mandats au Québec) sont valides, à jour et toujours conformes à vos volontés.
Conclusion

Cet article couvre des questions courantes de planification financière à l’intention des aînés. Selon votre situation et vos objectifs, vous pourriez vouloir considérer certaines stratégies qui y sont présentées afin de vous aider à planifier et assurer votre avenir financier. Pour en savoir plus sur n’importe lequel de ces sujets, veuillez communiquer avec un conseiller RBC et un conseiller en fiscalité qualifié.

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Gabriel Flores est conseiller en placement chez RBC.  Les opinions de l’auteur ne reflètent pas nécessairement celles de RBC.  Cet article n’est fourni qu’à titre d’information.  

Cet article pourrait décrire plusieurs stratégies, mais elles ne sont pas forcément toutes adaptées à votre situation financière particulière. Les renseignements contenus dans cet article n’ont pas pour but de donner des conseils fiscaux, juridiques ou en assurance. Afin de vous assurer que votre situation particulière sera bien prise en compte et que toute initiative sera fondée sur les renseignements les plus récents qui soient, vous devriez obtenir des conseils professionnels d’un conseiller qualifié fiscal, juridique et/ou en assurance avant d’agir sur la foi des renseignements fournis dans cet article.

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Nous espérons que cette entrée de blogue vous a plu !

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Cœurs créatifs : exposition des œuvres créées par participants aux ateliers d’art-thérapie de la Société !

Cœurs créatifs : exposition des œuvres créées par participants aux ateliers d’art-thérapie de la Société !

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Société Alzheimer de Montréal !

Édition #4

Juillet 2019

Auteure :

Marie-Soleil Blanchet

Art-thérapeute

Pour l’entrée de blogue du mois de juillet 2019, l’équipe de la Société Alzheimer de Montréal est fière de vous présenter Cœurs créatifs.

Il s’agit de l’exposition annuelle des œuvres créées par les participants aux ateliers d’art-thérapie de la Société Alzheimer de Montréal.

Cette vidéo était présentée lors du vernissage de l’exposition le jeudi 13 juin 2019.

Découvrez les cœurs créatifs de nos clients atteints d’un trouble neurocognitif vous-même : venez admirer leurs oeuvres en personne au siège social de la Société Alzheimer de Montréal (4505, rue Notre-Dame Ouest) pendant nos heures d’ouverture

Bon visionnement !

Des considérations de nature financière lorsqu’on accompagne une personne atteinte d’Alzheimer

Des considérations de nature financière lorsqu’on accompagne une personne atteinte d’Alzheimer

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Société Alzheimer de Montréal !

Édition #3

Mai 2019

Auteur :

Carlo Gagliardi

Planificateur financier
Gestionnaire de portefeuille associéournaliste

Bonne lecture !

Dès qu’une personne reçoit le diagnostic d’une maladie quelconque, cette nouvelle a des répercussions sur le proche aidant.

C’est particulièrement vrai pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.

L’immense problème que j’ai constaté au cours de mon travail auprès de clients ayant reçu récemment un diagnostique (et des membres de leur famille), c’est l’étape du deuil.

En tant qu’aide-mémoire, les différentes étapes du deuil sont les suivantes :

  1. le choc et le déni 
  2. la douleur et la culpabilité
  3. la colère et la négociation
  4. la dépression, la réflexion, la solitude
  5. l’acceptation et l’espoir 

Selon mon expérience, j’ai noté que le stade du déni dure plus longtemps chez les personnes atteintes d’Alzheimer, ou d’une maladie neurocognitive, que chez leur proche aidant. Pour quelle raison ?  Probablement en raison du déclin réel de la capacité cognitive.  Par exemple, pour certaines personnes, la diminution de la capacité cognitive peut être si lente qu’on ne peut facilement l’ignorer en disant « Ah, j’étais distrait » ou « C’est normal d’oublier en vieillissant ».

L’étape du déni peut avoir des conséquences selon la manière et le moment où d’importantes décisions doivent être prises. C’est comme dire : « Si je ne tiens pas compte du problème, il disparaîtra éventuellement. »  Bien sûr qu’il ne disparaîtra pas ; au contraire, il ne fera qu’empirer. 

