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Lettre Ouverte : Mobilisation Collective pour Repenser la Prévention de l’Alzheimer

Lettre Ouverte : Mobilisation Collective pour Repenser la Prévention de l’Alzheimer

Mobilisation Collective : Réduire la Croissance de l’Alzheimer et Repenser la Prévention

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Alzheimer du 21 septembre dernier, un Collectif constitué de professionnels provenant des milieux de la santé, du monde communautaire, universitaire, des sciences de la vie, de la santé publique, de personnes proches aidantes, et du grand public, s’est mobilisé pour sensibiliser les Québécois.es à la prévalence des troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) dans notre société. C’est à travers une lettre ouverte qu’ils ont présenté différentes propositions qui permettraient de réduire la croissance de la maladie d’Alzheimer, d’encourager le progrès en matière de soins aux personnes diagnostiquées et à leurs familles, ainsi qu’en prévention de cette maladie. 

 

Alors que 80 % des Québécois.es croient que les troubles neurocognitifs sont une composante normale du vieillissement, plusieurs études démontrent pourtant que 45 % des cas de TNCM sont associés à des facteurs de risque modifiables.

Alzheimer Lettre OUverte

Si vous pensez être atteint d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’informations sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer… Retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal. Autant pour les personnes atteintes d’une maladie neurocognitive, proches aidants, professionnels de la santé, organismes, et des individus à la recherche de ressources et de services.

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Le Pouvoir Partagé du Bénévolat

Le Pouvoir Partagé du Bénévolat

Bénévolat : Un Cercle Vertueux pour Donateurs et Bénéficiaires

Le bénévolat est une force puissante qui bénéficie tant à ceux qui donnent qu’à ceux qui reçoivent. Pour les bénévoles, il offre une occasion unique de développement personnel et d’acquisition de nouvelles compétences… Sans compter la satisfaction émotionnelle. Engager du temps et de l’énergie dans des causes significatives renforce le sens de la communauté et du but, tout en améliorant la santé mentale et le bien-être. 

Pour les bénéficiaires, les bénévoles apportent un soutien essentiel. Les bénévoles apportent leurs compétences et une attention qui peuvent transformer des vies. Les services et l’aide fournis par les bénévoles comblent souvent des aides cruciales, offrant de l’espoir et du réconfort. 

Le bénévolat crée un cercle vertueux où chacun, donneur comme bénéficiaire, partage les fruits d’un engagement altruiste.
Cela renforce ainsi les liens sociaux et enrichit la société dans son ensemble.
 

Alzheimer Montreal Bénévolat

5 Raisons Enrichissantes de Devenir Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal

Faire une Différence Significative :  
 
En devenant bénévole à la SAM, vous avez l’opportunité d’apporter un soutien aux personnes atteintes d’Alzheimer et à leurs familles. Cela impacte directement leurs vies de manière positive. 

Développer des Compétences et des Connaissances :
 
Le bénévolat à la SAM est une excellente occasion d’en apprendre davantage sur la maladie d’Alzheimer. Aussi, cela vous permet de développer des compétences en soins, en communication et en soutien psychosocial. 

Renforcer les Liens Communautaires :  
 
Rejoindre la SAM en tant que bénévole vous permet de tisser des liens avec d’autres personnes partageant les mêmes idées… Cela renforce le tissu social de votre communauté. 

Améliorer la Santé Mentale et le Bien-être :  
L’acte de donner et de soutenir les autres peut être incroyablement gratifiant et est connu pour améliorer la santé mentale et le bien-être général. 

Être Témoin de l’Impact de Votre Implication :  
 
À la SAM, les bénévoles peuvent voir l’impact direct de leur travail, ce qui est une expérience profondément gratifiante et motivante. 

5 RAISONS DE DEVENIR BÉNÉVOLE À LA SOCIÉTÉ ALZHEIMER DE MONTRÉAL

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Un cerveau en santé même pour les jeunes: pourquoi est-ce important?

Un cerveau en santé même pour les jeunes: pourquoi est-ce important?

Un cerveau en santé, même pour les plus jeunes – pourquoi est-ce important 

À première vue, les troubles neurocognitifs ne sont pas des maladies qui pourraient affecter la santé des plus jeunes.  Cependant, la recherche indique de plus en plus que les habitudes de vie et l’environnement pendant la petite enfance et les années suivantes, peuvent présenter un risque de troubles neurocognitifs à long terme.  a 

Qu’est-ce que cela signifie en pratique? Les troubles neurocognitifs surviennent lorsqu’une personne est exposée à trop de facteurs de risque tout au long de sa vie et non seulement à un âge plus avancé. Bien que certains de ces facteurs ne puissent être changés (l’âge, le sexe, la génétique, etc.), beaucoup d’entre eux sont liés à notre style de vie, comme les habitudes alimentaires et l’activité physique.  Le plus tôt nous apportons des changements, le mieux se porte la santé globale du cerveau. 

Un cerveau en santé, même pour les plus jeunes – pourquoi est-ce important

Santé du cerveau et habitudes de vie – ce qui est bon pour le cœur est bon pour la tête 

Il a été prouvé que la création de saines habitudes de vie chez les enfants favorise le maintien de celles-ci à l’âge adulte et inversement pour les moins bonnes habitudes. Le moment idéal pour développer de saines habitudes de vie est dès la petite enfance. 

Après plus de trente années de recherche, nous pouvons affirmer que les habitues néfastes développées durant l’enfance contribuent aux facteurs de risque pour la santé cardiaque. Notons entre autres une mauvaise alimentation, l’obésité, le manque d’exercice, l’exposition à la cigarette, une pression sanguine élevée et le diabète. Les enfants habitués aux grosses portions accumuleront plus de calories qu’ils n’en dépenseront et cela pourrait mener à un excès de poids et de gras corporel. Ils sont alors plus à risque de développer des maladies cardiaques, ce qui les suit jusqu’à l’âge adulte.   

Plus important encore : ces mêmes facteurs de risque sont associés aux troubles neurocognitifs et à la santé globale du cerveau.  Le proverbe selon lequel « ce qui est bon pour le cœur est bon pour la tête » s’avère un lien beaucoup plus important que nous l’avions imaginé. 

Il en va de même pour un style de vie physiquement actif, qui permet de réduire les risques de troubles neurocognitifs et favorise la santé globale du cerveau.  Les parents qui sont physiquement actifs avec leurs enfants obtiennent un double bénéfice : ils créent de saines habitudes autant pour leur cerveau que pour celui de leurs enfants, tout en développant le lien qui les unis. 

Port du casque : essentiel pour prévenir les traumatismes crâniens répétitifs 

Alors qu’un style de vie actif est important, un traumatisme cérébral récurrent entraînant des commotions et des blessures traumatiques au cerveau présente un risque élevé ayant des conséquences à long terme, telles que le développement d’un trouble neurocognitif.  

Le cerveau des plus jeunes étant toujours en développement, une blessure à la tête répétitive, même mineure, doit être traitée avec prudence, particulièrement chez les enfants pratiquant le hockey, le soccer et le football. L’idéal est de porter un casque ou de pratiquer des sports sans contact, ou encore, des sports où les impacts à la tête sont limités. 

Il reste beaucoup à apprendre 

Nous savons aujourd’hui combien le mode de vie a un impact sur le risque de troubles neurocognitifs chez l’adulte. Il est primordial d’adopter de saines habitudes de vie dès le plus jeune âge afin de développer des facteurs de protection pour la santé cognitive. D’autres éléments physiques comme la perte d’audition précoce, ou encore des éléments de l’environnement des jeunes comme l’influence des médias sociaux, l’augmentation du vapotage et la surexposition aux écrans doivent être étudiés afin d’en connaître les conséquences à long terme. 

D’ici là, l’adoption de saines habitudes de vie et la réduction des risques de traumas crâniens permettront de favoriser à la fois la santé du cœur et du cerveau. 

Saskia Sivananthan (Ph. D.) 

Experte renommée en science des données et neuroscientifique spécialisée dans les troubles neurocognitifs et autres maladies neurologiques. Mme Sivananthan collabore avec des experts de la santé chevronnés de partout dans le monde, offrant ses connaissances tirées de ses années d’expérience dans le domaine. Elle est professeure affiliée à l’Université McGill.

Jeux de mémoire: Notre Top 12

Jeux de mémoire: Notre Top 12

ALZHEIMER MONTREAL - TOP 12 JEUX DE MEMOIRE

Vous cherchez des moyens amusants pour stimuler votre mémoire?

Les jeux et applications sont une façon ludique et éducative de stimuler les fonctions cognitives et la mémoire. Connaissez-vous ces 12 jeux et ressources ?
Notre top 12 comprend aussi d’autres applications qui peuvent stimuler et améliorer votre mémoire.

BIENFAITS DES JEUX ÉDUCATIFS SUR VOTRE MÉMOIRE

Travailler sa mémoire à travers des jeux ludiques présente de multiples bienfaits, tant pour les jeunes esprits en plein développement que pour les adultes souhaitant préserver leur agilité cognitive. Ces activités stimulantes favorisent non seulement l’amélioration de la mémoire à court et à long terme, elles contribuent également à renforcer les fonctions exécutives du cerveau.
Fonctions telles que la capacité de planification, la flexibilité cognitive, et la résolution de problèmes.