Il est donc crucial d’être proactif.  Il est important que toute la situation financière soit clarifiée AVANT que la maladie ne s’aggrave. 

Avoir de l’initiative permet à la personne de prendre des décisions selon ses propres exigences… c’est cela qui est très important.  Pourtant, les faits démontrent que la plupart d’entre eux vont tergiverser et remettre à plus tard la prise de ces décisions importantes.

Un récent sondage a révélé que près de 60 % des familles canadiennes n’ont jamais organisé de réunion familiale pour discuter de planification successorale, ou encore exprimer le souhait d’aborder le sujet de planification successorale.

Ignorer le problème et espérer que les choses se déroulent sans difficulté (c’est-à-dire éviter la réalité) ne fera qu’amplifier le problème.

J’ai communiqué avec quelques-uns de mes clients qui se sont occupés d’un être cher atteint d’Alzheimer, ou d’une maladie apparentée, pour connaître leur réflexion à ce sujet.  Qu’auraient-ils fait différemment ? Quel conseil donneraient-ils à une personne qui vient d’apprendre qu’un être cher a reçu le diagnostique ?

Voici ce que ces personnes m’ont dit dans leurs propres mots :

  • Tendez hâtivement la main au CLSC – entreprenez immédiatement le processus de placement, car on ne sait jamais à quelle vitesse le déclin va se produire.
  • Testaments/procuration – entreprenez rapidement le processus alors que la personne est encore capable de prendre des décisions ; la procuration qu’une institution financière vous propose est complètement différente de la procuration notariée (une procuration bancaire est très limitée et, après un certain point, devient inutile)
  • Évitez les comptes bancaires et les placements conjoints.
  • Si la personne atteinte gère une propriété – des frais supplémentaires peuvent être encourus (par exemple, le transport par taxi pour les rendez-vous / les services d’entretien et de préparation des repas).
  • Faites face : apprenez à accepter l’aide ; ayez besoin de prendre une pause ; faites peut-être un long voyage – conservez vos énergies ; apprenez à vivre le moment présent – regardez des photos
  • Ayez recours aux ressources mises à votre disposition (par exemple : la Société Alzheimer de Montréal)
  • Inscrivez-vous à des ateliers d’information – suivez les conseils portant sur la façon de parler à une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et répondez aux questions difficiles qu’elle vous posera.
  • Par exemple, les ateliers d’information m’aident, si nécessaire, à rediriger la conversation. Comme la mémoire de ma mère était de plus en plus défaillante, elle ne se rappelait plus que papa était décédé et croyait qu’il l’avait quittée.  J’ai appris que la clé réside au fait de garder la conversation simple et positive.
  • Aspects juridiques : le processus d’obtention d’un mandat a été long et coûteux.

En fin de compte, la situation de chacun est unique et comporte des défis particuliers.  Cependant, il existe des étapes que vous pouvez prendre afin de rendre le processus, l’expérience et le périple moins difficile / exigeants. 

Cela signifie :

  • Ne jouez pas à l’autruche – discutez avec les membres de la famille dès le début 
  • Faites participer le maximum de membres de la famille  aux tâches afin de réduire le fardeau.
  • Devancez la situation en planifiant toute la question financière : Testament, procuration, mandat en cas d’inaptitude, gestion bancaire, placement, factures à payer
  • Utilisez les ressources mises à votre disposition, comme la Société Alzheimer de Montréal, assistez à des ateliers d’information et à des conférences 
  • Visitez les sites Web du gouvernement afin d’obtenir de plus amples renseignements et de l’aide ; renseignez-vous sur votre admissibilité à des crédits d’impôt supplémentaires ou  celui du proche aidant.

Étant donné que la population vieillit et vit plus longtemps, il est inévitable qu’un plus grand nombre de personnes recevront un diagnostic d’Alzheimer ou d’une maladie neurocognitive.  Cela peut arriver à vous, à moi ou à un être cher.  Ayez les outils, les ressources et les connaissances nécessaires pour savoir par où commencer et avec qui communiquer afin de rendre cette expérience moins stressante.