Les jeux de mémoire encouragent la concentration et l’attention, en obligeant les joueurs à se rappeler des informations spécifiques tout en filtrant les distractions. De plus, ils offrent un moyen amusant et engageant de combattre le déclin cognitif lié à l’âge, en maintenant le cerveau actif et en retardant l’apparition de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Certains jeux créent aussi des opportunités de socialisation, essentielles à notre bien-être émotionnel, en permettant aux participants de se connecter et de partager des moments de plaisir et de défi mental en compagnie d’autres.

Découvrez notre top 12 des jeux de mémoire et ressources populaires pour stimuler la mémoire

 

  • Luciapp : Une application pour suivre votre santé cognitive
  • Lumosity : Propose des jeux de mémoire et des exercices cognitifs. 
  • CogniFit : Offre des jeux spécifiquement conçus pour l’entraînement cérébral. 
  • BrainHQ : Aide à améliorer la vitesse de traitement et la mémoire. 
  • Peak : Jeux de cerveau axés sur la mémoire et l’attention. 
  • Memorado : Comprend des jeux de logique et de mémoire. 
  • Elevate : Appli d’entraînement cérébral avec des jeux axés sur les compétences linguistiques et mathématiques. 
  • Fit Brains Trainer : Offre une variété de jeux pour stimuler différentes zones du cerveau. 
  • Neuronation : Jeux et exercices pour améliorer la mémoire et la concentration. 
  • Mots-clés : Les mots croisés classiques sont excellents pour la mémoire verbale et le vocabulaire. 
  • Sudoku : Améliore la concentration et la mémoire de travail. 
  • Brain Yoga : Une série de jeux relaxants conçus pour calmer l’esprit et améliorer la mémoire.

Bonus!  

  • AARP Brain Games : Propose une gamme de jeux et d’activités conçus pour les adultes plus âgés. 

Si vous pensez présenter des signes d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’information et pour accéder à plusieurs ressources gratuites sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer, retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, les personnes proches aidantes, les professionnels de la santé, les organismes, et les individus à la recherche de ressources et de services.

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Technologie et Soutien à la Maladie d’Alzheimer

Technologie et Soutien à la Maladie d’Alzheimer

L’Impact de la Technologie sur le Soutien aux Personnes vivant avec l’Alzheimer 

Dans un monde où la technologie progresse à pas de géant, il est bon de savoir que celle-ci apporte un rayon d’espoir pour les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Cette condition, qui affecte la mémoire et les capacités cognitives, représente un défi de taille pour les patients et leurs proches.

Heureusement, l’innovation technologique ouvre des portes inédites. Elle offre des solutions créatives et efficaces pour améliorer la qualité de vie des personnes diagnostiquées.

De l’usage réconfortant des applications mobiles de visualisation de l’environnement de la personne diagnostiquée, à l’exploration fascinante de la réalité virtuelle, plongeons ensemble dans cet univers où technologie et compassion se rencontrent pour faire une différence significative dans les découvertes sur l’Alzheimer.

Il existe des Technologie pour suivre votre santé cognitive et valider vos facteurs de risques

 

ALZHEIMER 12 TECHNOlogies pour vous aider

Technologies d’Assistance pour l’Alzheimer :  

L’avènement des technologies d’assistance a marqué une évolution remarquable dans le soutien aux patients diagnostiqués d’Alzheimer. Pensons entre autres aux montres GPS qui aident à localiser les personnes vivant avec un trouble neurocognitif en cas de déambulation, ou encore, aux rappels automatisés pour la prise de médicaments, qui soutiennent autant la personne diagnostiquée que les personnes proches aidantes. Ces dispositifs sont devenus des outils précieux dans notre quotidien.

Voici cinq technologies d’assistance utiles pour les personnes vivant avec l’Alzheimer ou une maladie apparentée (et leurs proches aidants) : 

  • Dispositifs de Localisation GPS :
    Des bracelets ou des montres GPS qui aident à localiser les personnes diagnostiquées d’Alzheimer en cas de déambulation.

     
  • Alarmes et Capteurs de Mouvement :
    Systèmes installés à domicile pour alerter les aidants en cas d’activité inhabituelle ou dangereuse.

     
  • Assistants Virtuels Intelligents :
    Comme Amazon Echo ou Google Home, qui peuvent aider à rappeler les rendez-vous, la prise de médicaments et fournir des réponses rapides à des questions simples.

     
  • Tablettes et Applications Spécialisées :
    Tablettes avec des applications conçues spécifiquement pour la stimulation cognitive et faciliter la communication avec l’être aidé.

     
  • Cadres Photos Numériques Connectés :
    Permettent de partager des photos et des messages avec les personnes diagnostiquées dans un but de stimulation cognitive et pour les aider à se souvenir des visages et des événements importants.
     

Ces technologies visent à améliorer la sécurité, l’autonomie et le bien-être des personnes. Elles offrent non seulement une plus grande autonomie aux personnes vivant avec l’Alzheimer, mais aussi une tranquillité d’esprit indispensable pour les familles et les aidants.
 

6 Applications Mobiles pour l’Alzheimer 

Ces applications mobiles peuvent soutenir la santé cognitive au quotidien aux personnes vivant avec l’Alzheimer. Elles offrent des fonctions variées, allant de jeux stimulant la mémoire à des outils de suivi des activités quotidiennes.

  • Luciapp: Permet d’évaluer votre santé cognitive et vos facteurs de risque.
  • MindMate : Propose des jeux de stimulation cérébrale, des conseils de santé et des activités quotidiennes pour les personnes diagnostiquées d’Alzheimer.
     
  • MyTherapy : Application de rappel de médicaments qui aide les patients à suivre leur plan de traitement et rappelle aux aidants les horaires de médication.
     
  • Alzheimer’s & Dementia: The Journal of the Alzheimer’s Association : Offre un accès aux dernières recherches et découvertes dans le domaine de la maladie d’Alzheimer.
  • CaringBridge : Permet aux aidants de créer un site Web personnel pour partager des mises à jour et organiser le soutien avec la famille et les amis.
     
  • Lotsa Helping Hands : Une application qui aide à organiser le soutien communautaire au profit des personnes vivant avec l’Alzheimer, avec des fonctionnalités de calendrier pour coordonner les soins et l’aide. 

Ces applications sont conçues pour aider à gérer les aspects pratiques et émotionnels des soins, et ce, tout en offrant des ressources et du soutien.
Elles peuvent aussi aider à maintenir l’ordre dans les activités du quotidien. Cela permet aux personnes diagnostiquées de garder une certaine indépendance tout en restant connectés à leurs soignants et à leur famille. 

3 autres technologies innovantes à découvrir

Réalité Virtuelle et Augmentée

La réalité virtuelle et augmentée ouvre des possibilités extraordinaires en terme de thérapie cognitive. Des programmes immersifs sont conçus pour stimuler la mémoire et les fonctions cognitives des patients. Elles offrent une expérience à la fois ludique et thérapeutique. Ces technologies peuvent transporter les patients dans des environnements familiers ou apaisants. Cela peut contribuer à réduire l’anxiété et à améliorer leur bien-être général.

Pour plus d’information sur la réalité virtuelle, cliquez ici 

Plateformes de Communication

Les plateformes de communication modernes jouent un rôle vital. Elles facilitent les échanges entre les patients, les familles et les soignants. Des applications comme Skype ou Zoom permettent aux personnes diagnostiquées de rester en contact avec leurs proches. Cela réduit les sentiments d’isolement et de solitude. Ces outils offrent également aux aidants la possibilité de garder un oeil à distance sur leur proche, et de rester informés sur leur état.

Impact et Avantages de la technologie sur la maladie d’Alzheimer

L’impact de ces technologies sur les patients vivant avec l’Alzheimer est significatif. Ils offrent une amélioration de la qualité de vie, une plus grande indépendance et un sentiment de sécurité. Pour les aidants, ces outils réduisent le fardeau des soins et offrent la tranquillité d’esprit. Ils permettent une gestion plus efficace des aspects quotidiens de la maladie et contribuent à une meilleure compréhension de l’évolution de la condition. 

Limites et Défis des technologies actuelles

Malgré leurs nombreux avantages, ces technologies présentent des défis. La facilité d’utilisation pour les patients âgés, l’accessibilité et le coût sont des considérations importantes. De plus, il est crucial d’équilibrer la technologie avec une approche humaine et empathique.

En conclusion, l’intégration de la technologie dans le soutien aux patients vivant avec l’Alzheimer offre des avantages considérables, mais elle nécessite une approche réfléchie. L’avenir de la prise en charge de l’Alzheimer semble prometteur, grâce à des technologies émergentes qui continuent d’évoluer pour répondre aux besoins des patients et des aidants. Avec ces technologies, nous pouvons transformer positivement l’expérience de ceux qui vivent avec l’Alzheimer. 

Si vous pensez présenter des signes d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’information et pour accéder à plusieurs ressources gratuites sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer, retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, les personnes proches aidantes, les professionnels de la santé, les organismes, et les individus à la recherche de ressources et de services.

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12 Questions fréquentes sur la maladie d’Alzheimer

12 Questions fréquentes sur la maladie d’Alzheimer

Les questions les plus fréquentes sur l’Alzheimer (et les réponses) 

De plus en plus de gens se questionnent sur la maladie d’Alzheimer en jeune âge ou l’Alzheimer précoce.
Pour faire suite à notre article 10 symptômes pour détecter l’Alzheimer précoce, voici maintenant les 12 questions qui sont le plus fréquemment posées et les réponses à celles-ci.

ALZHEIMER MONTREAL QUESTIONS FAQ 12

12 questions fréquemment posées sur la maladie d’Alzheimer, surtout lorsqu’une personne craint de développer la maladie:

 

  1. Si ma mère a l’Alzheimer, suis-je automatiquement à risque ? 
  2. Quels sont les premiers signes de l’Alzheimer ? 
  3. Peut-on confondre l’Alzheimer avec le vieillissement normal ? 
  4. Est-ce que l’Alzheimer est héréditaire ? 
  5. Y a-t-il des tests pour diagnostiquer précocément l’Alzheimer ? 
  6. Comment peut-on différencier l’Alzheimer d’autres formes de troubles neurocognitifs ? 
  7. Est-ce que les pertes de mémoire sont toujours un signe d’Alzheimer ? 
  8. Quels sont les traitements disponibles pour l’Alzheimer ? 
  9. L’Alzheimer peut-il être prévenu ou retardé ? 
  10. Quel est l’impact de l’Alzheimer sur la durée de vie ? 
  11. Y a-t-il des facteurs de style de vie qui influencent le risque d’Alzheimer ? 
  12. Comment l’Alzheimer affecte-t-il le comportement et la personnalité ? 

(LES RÉPONSES CI-DESSOUS)

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12- questions fréquentes sur Alzheimer NB

VOICI LES RÉPONSES À CES 12 QUESTIONS FRÉQUENTES SUR L’ALZHEIMER. 

Si ma mère a l’Alzheimer, suis-je automatiquement à risque ? 

Risque Héréditaire :

Avoir un parent diagnostiqué d’Alzheimer augmente légèrement vos risques, mais cela ne signifie pas que vous développerez automatiquement la maladie. Certains cas d’Alzheimer sont héréditaires, surtout ceux qui apparaissent à un âge plus jeune (moins de 65 ans). La génétique joue un rôle, mais les facteurs environnementaux et le mode de vie ont une grande portée. Il est recommandé de suivre un mode de vie sain et de discuter de vos préoccupations et de votre historique familial avec un professionnel de la santé.
 

Quels sont les premiers signes de l’Alzheimer ? 

Premiers Signes de l’Alzheimer : Les premiers signes de la maladie d’Alzheimer comprennent généralement des difficultés à se souvenir d’informations récemment apprises, des problèmes pour suivre des plans ou résoudre des problèmes, des difficultés à accomplir des tâches familières, la confusion sur le temps ou le lieu, et des problèmes avec le langage ou l’écriture. Ces symptômes peuvent varier et évoluer lentement, il est donc important de consulter un professionnel de la santé dès les premiers signes de changements cognitifs ou de mémoire. 

 

Peut-on confondre l’Alzheimer avec le vieillissement normal ? 

Différence entre l’Alzheimer et le vieillissement normal : Alors que des oublis mineurs, comme oublier des noms ou des mots, peuvent être une partie normale du vieillissement, l’Alzheimer se caractérise par des pertes de mémoire plus graves et une diminution des capacités cognitives qui perturbent la vie quotidienne. Les symptômes comme se perdre dans des lieux familiers, des difficultés à gérer les finances ou à suivre des instructions, et des changements d’humeur ou de comportement sont plus typiques de l’Alzheimer que du vieillissement normal. 

Est-ce que l’Alzheimer est héréditaire ? 

Hérédité : L’Alzheimer peut avoir une composante génétique, mais ce n’est pas toujours le cas. La forme la plus courante d’Alzheimer, qui apparaît généralement après 65 ans, a une faible hérédité. Cependant, la forme précoce de la maladie, qui débute avant 65 ans, peut être plus fortement influencée par la génétique.

Même si un membre de votre famille vit avec l’Alzheimer, cela n’implique pas nécessairement que vous le développerez également. Il est préférable d’en discuter avec votre professionnel de la santé.

Y a-t-il des tests pour diagnostiquer précocement l’Alzheimer ? 

Tests pour le diagnostic précoce de l’Alzheimer : Il n’existe pas de test unique pour diagnostiquer l’Alzheimer de manière précoce. Le diagnostic est généralement basé sur une combinaison d’examens, incluant des évaluations cognitives et de la mémoire, ainsi que des examens médicaux. Les médecins peuvent également utiliser l’imagerie cérébrale, comme l’IRM ou le PET scan, pour rechercher des changements typiques dans le cerveau associés à l’Alzheimer. Des tests sanguins pour détecter des biomarqueurs de la maladie sont également en cours de développement.  

Comment peut-on différencier l’Alzheimer d’autres formes de troubles neurocognitifs ? 

Différencier l’Alzheimer d’autres formes de troubles neurocognitifs:
L’Alzheimer est la forme la plus courante de trouble neurocognitif, caractérisée principalement par des pertes de mémoire et de capacités cognitives. Pour la distinguer d’autres formes de troubles neurocognitifs, les médecins se basent sur le modèle de progression des symptômes, les résultats des tests de mémoire et de fonctionnement cognitif, ainsi que les images du cerveau. D’autres formes de troubles neurocognitifs peuvent avoir des symptômes distincts, comme des changements dans la motricité ou le langage. 

Est-ce que les pertes de mémoire sont toujours un signe d’Alzheimer ? 

Pertes de mémoire et Alzheimer : Les pertes de mémoire peuvent être un signe d’Alzheimer, surtout lorsqu’elles sont suffisamment graves pour impacter le quotidien des personnes concernées. Cependant, des pertes de mémoire légères ou occasionnelles peuvent également être liées à d’autres facteurs comme le stress, la fatigue, ou le vieillissement normal. Il est important de noter que l’Alzheimer implique d’autres symptômes cognitifs en plus des pertes de mémoire. Si les oublis deviennent fréquents et perturbent les activités habituelles, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé.
 

Quels sont les traitements disponibles pour l’Alzheimer ? 

Traitements de l’Alzheimer : Bien qu’il n’existe pas de traitement curatif pour l’Alzheimer, certains médicaments peuvent aider à atténuer les symptômes ou à ralentir la progression de la maladie. Ces médicaments incluent les inhibiteurs de la cholinestérase et les antagonistes des récepteurs NMDA. Les thérapies non médicamenteuses, comme les activités cognitives stimulantes, les thérapies comportementales et le soutien psychosocial, jouent également un rôle important dans la gestion des symptômes. Des soins personnalisés et un environnement adapté sont essentiels pour améliorer la qualité de vie des patients. Pour en savoir plus sur les médicaments disponibles actuellement et pour savoir s’ils conviennent à votre condition ou à celle d’un proche, communiquez avec votre professionnel de la santé.

L’Alzheimer peut-il être prévenu ou retardé ? 

Prévention de l’Alzheimer : À l’heure actuelle, il n’existe pas de méthode garantie pour prévenir ou retarder la maladie d’Alzheimer. Cependant, des recherches suggèrent que certaines mesures pourraient réduire le risque ou retarder l’apparition des symptômes. Cela inclut le maintien d’une alimentation saine, la pratique régulière d’exercices physiques, le maintien d’une activité mentale stimulante, le contrôle de la pression artérielle et du cholestérol, et le maintien de liens sociaux forts. Ces mesures de style de vie peuvent contribuer à la santé générale du cerveau, ainsi qu’à la santé globale. 

Quel est l’impact de l’Alzheimer sur la durée de vie ? 

Impact sur la durée de vie : La maladie d’Alzheimer peut effectivement affecter la durée de vie, mais cela varie grandement d’une personne à l’autre.

La progression de la maladie et l’âge au moment du diagnostic sont des facteurs clés. En moyenne, les personnes diagnostiquées d’Alzheimer peuvent vivre entre 4 et 8 ans après leur diagnostic, bien que certaines puissent vivre jusqu’à 20 ans. La qualité des soins et la gestion globale de la santé peuvent influencer la durée de vie après le diagnostic. Consultez votre professionnel de la santé pour évaluer le mode de vie qui vous convient le mieux, ou à la personne affectée par l’Alzheimer, pour déterminer ensemble les facteurs de protection de la santé cognitive qui sont les mieux adaptés à votre situation. 

Y a-t-il des facteurs de style de vie qui influencent le risque d’Alzheimer ? 

Facteurs de style de vie : Oui, certains facteurs de style de vie sont considérés comme influençant le risque de développer l’Alzheimer. Ces facteurs incluent le non-tabagisme, l’alimentation, l’activité physique, et la santé cardiovasculaire. Par exemple, une alimentation saine, une activité physique régulière et le contrôle des maladies chroniques peuvent réduire le risque. De plus, la gestion de conditions telles que le diabète, l’hypertension artérielle et le cholestérol élevé peut également jouer un rôle. Les interactions sociales régulières et les activités mentalement stimulantes sont également recommandées pour soutenir la santé cognitive. 

Comment l’Alzheimer affecte-t-il le comportement et la personnalité ? 

Effets sur le comportement : La maladie d’Alzheimer peut entraîner des changements significatifs dans le comportement et la personnalité. Les personnes affectées par cette maladie peuvent devenir irritables, déprimées, apathiques ou anxieuses. Elles peuvent aussi montrer des changements dans leur comportement social, comme le retrait des activités qu’elles appréciaient auparavant. D’autres symptômes comportementaux peuvent inclure l’agitation, les troubles du sommeil, et même l’agressivité. Ces changements sont le résultat des effets de la maladie sur le cerveau. 

Si vous pensez présenter des symptômes d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’informations sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer, retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal pour les personnes vivant avec une maladie neurocognitive, les proches aidants, les professionnels de la santé, les organismes, et les individus à la recherche de ressources et de services.