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Carlo Gagliardi est conseiller en placement chez Raymond James ltée.  Les opinions de l’auteur ne reflètent pas nécessairement celles de Raymond James ltée.  Cet article n’est fourni qu’à titre d’information.  Raymond James ltée est membre du Fonds canadien de protection des épargnants.

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Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal : un retour d’entraide !

Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal : un retour d’entraide !

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Société Alzheimer de Montréal !

Édition #2

Avril 2019

Auteure :

Anne Marie Parent

Journaliste
Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal

Bonne lecture !

Photo : Bruno Parent

Je suis de bonne volonté. Oui, au sens littéral du terme, je suis bénévole.

J’ai la volonté, le désir et la joie de donner du temps à la Société Alzheimer de Montréal, notamment en collaborant à la Marche pour l’Alzheimer en mai et le Tournoi de golf des célébrités Hector “Toe” Blake en août. C’est un juste retour du balancier : la Société m’a tant aidée et soutenue, ainsi que mon charmant papa à la mémoire pleine de trous, que je suis heureuse de m’impliquer dans des événements visant à maintenir l’existence de cet organisme essentiel et à accroître la visibilité des services dont quelque 1700 Montréalais bénéficient, parmi les quelque 33 000 atteints sur l’île de Montréal.

Des services de plus en plus nécessaires

Plus de 125 000 personnes au Québec sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Et ce nombre augmente de façon effarante : on prévoit une hausse de 66 % de personnes atteintes d’un trouble cognitif d’ici 15 ans ! Les organismes d’entraide et de soutien n’ont donc pas le choix de suivre la progression, s’ils veulent répondre à la demande croissante de services. Les ressources humaines et financières ne se multipliant pas par magie, cela prend une mobilisation constante et soutenue de professionnels et de bénévoles pour que les Sociétés Alzheimer puissent poursuivre leur mission.

Je fais ma modeste part pour cette raison– je ne veux pas que disparaisse l’organisme qui m’a tant aidée, car bien d’autres gens en ont et en auront besoin!– et je le fais aussi en toute reconnaissance pour remercier chaleureusement l’équipe de la Société Alzheimer de Montréal. De plus, c’est psychologiquement très valorisant de contribuer à faire du bien pour une noble cause.

Voici pourquoi je suis bénévole pour la Société Alzheimer de Montréal, en raison de ce que je vis avec mon père. J’apprends à le redécouvrir tous les jours, suivant son évolution, bien que l’amour que je lui porte, et qu’il me rend bien, est toujours présent… et émouvant. Les personnes atteintes de troubles cognitifs perdent certes la mémoire, mais leurs proches ne les oublieront jamais.

Notre histoire

Je suis proche aidante de mon père Philippe, âgé de 85 ans, atteint d’une dégénérescence frontotemporale, une maladie apparentée à l’Alzheimer. Il y a quatre ans, mon frère et moi avons vendu sa maison et nous l’avons déménagé dans une résidence pour personnes âgées. Puis, deux ans plus tard, nous avons dû organiser un autre déménagement, cette fois à l’étage réservé aux gens souffrant de troubles cognitifs. Il était en trop grande perte d’autonomie après une hospitalisation de cinq semaines et ne pouvait plus vivre seul. Pour m’aider à comprendre, à accepter et à vivre la nouvelle réalité à laquelle je devais m’adapter, je suis allée chercher de l’aide, de l’écoute et des conseils auprès des professionnels de la Société Alzheimer Montréal.

J’ai participé au groupe de soutien pour les proches aidants pendant huit semaines. Quant à mon père, je l’ai emmené à la Société pendant trois et ans et demi aux ateliers offerts aux personnes atteintes, où il a pu participer à de nombreuses activités très divertissantes et valorisantes qui le rendaient vraiment heureux : art-thérapie, zoothérapie, aromathérapie, yoga, zumba sur chaise, chant, bricolage – notamment de décorations de Noël, de construction et décoration d’un ukulele… et même des sorties au Musée des beaux-arts de Montréal, dans le cadre de l’atelier d’art-thérapie Fil d’art.

J’assiste encore aux rencontres mensuelles du groupe de soutien pour les proches aidants, grâce auquel je vis mieux l’évolution de la maladie. J’ai appris que ce n’était pas la fin du monde… juste la fin d’un monde, mais en transition vers un nouvel univers où mon père change, tout en étant le même homme heureux. Eh oui, il n’est pas triste, parce qu’il vit dans le moment présent et non pas dans le passé. Si on meuble son présent d’activités stimulantes et amusantes, il restera heureux, joyeux même, ce qui facilite sa prise en charge par les préposées de sa résidence témoignant de sa gentillesse et de son sens de l’humour.

Émotions et deuil blanc

Grâce à la Société, j’ai tellement appris sur les émotions positives qui perdurent, malgré les pertes de mémoire, et qu’il faut continuer à nourrir en faisant vivre à mon père des moments de tendresse, de joie, de fierté, de dignité, d’amour, de musique… Oui, la musique, c’est de l’émotion ! Cela explique pourquoi celle-ci demeure très longtemps présente chez les personnes atteintes de maladies affectant la mémoire.

C’est aussi à la Société que j’ai saisi ce que signifiait la notion de deuil blanc : le constat que mon père n’est plus celui qu’il a toujours été, lui qui était si indépendant! Ce type de deuil entraîne le sentiment de perte d’un être cher, bien qu’il ne soit pas décédé. Le deuil blanc est certes souffrant, mais quand on l’apprivoise, on se réjouit des moments de joie vécus malgré tout.

Ces instants deviennent des petites victoires sur la fatalité du quotidien qui se dégrade, un clin d’œil au bonheur qui persiste au détour d’une chanson fredonnée ensemble, de la confiance inébranlable de mon papa qui me prend par la main pour que je l’aide à marcher, de son rire et de ses yeux pétillants quand il observe notre réaction à ses grimaces de clown taquin, de la fierté d’avoir réalisé un chef d’œuvre le temps d’un atelier d’art-thérapie… On apprend à relativiser, à dédramatiser et à apprécier de toutes petites choses simples, ce qui met du baume au cœur et efface les larmes de dépit.

Reconnaissance et retour

Toute l’aide apportée par la Société Alzheimer Montréal a une importance incommensurable tant pour mon père que pour nous, ses proches. La sérénité que ma famille en retire est essentielle à notre équilibre. Toutefois, cette bouée de sauvetage ne pourrait exister sans l’équipe extraordinaire de la Société et de ses donateurs. Par un juste retour des choses, je donne à mon tour.

En offrant du temps comme bénévole, je fais ma part pour que se poursuivent les services aux proches aidants et aux personnes atteintes. Parce que les maladies d’Alzheimer et apparentées progressent, telle une épidémie, principalement en raison du vieillissement de la population, et qu’on aura presque tous besoin d’aide, pour soi, pour un-e membre de la famille ou pour un-e ami-e, dans un avenir qui se rapproche assez vite…

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L’ABC de la collecte P2P : trucs et astuces pour lancer votre campagne de collecte de fonds en ligne !

L’ABC de la collecte P2P : trucs et astuces pour lancer votre campagne de collecte de fonds en ligne !

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Société Alzheimer de Montréal !

Édition #1

Mars 2019

Auteurs :

Alexandra Louridas, BA MPNL

Coordonnatrice– Développement des partenariats
Société Alzheimer de Montréal

Richard Steele, BA

Coordonnateur– Technologies numériques
Société Alzheimer de Montréal

La collecte de fonds est en constante évolution.

D’année en année, les grandes entreprises reçoivent de plus en plus de requêtes pour des dons considérables et il va de soi qu’elles ne peuvent dire oui à toutes.

Par conséquent, les stratégies de collecte de fonds des OBNL connaissent une transformation et les platesformes de sociofinancement P2P sont en hausse.

Mais de quoi s’agit-il et comment ça fonctionne ?

 

Que signifie P2P ?

P2P est une abréviation de personne-à-personne ou pair-à-pair.

La collecte de fonds P2P s’adresse à des individus qui communiquent entre eux afin d’amasser des fonds au bénéfice d’un organisme ou une cause qui leur tient à cœur.

 

Comment cela fonctionne ?

Le réseau d’un individu est au cœur de la collecte de fonds P2P.