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10 Précieux Conseils pour Aidants Naturels

10 Précieux Conseils pour Aidants Naturels

Précieux Conseils pour Aidants Naturels
(+5 façons de prendre soin de vous)

Voici une petite liste de conseils pour aidants naturels qui peuvent éviter beaucoup de stress et améliorer votre qualité de vie en tant que proche aidant. Être aidant naturel est un parcours à la fois exigeant et profondément gratifiant. Pour vous soutenir dans cette expérience, voici dix conseils pour aidant naturel essentiels à garder en tête. 

ALZHEIMER AIDANT NATUREL : 10 conseils

Prenez soin de vous

Prendre soin de quelqu’un d’autre commence par prendre soin de soi-même. Il est crucial pour un aidant naturel de maintenir sa santé physique et mentale. Assurez-vous de bien manger, de faire de l’exercice régulièrement, et de prendre du temps pour vous détendre et vous ressourcer. 

Établissez une routine quotidienne

Une routine peut apporter de la stabilité dans un environnement parfois imprévisible. Planifiez les tâches quotidiennes, les rendez-vous médicaux, et les moments de détente. Une structure claire aide à réduire le stress pour vous et votre proche. Un des conseils pour aidants naturels qui améliorera grandement votre qualité de vie !

Cherchez du soutien

N’hésitez pas à chercher du soutien auprès de groupes de soutien, de professionnels de la santé ou d’autres aidants naturels. Partager vos expériences et apprendre des autres peut être incroyablement enrichissant pour un aidant naturel. 

Informez-vous sur la maladie

Comprendre la maladie d’Alzheimer ou tout autre trouble que votre proche pourrait avoir est essentiel. Cela vous aidera à mieux répondre à ses besoins et à adapter vos méthodes de soin.

Pratiquez la patience et la compréhension

La patience est une qualité inestimable pour un aidant naturel. Acceptez que certains jours soient plus difficiles que d’autres et rappelez-vous que votre proche et vous faites de votre mieux malgré la présence d’une maladie. 

Explorez les ressources communautaires

De nombreuses communautés offrent des ressources pour les aidants naturels, allant des services à domicile aux programmes de loisirs adaptés. N’hésitez pas à rechercher et à utiliser ces ressources pour alléger votre charge et enrichir votre expérience commune. 

Gardez du temps pour vos loisirs

Il est important de ne pas perdre de vue vos propres intérêts et passions. Que ce soit la lecture, le jardinage, ou une activité artistique, prenez du temps pour vous et pour les choses qui vous apportent de la joie. Les interactions sociales de qualité sont également à privilégier !

Apprenez des techniques de gestion du stress

Le stress est inévitable dans le rôle d’aidant. Des techniques comme la méditation, le yoga, ou même des exercices de respiration peuvent aider à gérer le stress de manière saine. 

Acceptez de demander de l’aide

Il est essentiel de reconnaître quand vous avez besoin d’aide et de ne pas hésiter à la demander. Que ce soit pour des tâches ménagères ou pour un soutien émotionnel, demander de l’aide est un signe de force !

Célébrez les petits succès

Dans le parcours de l’aidant naturel, chaque petit succès mérite d’être célébré. Que ce soit un sourire partagé, une tâche accomplie, ou simplement un moment de calme, ces petits moments sont précieux. 

5 FAÇONS DE PRENDRE SOIN DE VOUS. (AIDE MÉMOIRE VISUEL)
Un dernier conseil pour aidant naturel : Téléchargez et imprimez cet aide-mémoire et affichez-le bien en vue !
Gardez en tête qu’être un bon aidant naturel, ça commence par prendre soin de soi.

SAM - 5 façon de prendre soin aidant naturel

Troubles cognitifs et sécurité routière, à quoi s’attendre

Troubles cognitifs et sécurité routière, à quoi s’attendre

Le récent rapport du gouvernement fédéral au Parlement sur la stratégie nationale relative à la démence montre que 63 % des Canadiennes et des Canadiens craignent de développer une démence (ou trouble cognitif ou neurocognitif), leur principale crainte étant de savoir ce que l’avenir leur réserve. La conduite est étroitement liée à cette question.

On estime que d’ici 2050, 1,7 million de personnes au Canada vivront avec un trouble neurocognitif, dont près de deux tiers seront des femmes. Il est difficile de décrire à quel point la conduite est devenue un élément essentiel de la vie personnelle, de la vie sociale et de l’indépendance, en particulier en Amérique du Nord, où le territoire est vaste et où les transports publics sont souvent insuffisants (ou carrément inexistants).

Contrairement à ce qui se passe aux États-Unis, au Canada, un diagnostic d’un trouble cognitif n’entraîne pas automatiquement la suspension du permis de conduire. En effet, 28 % des Canadiennes et des Canadiens de plus de 65 ans atteints d’un trouble neurocognitif l’ont encore. Cependant, la progression de la maladie est inéluctable. Le risque d’accident de la circulation est 2 à 8 fois plus élevé chez les personnes atteintes d’un trouble cognitif et il double tous les 5 ans après l’apparition de la maladie.

Les femmes ont plus de vie sociale, alors comment maintenir les contacts et à quoi s’attendre?

On ne saurait trop insister sur l’importance de la vie sociale après un diagnostic de trouble cognitif, en particulier pour les femmes qui ont tendance à être plus proches de leur famille, de leurs amis et de leur communauté. Que se passe-t-il si vous recevez un diagnostic de trouble cognitif et que faut-il faire pour conserver votre indépendance et votre vie sociale?

Si vous recevez ce diagnostic, votre professionnel de la santé sera en mesure de vous fournir de plus amples informations sur le stade auquel vous vous trouvez. Si vous en êtes à un stade léger, un dépistage sera effectué pour mieux comprendre les répercussions possibles du trouble cognitif sur votre conduite; on vous posera des questions sur votre utilisation du véhicule et sur vos antécédents. On évaluera également votre vision, votre psychomotricité, vos autres problèmes de santé et votre consommation de médicaments, qui peuvent tous avoir une incidence sur votre capacité à conduire. L’objectif est d’assurer votre sécurité.

Selon les recommandations d’experts en la matière, il est recommandé de procéder à des évaluations répétées des capacités de conduite au stade léger de la maladie. En cas de détérioration ou de progression significative du trouble cognitif, le professionnel de la santé recommandera probablement une évaluation de la capacité à conduire tous les six mois. Si les inquiétudes persistent, on peut vous orienter vers le centre médical multidisciplinaire d’évaluation des troubles cognitifs de votre région, où un ergothérapeute peut vous aider. Parfois, une évaluation complète par un spécialiste des capacités de conduite peut s’avérer nécessaire. Il s’agit à la fois d’un test en cabinet et d’une évaluation sur la route, qui ont un coût pour le patient. En revanche, pour les personnes atteintes de troubles cognitifs modérés à sévères, la conduite est considérée comme dangereuse et le professionnel de la santé recommandera d’arrêter de conduire.

Ne plus conduire, mais continuer à sortir; pour une transition sans heurts

Il est important de savoir que plus tôt vous commencerez à discuter avec votre professionnel de la santé de vos capacités de conduite, meilleure sera votre préparation. Aucun professionnel de la santé ne se réjouit à l’idée de voir le permis de conduire d’une personne suspendu, mais ils sont légalement tenus d’informer le registraire provincial si un patient continue à conduire après lui avoir conseillé de ne pas le faire. Que faire dans ce cas?

Organisez-vous pour ne plus conduire, mais continuez à sortir. Au Québec, l’entretien d’une voiture coûte entre 8 000 et 20 000 dollars, sans compter le stress lié aux conditions de conduite difficiles en hiver. Utilisez plutôt cet argent pour ouvrir un « compte pour vos déplacements ». Avec des membres de la famille en qui vous avez confiance, planifiez un service de transport régulier, envisagez de faire appel à Lyft, à Uber ou à d’autres options de taxi. Déposez un montant fixe chaque année sur ce compte et utilisez-le à votre guise. Prévoyez un accès régulier aux transports publics, faites la navette avec une personne de votre entourage, envisagez la livraison de vos courses à domicile (si cela est possible), et organisez régulièrement des réunions chez vous afin de ne pas avoir à vous déplacer.

Peut-être que la meilleure façon d’envisager la conduite est de la considérer comme un privilège que nous devons obtenir (comme un travail) et, à terme, comme la retraite, nous jouissons du privilège de ne plus devoir nous déplacer en voiture. C’est un changement de mentalité. Garder le contact avec sa famille et sa communauté, conserver son indépendance et sa personnalité, tout cela constitue un droit pour les personnes vivant avec un trouble cognitif. Nous devons tout faire pour le défendre.

 

Écrit par : Dre Saskia Sivananthan est professeure affiliée au département de médecine familiale de l’Université McGill. Elle était auparavant chef de la recherche à la Société Alzheimer du Canada.

Détecter l’Alzheimer Précoce: 10 questions clés

Détecter l’Alzheimer Précoce: 10 questions clés

10 Questions pour Détecter l’Alzheimer Précoce

De plus en plus de gens se questionnent sur la maladie d’Alzheimer en jeune âge, Alzheimer hâtif ou l’Alzheimer précoce.
Pour faire suite à notre article 10 symptômes pour détecter l’alzheimer précoce,
nous avons répertorié 10 questions de bases qui peuvent vous aider à détecter l’Alzheimer précoce et le différencier de simple symptômes normaux en lien avec la mémoire.

Alzheimer Précoce 10 questions essentielles, société Alzheimer de montréal

Voici les 10 questions clés qui peuvent vous aider à identifier les premiers signes de la maladie d’Alzheimer.
 

  • Oubli de dates ou d’événements récents : Avez-vous remarqué des oublis fréquents de dates ou d’événements récents ?
     
  • Difficultés à effectuer des tâches familières : Rencontrez-vous des difficultés à réaliser des tâches habituelles à la maison ou au travail ?
     
  • Problèmes de langage : Avez-vous des difficultés à suivre ou à participer à une conversation ?
     
  • Désorientation dans le temps ou l’espace : Vous arrive-t-il de vous perdre ou de ne pas comprendre où vous êtes ?
     
  • Jugement affaibli : Avez-vous observé des changements dans le jugement ou la prise de décision ?
     
  • Difficultés à comprendre les images visuelles : Avez-vous des problèmes de vision qui affectent votre capacité à lire, à juger les distances ou à reconnaître les couleurs ?
     
  • Problèmes avec les mots : Avez-vous du mal à trouver le mot juste ou à nommer des objets ?
     
  • Retrait des activités sociales ou de travail : Vous êtes-vous retiré(e) des hobbies, des activités sociales, ou du travail ?
     
  • Changements d’humeur et de personnalité : Avez-vous constaté des changements d’humeur ou de personnalité, comme de l’irritabilité ou de l’apathie ?
     
  • Perte d’initiative : Avez-vous une diminution de la motivation ou de l’initiative pour entreprendre des activités ?
     

Évidemment, ces questions pour détecter l’Alzheimer précoce ne remplacent pas un diagnostic médical professionnel et toute préoccupation concernant la maladie d’Alzheimer doit être discutée avec un médecin ou un professionnel de la santé. 

Alzheimer Precoce : 10 symptomes à reconnaitre

Si vous pensez développer une forme d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’informations sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer, retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal pour les personnes vivant avec une maladie neurocognitive, pour les proches aidants, les professionnels de la santé, les organismes, et les individus à la recherche de ressources et de services fiables et justes.

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La complexité des troubles neurocognitifs au Canada

La complexité des troubles neurocognitifs au Canada

 

Les troubles neurocognitifs représentent un défi majeur pour la santé publique au Canada et à l’échelle mondiale, touchant un nombre substantiel de personnes. Les études indiquent des disparités significatives liées à l’ethnicité, le sexe, le genre et l’âge. La compréhension de ces variations revêt une importance cruciale pour la prestation de soins optimaux.

En 2019, le Canada a institué une stratégie nationale sur les troubles neurocognitifs, visant à coordonner les efforts des gouvernements, des organisations et des communautés pour aborder ces troubles. Ainsi, cette initiative aspire à instaurer au Canada un environnement où les individus vivants avec des troubles neurocognitifs et leurs aidants sont pleinement valorisés et soutenus. Tout en favorisant une qualité de vie optimale et une prévention, compréhension et traitement efficaces.

Aujourd’hui au Canada, plus de 650 000 personnes vivent avec divers troubles neurocognitifs, suscitant des préoccupations croissantes. De fait, la Société Alzheimer du Canada incite à l’action. Le rapport cible la sensibilisation, l’amélioration des connaissances, la défense de l’accès à des soins adaptés, la promotion de l’inclusion, et l’encouragement à des changements concrets.

Le premier rapport a analysé les tendances actuelles et formulé des recommandations. Le deuxième se concentre sur des groupes spécifiques susceptibles de développer ces troubles. Par la suite, les futures études se pencheront sur l’impact économique des troubles neurocognitifs au Canada.

L’Étude Phare scrute en profondeur les multiples facettes des troubles neurocognitifs au Canada, mettant en lumière des sujets cruciaux tels que les prédispositions à l’Alzheimer, l’impact sur les peuples autochtones, la diversité raciale et ethnique des personnes concernées, les nuances liées aux différences de sexe et de genre, ainsi que les défis spécifiques des troubles neurocognitifs à début précoce. La promotion de l’inclusion demeure impérative pour toutes les personnes vivant avec un trouble neurocognitif.

Découvrez l’article ici

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Le 12 et 13 février prochains, la Société Alzheimer de Montréal organise un événement phare pour recueillir des fonds essentiels afin de soutenir ses initiatives cruciales en matière de prévention, de promotion de la santé, de sensibilisation, ainsi que les programmes et services dédiés aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif à Montréal. C’est une occasion unique de faire une réelle différence dans la vie de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, touchées par cette condition.

 

3 raisons de participer au Radiothon !

1. Soutien aux Actions de Prévention et de Promotion de la Santé :

La Société Alzheimer de Montréal s’engage activement dans des actions de prévention et de promotion de la santé, mais propose aussi de nombreux programmes et services aux personnes vivants avec la maladie d’Alzheimer mais aussi à leurs proches aidants et leurs familles ! En participant au Radiothon, vous contribuez directement à ces initiatives.

2. Sensibilisation à la Cause :

En unissant nos forces lors de cet événement, nous renforçons la sensibilisation autour des troubles neurocognitifs. Plus nous sommes nombreux à participer, plus nous pouvons diffuser le message et éduquer la communauté sur les réalités actuelles et les réalités à venir autour des troubles neurocognitifs

 

3. Soutien aux Programmes et Services Locaux :

Les fonds collectés lors du Radiothon seront directement investis dans les programmes et services offerts à Montréal. Cela inclut un éventail de ressources et de soutiens pour les personnes composant avec la maladie d’Alzheimer, ainsi que pour leurs proches et aidants.

 

Comment faire un don ?

Pour contribuer à cette noble cause, vous pouvez composer le (514) 846-3535 et effectuer votre don par téléphone. Vous pouvez aussi faire un don rapide en croisant nos bénévoles dans les métros : Square Victoria OACI, Jean-Talon, Berri-Quam, Honoré-Beaugrand et Lionel-Groulx. Si vous préférez une méthode en ligne, visitez le site de la Société Alzheimer de Montréal .

 

Rejoignez la mobilisation !

En participant au Radiothon les 12 et 13 février, vous rejoignez une communauté engagée. Chaque don, qu’il soit petit ou grand, fait une différence significative. Partagez cette information avec vos proches, sur les réseaux sociaux et encouragez votre réseau à se mobiliser pour cette cause qui touche de nombreuse famille à Montréal.

 

Ensemble, faisons une différence dans la vie de ceux qui vivent avec un trouble neurocognitif. Votre soutien compte !

Maladie d’Alzheimer: L’impact social mondial

Maladie d’Alzheimer: L’impact social mondial

ALZHEIMER IMPACT SOCIAL

La maladie d’Alzheimer : un impact social majeur

La maladie d’Alzheimer est bien plus qu’une simple perte de mémoire. Ce trouble neurocognitif représente un défi majeur pour notre société. Cette affection, qui touche des millions de personnes à travers le monde, transforme profondément la vie des individus et de leurs familles qui en sont impactés. 

Alors que nous cherchons à comprendre cette maladie, il est essentiel de reconnaître son impact significatif. Non seulement sur la santé mentale et physique des patients, mais aussi sur le tissu social et économique de nos communautés.  

Dans cet esprit, cet article vise à éclairer, avec compassion et perspicacité, l’ampleur de l’impact social de l’Alzheimer.  Nous valorisons aussi l’importance d’une action collective pour soutenir ceux qui sont touchés par cette condition.

Statistiques Clés sur l’Alzheimer 

Face à l’Alzheimer, nous sommes tous concernés, que ce soit directement ou indirectement. Les statistiques récentes démontrent une augmentation constante des cas d’Alzheimer. Cela reflète non seulement le vieillissement de la population, mais aussi l’amélioration des méthodes de diagnostic et la prévalence des troubles neurocognitifs chez les personnes âgées.

Derrière ces chiffres se cachent des histoires humaines, des défis quotidiens et des moments de résilience remarquables. En mettant en lumière ces réalités, nous espérons favoriser une meilleure compréhension de la maladie, en plus de renforcer le soutien apporté aux patients, à leurs familles et aux aidants.

À la Société Alzheimer de Montréal, nous avons pour objectif de créer un environnement où empathie, soins de pointe et respect des capacités de la personne guident nos actions et nos pensées pour offrir des services de qualité et adaptés aux besoins de ceux sont impactés par les conséquences de cette maladie. 

Voici 5 statistiques* sur la maladie d’Alzheimer au Québec en 2022-2023 : 

Avec le vieillissement de la population, ce sont 360 000 Québécois.es qui vivront avec un trouble neurocognitif d’ici 2050, une augmentation de 145% par rapport à 2020. 

En 2023, ce sont 170 000 Québécois.es qui vivront avec un trouble neurocognitif majeur (de type Alzheimer).

62% des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer sont des femmes.

Près de 50% des personnes vivant avec un trouble neurocognitif de type maladie d’Alzheimer reçoivent un diagnostic à un stade trop avancé de la maladie pour qu’il soit possible d’agir sur les facteurs de protection.

Pour chaque personne impactée par l’Alzheimer, il faut compter 1 à 3 proches aidants. Ceux-ci founissent en moyenne 26 heures de soins par semaine.

Ces statistiques mettent en lumière l’ampleur du défi que représente la maladie d’Alzheimer pour les individus, les familles et la société.

*Source: https://alzheimer.ca/federationquebecoise/sites/federationquebecoise/files/documents/FQSA%20Rapport%20d%27impact%202022-2023%20version%20web.pdf 


Impact sur les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer
 

L’impact de la maladie d’Alzheimer sur les individus est profond et multifacette. Cette maladie, caractérisée par un déclin progressif de la mémoire et d’autres fonctions cognitives, altère significativement la vie quotidienne des personnes diagnostiquées, mais aussi celle de leurs aidants.