Avez-vous reçu des billets, sur Facebook ou Twitter, d’un ami vous demandant de l’appuyer dans le cadre d’un défi ou un événement sportif ? Ceci est bel et bien une collecte de fonds P2P !

En général, de telles campagnes ne récoltent pas autant de fonds qu’une campagne de financement d’envergure, mais elles sont personnalisées et puissantes, car elles permettent aux individus de partager leurs histoires.

Cependant, pour partager votre histoire, vous avez besoin d’un véhicule— et nous sommes là pour vous partager le volant avec vous !

 

Trucs et astuces pour lancer votre campagne P2P !

La collecte de fonds P2P est au cœur de trois événements importants organisés au profit de la Société Alzheimer de Montréal : la Marche pour l’Alzheimer ainsi que les Demi-Marathons de Pointe-Claire et de Lachine.

Au cours des dernières années, nous avons beaucoup appris sur la collecte de fonds P2P.

En conséquence, nous désirons partager des trucs et astuces pour vous aider à lancer et gérer votre campagne de financement P2P de manière efficace !

 

Créer votre page de collecte de fonds en ligne !

Votre campagne de financement P2P a besoin d’une base d’opérations.

Voilà pourquoi votre première étape consiste à créer une page dédiée à la collecte de fonds en ligne !

Si vous participez à un événement-bénéfice organisé par un OBNL, c’est probable qu’il dispose déjà d’une plateforme en ligne.

Avant de créer votre page, nous vous conseillons de regrouper les éléments suivants :


1. Vos informations personnelles

Avant de créer votre page de collecte de fonds, vous devez créer un compte.

Assurez-vous d’avoir en main votre adresse postale, numéro de téléphone, adresse courriel et autres informations pertinentes. Une carte de crédit est également utile pour payer des frais d’inscription, si nécessaire.

CONSEIL : En créant votre compte, vous devrez choisir un nom d’usager et un mot de passe. Assurez-vous de les retenir en les écrivant sur une feuille de papier !


2. Votre histoire

Quand vous créez votre page de collecte de fonds P2P, vous remarquerez qu’elle contient déjà un texte générique informant les lecteurs que cette page fait partie d’une campagne au profit de l’OBNL que vous soutenez.

Personnalisez cet espace pour assurer la diffusion de votre histoire !

Rédigez un court texte (200 à 300 mots) et faites part aux autres des raisons pour lesquelles vous participez à l’événement, ainsi que votre passion pour la cause.

CONSEIL : Précision et concision sont les mots clés ! Vous pouvez partager une version plus longue de votre histoire sur un site Web / blogue personnel ou dans votre profil sur les médias sociaux, mais assurez-vous que le texte sur votre page P2P soit bref.


3. Vos photos

Une image vaut mille mots !

Par exemple, si vous amassez des fonds pour la Société Alzheimer de Montréal, en mémoire de votre grand-mère qui était atteinte d’un trouble neurocognitif, choisissez une photo de vous deux !

La photo sur votre page est un aperçu de votre campagne et procure une nouvelle dimension à votre histoire.

CONSEIL : Plongez dans le multimédia ! Si vous avez une vidéo que vous désirez partager, la majorité de platesformes de sociofinancement P2P vous permettra de le faire sur votre page !

 

Les prochaines étapes !

Votre page est en ligne. Maintenant, il faut diffuser votre message !

Voici quelques trucs et astuces :


1. Écrivez à votre famille et à vos amiEs !

En général, les platesformes de sociofinancement P2P sont dotées d’une fonctionnalité permettant aux usagers d’envoyer des courriels à leur réseau.

Profitez de ces gabarits pour offrir une apparence professionnelle à votre campagne et alimenter la collaboration avec l’OBNL que vous soutenez.

Insérer des liens dans ces courriels facilite également l’accès à votre page pour les membres de votre entourage !

CONSEIL : Faites régulièrement des mises à jour afin de suivre l’évolution de votre campagne de financement. Les membres de votre entourage feront des dons s’ils savent qu’ils peuvent ainsi vous aider pour l’atteinte de votre objectif !