Elle conduit souvent à une perte d’autonomie et à une dépendance croissante envers les aidants. Au-delà des symptômes cognitifs, les patients peuvent également éprouver des changements d’humeur, de comportement, et des difficultés dans les interactions sociales.

Cette réalité impacte non seulement leur bien-être et leur qualité de vie, mais affecte également leurs relations avec les proches et la communauté.  

Face à ces défis, l’accompagnement et le soutien adaptés sont cruciaux car, on peut ainsi maintenir le plus longtemps possible les capacités cognitives acquises, l’intégrité, l’autonomie et la dignité de ceux et celles qui composent avec cette maladie.
 

Conséquences pour les familles et les proches aidants 

Les familles et les aidants des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer sont confrontés à des défis uniques. Assumer le rôle d’aidant signifie souvent une charge de travail accrue, sans compter des responsabilités émotionnelles et physiques supplémentaires, et souvent, un stress financier. 

Les aidants doivent souvent jongler entre leurs obligations professionnelles, personnelles, et les soins requis par leur proche.  

Cette situation peut conduire à un épuisement, tant émotionnel que physique. Cela peut aussi accroître les risques de problèmes de santé mentale comme l’anxiété et la dépression. Malgré ces défis, nombreux sont ceux qui trouvent une force nouvelle et un sens profond dans leur rôle d’aidant.

Ils témoignent un dévouement remarquable dans les moments les plus difficiles.

À la Société Alzheimer de Montréal, de nombreux services s’adressent directement aux aidants. Que ce soit du soutien par les pairs lors des groupes de soutien, ou encore, des discussions enrichissantes grâce au Salon des échanges, et même un accompagnement adapté et une découverte de ses propres capacités lors des activités telles que l’art-thérapie et la réminiscence qui nous fait voyager dans le temps. Chaque activité est planifiée et réfléchie pour permettre à notre clientèle de bénéficier d’un moment agréable, enrichissant et adapté à ses capacités.
 

Répercussions socio-économiques de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer représente une charge socio-économique considérable pour la société. Les coûts associés à la prise en charge de cette maladie sont élevés, incluant les soins médicaux, l’assistance à long terme, et les pertes de productivité.  

Les systèmes de santé et les politiques publiques sont mis à rude épreuve pour répondre à la demande croissante de services et de soutien. De plus, la maladie a un impact indirect sur l’économie, puisque les aidants et les personnes diagnostiquées sont bien souvent des adultes actifs sur le marché du travail qui doivent adapter leur mode de vie à leur nouvelle réalité. Bien souvent, leurs activités professionnelles se voient diminuées, tout comme leurs activités personnelles. Il est clair que ces changements ont un impact sur la vie socio-économique de notre province et que cette situation nécessite une approche globale et soutenue pour mieux soutenir les familles touchées par la maladie d’Alzheimer, tant sur le plan individuel que collectif. 

Dans ce contexte, diverses initiatives et solutions émergent pour atténuer les répercussions de l’Alzheimer sur l’ensemble de la population. Les programmes de soutien et de soins adaptés aux besoins spécifiques des personnes diagnostiquées et de leurs familles croissent et sont de plus en plus accessibles.

Des avancées significatives dans la recherche offrent de nouvelles perspectives pour le traitement de l’Alzheimer détecté de façon hâtive et prévention des troubles neurocognitifs. L’ensemble des organismes qui offrent du soutien et du répit aux familles, en plus des initiatives gouvernementales jouent un rôle crucial dans la sensibilisation à la population. Bien sûr, à la Société Alzheimer de Montréal, les familles sont accueillies et orientées vers les meilleures ressources selon leurs besoins actuels. De nombreuses avenues leur sont proposées et plusieurs possibilités de répit sont offertes aux proches aidants.
 

L’Alzheimer : une question sociale qui mérite d’être mieux connue 

Alors que la maladie d’Alzheimer continue de toucher de plus en plus de familles à travers le monde, il est important de renforcer nos efforts collectifs pour y faire face.

Cette maladie n’est pas seulement un défi médical, mais aussi une question sociale qui exige compassion, compréhension et action concertée.

En travaillant ensemble, en soutenant la recherche, en partageant les connaissances et en offrant un soutien empathique, nous pouvons espérer améliorer significativement la vie de ceux qui sont confrontés à cette épreuve. 

D’ailleurs, il est intéressant de noter un tout nouveau plan d’action gouvernemental qui s’intitule La Fierté de Vieillir – Plan d’action gouvernemental 2024-2029. Ce plan démontre une approche plus vaste, concertée, coordonnée et renouvelée pour répondre aux enjeux du vieillissement de la population. Il vise à soutenir la réalisation de 102 actions portées par 34 ministères et organismes gouvernementaux partenaires, qui sont inscrites dans 12 axes d’intervention sur lesquels il est nécessaire d’agir pour concrétiser le vieillissement actif et améliorer les conditions de vie des personnes aînées. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Votre appui fait la différence !

Votre soutien peut faire une différence pour la cause de la maladie d’Alzheimer. En faisant un don, en partageant les informations sur cette maladie, ou en devenant bénévole, vous contribuez à un mouvement plus large de solidarité et de soutien.

Chaque geste, grand ou petit, aide à bâtir une communauté plus forte et plus informée, capable de fournir les soins et l’attention nécessaires à ceux qui en ont le plus besoin. Ensemble, nous pouvons faire face à l’Alzheimer avec espoir et détermination. 

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Qu’est-ce que le sommeil lent profond ?

Le sommeil lent profond correspond à une phase de notre sommeil  pendant laquelle notre cerveau élimine les déchets métaboliques. À titre d’exemple, plusieurs études avancent que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par une concentration de protéine bêta-amyloïde ou A-bêta qui empêche le transfert de signaux entre les neurones.  De fait, si ce temps de sommeil lent profond diminue, l’élimination des déchets est impactée.

L’étude de la chercheuse Andrée-Ann Baril, de l’Université de Montréal

L’étude démontre que la perte du sommeil lent profond pourrait accentuer le risque de développer des troubles neurocognitifs, notamment la maladie d’Alzheimer.

Cette étude, mené sur près de 250 sujets (de 60 ans et plus) a été réalisée en deux phases. Le sommeil de ces personnes fut analysé entre 1995 et 1998, puis entre 2001 et 2003. Par la suite, les signes de développement de troubles neurocognitifs ont été surveillés de près : une cinquantaine de cas ont été décelés pendant les 17 années de suivi réalisé. Ainsi, selon cette étude, “chaque déclin d’un pourcentage du temps de sommeil profond augmentait de 27 % le risque de démence.” Selon les chercheurs, ce sommeil profond serait donc un facteur de risque modifiable, c’est-à-dire qu’il est possible de minimiser le risque de développer une maladie cognitive en adoptant les bons comportements afin de préserver son sommeil.

La chercheuse Andrée-Ann Baril précise que cette association pourrait aussi être faite de l’autre sens, soit que la maladie d’Alzheimer pourrait aussi être responsable de cette perturbation de sommeil lent profond. Cette étude doit donc être considérée avec prudence.

De fait, les informations scientifiques actuelles suggèrent que la qualité du sommeil joue un rôle bénéfique dans le contexte des troubles neurocognitifs. Il est important de considérer l’importance de la bonne qualité du sommeil.

 

Améliorer la qualité de son sommeil grâce à la pratique d’activité physique

 La pratique d’activité physique régulière peut apporter des bienfaits significatifs à la qualité du sommeil. Cela permet une meilleure régulation du sommeil et une augmentation de la profondeur du sommeil. Cela permet aussi d’augmenter la quantité de sommeil long profond.

Par ailleurs, l’exercice physique régulier contribue à diminuer des émotions telles que le stress et l’anxiété, fréquemment observées dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

La Société Alzheimer de Montréal propose diverses activités sportives, toutes adaptées aux capacités individuelles et encadrées par des professionnels. Explorez nos services en consultant notre site web !

Sources : https://www.lechodelarivenord.ca/actualites/societe/597594/demence-attention-au-sommeil-lent-profond

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés

C’est au centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) que s’est déroulé un atelier collaboratif dont l’objectif est de concevoir des solutions pour préserver la santé cognitive des personnes âgées. Ce projet s’intéresse particulièrement à la mobilité, à la communication et à la cognition. Il met en avant la diversité des connaissances, le pouvoir d’action des communautés et surtout la cocréation.

Ainsi, le but est de développer des services et des programmes visant à accroître l’inclusion des aînés dans la communauté de Montréal, notamment dans le quartier de Côte-des-Neiges.

 

Collaborer pour créer une meilleure qualité de vie

Au cœur de cette démarche, les personnes âgées participantes partagent leurs visions et leurs expériences. Le volet de la cognition est supervisé par Sylvie Belleville, professeure au Département de psychologie de l’UdeM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale, en collaboration avec les chercheuses Nouha Ben Gaied, directrice de la Fondation Berthiaume-Du Tremblay, et Patricia Belchior, professeure à l’Université McGill.

L’objectif de cette approche est la promotion de la santé cérébrale des personnes âgées, de ce fait, les recherches sont directement faites avec la communauté, où chaque participant a une voix égale.

 

Des échanges créateurs d’idées et de bénéfices évidents

Durant cette rencontre, les personnes âgées ont partagé leurs souhaits en ce qui concerne les activités destinées à préserver leur santé cognitive. Un désir partagé a émergé : la possibilité d’accéder à davantage d’activités sociales qui favorisent la discussion et le débat.