2. Les médias sociaux sont vos amis ! 

Sachez tirer profit du pouvoir des réseaux sociaux !

Il y aura un lien sur la plateforme de sociofinancement P2P qui vous permettra d’effectuer un partage optimal de votre page sur Facebook et Twitter.

CONSEIL : Démontrez à vos amiEs pourquoi leurs dons peuvent faire une différence. Demandez à l’OBNL que vous soutenez de vous fournir de l’information et des statistiques pour les partager pendant votre campagne.

Voici quelques exemples sur notre site Internet.

3. Les moyens traditionnels sont toujours efficaces ! 

Une campagne de financement P2P est avant tout une mission personnelle.

Par conséquent, n’oubliez les moyens de communication traditionnels : parfois ils peuvent s’avérer plus efficaces !

Par exemple :

  • La prochaine fois que vous parlez à un amiE par téléphone, mentionnez-lui que vous amassez des fonds pour une cause et demandez-lui son soutien.
  • Faites-vous un brin de jasette avec un commis du café de votre quartier, ou un commis du supermarché ou à la pharmacie ?  Demandez-lui si vous pouvez mettre une affiche sur leur babillard communautaire !

CONSEIL : Votre famille est unique et vos amiEs le sont aussi.  Personnalisez votre message en conséquence.  Les retombées seront alors plus grandes ! 


4. Dites toujours « merci » !

À la fin de votre campagne, que votre objectif de financement soit atteint ou pas, prenez le temps de remercier sincèrement les membres de votre réseau pour leur don à la cause.

CONSEIL : Votre reconnaissance sera grandement appréciée de la part des gens de votre entourage. Cela augmentera les chances qu’ils contribueront de nouveau à vos campagnes de financement !

 

Le pouvoir de Facebook !

Depuis le mois de novembre dernier, Facebook permet à ses usagers canadiens d’organiser des collectes de fonds sur cette plateforme.

Si vous désirez organiser un événement-bénéfice au profit d’un OBNL, cela représenterait une option intéressante.

Ce partenariat entre Facebook et PayPal Giving Fund Canada procure l’assurance que les dons sont sécurisés. Si vous avez déjà un compte Facebook, la création d’une campagne est alors plus intuitive.

Voici les étapes à suivre :

1. Sélectionnez l’OBNL que vous désirez soutenir en organisant un événement de financement.
2. Établissez un objectif financier que vous désirez atteindre, ainsi que la date de fin de votre campagne de collecte de fonds.
3. Baptisez votre campagne d’un titre accrocheur et partagez votre histoire.

C’est aussi simple que ça !

Pour de plus amples renseignements, consultez : https://www.facebook.com/fundraisers/

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Nous espérons que cette toute première entrée de blogue sera utile et riche en informations !

Si vous avez des questions ou désirez partager vos commentaires avec notre équipe, vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante [email protected]

Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer

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La maladie d’Alzheimer

GUIDE PRATIQUE – JANVIER 2025

1. De quoi s’agit-il ?

2a. Dix signes précurseurs – affiche

2b. Dix signes précurseurs – dépliant

3. Réfuter les mythes

4. Savoir pour prévoir

5. Que faire ?

6. Aider les enfants à comprendre la maladie

7. Aider les adolescents à comprendre la maladie

Les maladies apparentées

1. Dégénérescence fronto-temporale

2. Lésion cérébrale traumatique

3. Maladie à corps de Lewy

4. Maladie cérébro-vasculaire

5. Paralysie supranucléaire progressive

6. Syndrome de Down (ou trisomie 21) et maladie d’Alzheimer

7. Trouble cognitif léger (TCL)

L’évolution de la maladie

2. Le stage léger

3. Le stade modéré

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5. La fin de vie

Guide de ressources pour personnes vivant avec l’Alzheimer

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Le quotidien

1. Conduire avec une maladie neurodégénérative

2. Les repas

3. Soins d’hygiène personnelle

4. Vivre seul avec une maladie neurodégénérative

5. L’intimité et la sexualité

Penser aux soins futurs

1. Prise de décisions

2. Qualité de vie

3. Communication

4. À propos de moi

5. À propos de moi (instructions)

6. Les contentions