Le quartier Côte-des-Neiges étant ethnoculturel, les participants ont exprimé un désir profond d’en apprendre davantage sur les autres cultures, d’explorer de nouveaux horizons, en apprenant de nouvelles langues et en partageant des recettes traditionnelles. Ces idées émergeantes permettront de créer des liens tout en stimulant les esprits.

Sylvie Belleville a souligné l’impact plus que positifs de ces idées, les qualifiant comme des “compte double”. En effet ces dernières enrichissent à la fois les relations sociales et l’intellect, donc agissent sur plus d’un facteur de protection de la santé cognitive à la fois.

Les partenaires communautaires, touchés par ces désirs sincères, prévoient de repenser leur programmation pour mieux refléter les besoins et les aspirations de ceux qu’ils servent.

 

Source : https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/10/20/aller-a-la-rencontre-des-aines-pour-favoriser-leur-sante-cognitive/

 

La proche aidance au Québec

La proche aidance au Québec

Le soutien invisible qui fait toute la différence, c’est la proche aidance !

En septembre, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec a publié une note d’information intitulée « Matière à réflexion : La proche aidance au Québec ». Cette publication met en lumière un sujet d’une importance croissante au Québec et ailleurs dans le monde : le rôle des proches aidants.

Pour rappel : les proches aidants soutiennent principalement des personnes âgées, et leurs responsabilités couvrent un large éventail de besoins (transport, aide aux soins personnel, aide aux travaux domestique, soutien émotionnel…)

 

 

Quelques chiffres sur la proche-aidance au Québec

  • En 2018, 21,1 % des personnes de 15 ans et plus étaient des proches aidants au Québec, soit près de 1,5 million de personnes, dont 57,5 % étaient des femmes.
  • La part des personnes âgées de 65 ans et plus pourrait s’élever à 25% en 2031. Les poids relatifs entre les moins de 20 ans et les plus de 65 ans suggérera qu’il y aura de moins en moins d’aidants et de plus en plus de personnes aidées.
  • Au Québec, en 2007, les soins informels dispensés par des aidants de plus de 45 ans équivalaient à près de 3,95 milliards de dollars. Sans leur contribution économique, le système de santé serait encore plus fragile.

 

Les proches aidants : Piliers de la société Québécoise

Avec le vieillissement de la population québécoise, le nombre de proches aidants tend à augmenter rapidement pour les années à venir. Ces personnes jouent un rôle essentiel pour les bénéficiaires de leurs soins mais aussi pour la société. En effet, ils aident à alléger le système de santé tout en contribuant à la qualité de vie de leurs proches. Ce rôle peut amener des défis de taille dans la vie des aidants en raison de la charge de travail supplémentaire et financière que ce rôle apporte.

 

Quel soutien pour les proches aidants au Québec ?

Le gouvernement québécois a mis en place des mesures pour reconnaitre ce rôle dans la société.

  • Notamment en 2020 avec la loi visant à reconnaitre et à soutenir les personnes proches aidantes.
  • L’année suivante, en 2021, le gouvernement adopte la politique nationale pour les personnes proches aidantes, le premier plan d’action gouvernemental en découle.
  • Des modifications à la Loi sur les normes du travail de 2018 permettent d’accorder plus de congés aux travailleurs ayant le statut de proche aidant.
  • Le gouvernement du Québec offre également un crédit d’impôt remboursable aux personnes remplissant les critères d’admissibilité, en remplacement du crédit d’impôt pour l’aidant naturel d’une personne majeure depuis 2020.

De plus, de nombreux services sont disponibles, comme des services psychosociaux, des organismes communautaires, des programmes financiers et des subventions. Des organisations telles que l’Appui proches aidants met à disposition des aidants, des lignes téléphoniques et diffuse à travers divers médias son offre de services. Ou encore, Proche aidance Québec qui joue un rôle clé dans la sensibilisation à la réalité des aidants, en regroupant 124 organismes communautaires dédiés à ce rôle.

 

La proche aidance à l’international

D’autres pays, tels que la France, l’Australie et le Royaume-Uni ou encore d’autres provinces du Canada ont adopté des mesures pour soutenir les proches aidants, comme des prestations d’assurances emploi, de la reconnaissance, des congés rémunérés, des régimes de congés remboursables, la création de nouveaux droits, et bien plus…

 

Pour conclure : les proches aidants sont les super-héros de l’ombre qui veillent en silence sur ceux qu’ils aident

Les proches aidants jouent un rôle crucial et souvent méconnu dans notre société, offrant un soutien inestimable à leurs proches, malgré les défis significatifs qu’ils rencontrent. Il est donc impératif de reconnaitre leur précieuse contribution, de leur apporter le soutien nécessaire, et de mettre en place des politiques visant à préserver leur bien-être.

 

Sources : https://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/fr/10192-matiere-a-reflexion

 

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

Mamie ou Papi vit avec la maladie d’Alzheimer. Comment trouver les bons mots pour parler de cette pathologie à votre enfant?
TiDoc’ est là pour vous aider! TiDoc’, c’est une docteure qui, accompagnée de son caméléon drôle et attachant Tifou, explique simplement et avec exactitude les pathologies en santé à travers un dessin animé et une collection de livres, entre autres.

Visionnez l’épisode sur la maladie d’Alzheimer
dès à présent:

 

Pourquoi parler de la maladie d’Alzheimer à vos enfants ?

Nos enfants sont témoins de problèmes de santé qui peuvent affecter les adultes qui les entourent. Cela peut créer de l’anxiété chez eux, surtout quand ils ne comprennent pas exactement ce qu’il se passe. Si le diagnostic est plus fréquent chez les personnes âgées, la maladie d’Alzheimer peut toucher les personnes de tous les âges. Il est donc important de bien la comprendre, qu’elle soit présente ou non dans l’entourage, car elle peut affecter la famille dans le futur et créer des incompréhensions (par exemple, “pourquoi mamie n’agit pas comme avant?”).

 

Image extraite de l’épisode La maladie d’Alzheimer de la série « Demande à TiDoc' ».

Le dessin animé TiDoc’

Demande à TiDoc’ est un dessin animé de 52 épisodes qui explique aux enfants de 6 à 8 ans les problèmes de santé tels que l’otite, la gastro-entérite, le cancer, la maladie Alzheimer, le TDAH etc. Les épisodes sont disponibles gratuitement sur TFO.

Image extraite de l’épisode « C’est quoi la maladie d’Alzheimer? » de la série « Demande à TiDoc' ».

L’univers TiDoc’, c’est quoi ?

TiDoc’ est bien plus qu’un simple dessin animé. Sa mission consiste à ÉDUQUER en utilisant l’information médicale certifiée et validée par un comité scientifique; à RASSURER les enfants et leurs parents sur différents problèmes de santé; à PROMOUVOIR les bonnes pratiques de santé; et à INSPIRER les enfants à s’intéresser aux métiers du milieu médical. TiDoc’ est une création de Gala Prod.

Découvrez l’Univers TiDoc’ :

 Pour en savoir plus : www.tidoc.ca

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

 

Un accueil chaleureux et dévoué

Imaginez-vous entrant dans notre établissement, où chaque membre du personnel est chaleureux, bienveillant et dévoué à offrir un soutien attentionné aux résidents, aux proches aidants et à l’ensemble de la famille. Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et empathiques, spécialement formés pour travailler avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Chaque jour, notre équipe s’engage à offrir un environnement sûr et réconfortant pour chaque résident.

 

Le parcours inspirant de Marc, préposé aux résidents – une approche centrée sur les besoins individuels

Laissez-moi vous présenter le parcours inspirant d’un préposé aux résidents auprès d’un de nos résidents atteint de la maladie d’Alzheimer. Notre préposé, Marc, a développé une relation étroite avec le résident dont il s’occupe, Monsieur Dupont. Au fil du temps, et grâce à l’histoire de vie de M. Dupont, document détaillant ses préférences, ses intérêts et ses habitudes, Marc a appris à connaître ce dernier et a créé une connexion spéciale entre eux.

Au lieu de se concentrer uniquement sur les tâches de base, Marc accorde une attention particulière aux besoins spécifiques de Monsieur Dupont. Il utilise des techniques de communication non verbale adaptées à la progression de la maladie afin d’établir une connexion et un lien de confiance avec lui. Marc sait que même si les mots peuvent s’effacer de la mémoire de Monsieur Dupont, les émotions et les sensations demeurent. Ainsi, il veille à ce que chaque interaction avec Monsieur Dupont soit empreinte de compassion et de respect.

 

Des activités personnalisées pour stimuler la mémoire – À quoi ressemble une semaine typique ?

Pour stimuler la mémoire de Monsieur Dupont, Marc utilise des activités occupationnelles personnalisées. Il lui propose des jeux de mémoire, des puzzles et des activités sensorielles qui suscitent l’intérêt et l’engagement de Monsieur Dupont. Ces activités stimulent non seulement sa cognition, mais lui procurent également un sentiment d’accomplissement et de plaisir.

 

Un personnel attentionné pour un environnement sécuritaire – Ce qui nous distingue ? Notre approche

Le personnel attentionné de la résidence Selena est une source de réconfort pour Monsieur Dupont. Il sait qu’il peut compter sur eux pour lui offrir un environnement sécuritaire où il peut se sentir chez lui, comme à la maison. Les sourires, les mots encourageants et les gestes bienveillants font partie intégrante de l’approche de notre personnel. Grâce à leur présence rassurante, Monsieur Dupont perçoit un sentiment de sécurité qui allège ses inquiétudes, son anxiété et ses angoisses.

 

Améliorer la qualité de vie grâce à une approche globale

Le parcours de Marc, notre préposé, illustre parfaitement notre approche axée sur le résident à la résidence Selena. En combinant des soins de qualité, des activités occupationnelles personnalisées et une stimulation adaptée, nous visons à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.

 

Résidence Selena – Un quotidien plus léger et empreint de compassion

Chez Selena, nous sommes fiers de pouvoir compter sur du personnel attentionné et compétent. Chaque résident de la résidence Selena bénéficie dès lors d’un quotidien plus léger et empreint de compassion. Pour plus de renseignements sur la résidence Selena, rendez-vous sur notre site web www.residenceselena.com ou contactez-nous au 514-213-7816.

   

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

 

 

Une Danse vers l’Avenir

 

Les travaux des Docteurs Louis Bherer et Manuel Montero-Odasso, dans une collaboration harmonieuse, ont conduit à des résultats fascinants. L’étude[1] a porté sur 175 personnes âgées de 60 à 85 ans présentant un trouble cognitif léger. Les participants ont suivi un programme d’activité physique et d’entraînement cognitif trois fois par semaine pendant 6 mois. Les résultats sont prometteurs : la combinaison de l’exercice physique et de la stimulation cognitive a montré des améliorations significatives dans la santé cognitive des participants. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour ralentir la progression vers des troubles neurocognitifs majeurs.

 

 

L’Art du Mouvement

C’est dans ce contexte que la danse-thérapie[2] entre en scène. En effet, une autre forme d’intervention innovante qui mérite notre attention. Ce qui rend la danse-thérapie vraiment exceptionnelle, c’est sa capacité à toucher chaque aspect de l’être humain. Des mouvements physiques qui améliorent la coordination aux expressions émotionnelles qui parlent sans mots, la danse-thérapie ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension de nous-mêmes et des autres.

La danse-thérapie nous rappelle que l’art et le mouvement sont des catalyseurs puissants pour la guérison. Alors que la recherche progresse et que de nouvelles avenues s’ouvrent, nous sommes invités à reconnaître le potentiel de la danse-thérapie dans notre quête d’une meilleure santé cognitive et émotionnelle.

 

De la danse-thérapie gratuite

Découvrez la Danse Créative avec les Grands Ballets Canadiens, offerte à la Société Alzheimer de Montréal.

Une opportunité gratuite ouverte à tous, sans expérience préalable nécessaire.

Rejoignez-nous pour libérer votre créativité et profiter des bienfaits physiques.

Pour plus d’infos et inscription : 514 369-0800 | [email protected].

 

[1] https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/08/17/une-etude-porteuse-d-espoir-pour-les-personnes-qui-ont-un-trouble-cognitif-leger/

[2] https://www.lapresse.ca/societe/2023-08-20/danse-therapie/la-danse-qui-fait-du-bien.php?redirectedFrom=https%253A%252F%252Fplus.lapresse.ca%252Fscreens%252Fc6b2a127-3d23-4c70-9bce-751e8658c70e%25257C_0.html

 

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

Pour les proches et les aidants, il peut être difficile d’établir ou de maintenir une communication avec leurs êtres chers vivant avec la maladie d’Alzheimer. Toutefois, en comprenant la façon dont la communication s’altère tout au long de la maladie, il est possible de s’adapter pour conserver une bonne communication avec l’être cher.

Comment les troubles neurocognitifs affectent-ils la communication ?

Les troubles neurocognitifs altèrent les capacités d’expression et de compréhension, les relations sociales deviennent souvent plus complexes pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, en particulier lorsque la communication verbale est affectée. Les symptômes suivants sont fréquemment observés :

  • Difficulté à trouver ses mots
  • Créer de nouveaux mots pour remplacer ceux qui ont été oubliés
  • Répéter un mot ou une phrase (aussi connu sous le nom « persévération »)
  • Difficulté à organiser des mots pour former des phrases logiques
  • Jurer ou utiliser un langage offensant
  • Revenir à sa langue maternelle
  • Parler moins que d’habitude

Il est important de noter que même dans les premiers stades, votre proche peut avoir des hauts et des bas, et présenter des troubles du langage. Ces variations peuvent dépendre de facteurs externes (tels que la qualité du sommeil, le niveau de stress, d’autres problèmes médicaux, etc.) Cela peut, parfois, entraîner des difficultés lors des conversations avec la personne aidée.

Comment communiquer avec les personnes vivant avec un trouble neurocognitif ?

Les personnes composant avec un trouble neurocognitif peuvent éprouver des difficultés à trouver leurs mots, à former des phrases et à comprendre les informations qui leur sont communiquées. Elles peuvent également répéter des mots ou des phrases et utiliser un langage offensant alors qu’elles ne l’auraient jamais fait auparavant. En utilisant ces quelques conseils, vous pourrez mieux capter l’attention de la personne aidée et ainsi faciliter le contact :

Établir un lien émotionnel :

  • Qu’est-ce qu’elle aime ? Identifiez ses centres d’intérêts et utilisez-les pour orienter vos conversations et suggestions d’activités.
  • Mettez l’accent sur ses compétences et capacités actuelles plutôt que de vous focaliser sur ce qu’elle ne peut plus faire.
  • Lorsqu’elle doit faire un choix, proposez quelques options qui correspondent à ce qu’elle aime.

Limiter les distractions

  • Repérez les éléments visuels ou sonores qui pourraient la distraire et essayez de les réduire.
  • Parlez d’une seule chose à la fois.
  • Tenez compte de tout problème de vision ou d’ouïe qu’elle pourrait avoir.
  • Établissez un contact visuel pour capter son attention.

Faites face à la personne

  • Évitez de lui parler si vous n’êtes pas dans son champ de vision.
  • Parlez lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes.
  • Utilisez le langage corporel, faites des gestes bienveillants pour appuyer vos dires.

Soyez flexible

  • Les capacités de la personne peuvent varier d’un jour à l’autre. Prenez donc le temps d’évaluer son état émotionnel au début de chaque conversation.
  • Soyez attentif aux changements de comportement et au langage corporel qui peuvent indiquer son état émotionnel et adaptez votre approche en conséquence.
  • Lorsque la communication verbale n’est pas possible, tentez de stimuler les autres sens, comme le toucher, l’ouïe ou l’odorat pour communiquer.

Attitude positive

  • Soyez conscients du ton de voix et du langage que vous employez. Tentez de vous adapter à la personne plutôt que l’inverse.
  • Acceptez plutôt que de corriger. Ignorez les erreurs et encouragez la personne aidée dans ses efforts.
  • Prenez du recul quand vous en ressentez le besoin.

Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé.  Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé. C’est pourquoi, nous proposons également des groupes de soutiens hebdomadaires destinés aux proches de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif qui prennent soin de celles-ci sur place ou à distance.

Rejoignez-nous pour partager vos expériences et trouver un soutien essentiel dans votre rôle d’aidant.

La musicothérapie : la musique comme thérapie

La musicothérapie : la musique comme thérapie

Bien qu’il n’existe pas de remède pour la maladie d’Alzheimer, de nombreuses approches thérapeutiques sont utilisées pour aider les personnes vivant avec la maladie à gérer leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie. Parmi ces approches, la musicothérapie se distingue comme une méthode efficace et bénéfique pour les personnes souffrant de troubles neurocognitifs.


La musique et la mémoire dansent ensemble, tissant un lien mystérieux et profond. Pour les personnes devant composer avec la maladie d’Alzheimer, la musique peut évoquer des souvenirs émotionnels profonds quand les mots se font timides. Voici quelques-uns des principaux bienfaits de la musicothérapie pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

 

  • Stimule les souvenirs : La musique a le pouvoir de raviver des souvenirs et des émotions profondes, elle permet aux personnes qui doivent composer avec la maladie de retrouver des moments de leur vie passée en écoutant des chansons familières. Dans cette symphonie retrouvée, la communication s’épanouit, l’anxiété se dissipe et l’humeur s’égaie.
  • La cognition s’illumine : La musicothérapie a été associée à des améliorations cognitives chez les patients diagnostiqués. Les études révèlent que la musicothérapie éclaire la cognition des patients vivant avec la maladie d’Alzheimer. La musique stimule le cerveau, faisant briller la mémoire, l’attention et les facultés de raisonnement.
  • Réduit l’anxiété et le stress : Les personnes souffrant de troubles neurocognitifs sont souvent sujettes à l’anxiété et au stress. La musicothérapie crée un havre de paix où les personnes se réfugient, bercées par une mélodie réconfortante. Cela peut réduire l’agitation, améliorer le sommeil et favoriser un état de calme et de tranquillité.
  • Encourage l’expression émotionnelle : La musique permet d’exprimer des émotions de manière non verbale. Même lorsque les mots se retirent, la musique se dresse comme une alliée puissante, capable de transmettre les émotions les plus profondes. Cela peut renforcer les liens sociaux, améliorer l’estime de soi et favoriser l’interaction avec les autres. 


À travers la musique, les notes deviennent des trésors de mémoire, des portes ouvertes vers le passé.  À la société Alzheimer de Montréal, nous offrons des programmes et services adaptés qui sauront combler tous les besoins : découvrez la danse créative ! Ce service de danse qui associe le mouvement et la musicothérapie est désormais disponible à la Société, pour tous ceux qui souhaitent explorer leur potentiel créatif tout en profitant des bienfaits de l’activité physique. 

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