Neurologue, Neurospychologue, Centre d’études sur le vieillissement de l’Université McGill, Institut universitaire en santé mentale Douglas, Professeur adjoint – Université McGill Département de neurologie et de neurochirurgie, Faculté de médecine
Le facteur humain est essentiel dans nos interventions. Un bon diagnostic permet de bien accompagner la famille et de discuter du futur et des services disponibles. La recherche avance rapidement. Avec les biomarqueurs, la détection précoce de la maladie d’Alzheimer est maintenant possible.
Connaissez-vous les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer?
Consultez notre fiche démontrant 10 signes précurseurs en cliquant ici.
Apprenez-en plus sur les facteurs de risque et la réduction de ceux-ci à travers la campagne d’Alzheimer’s Disease International Never too early, never too late. Cliquez ici pour en savoir plus.
Lorsque le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est posé, il est important de planifier l’avenir. Consultez cet article de la Société Alzheimer du Canada.
Proche aidante
L’impact positif d’un réseau d’aide autour de l’aidant et de l’aidé permet à chaque personne de bénéficier d’un moment de répit et d’entraide. Être bien accompagné et recevoir des soins et des services de pointe allège les conséquences personnelles et sociales liées à la maladie.
Plusieurs ressources sont à votre disposition, découvrez-en quelques-unes ci-dessous :
Gériatre et interniste, CHUM, Présidente sortante de la Société Québécoise de Gériatrie, Responsable clinique cognition, CHUM
Au-delà de poser un diagnostic, être gériatre signifie aussi accompagner les patients et leur famille pour tous les enjeux qui peuvent suivre le diagnostic. Le souci du bien-être de la personne et de ceux qui l’entourent est au cœur de notre approche.
L’approche multidisciplinaire est aussi centrale que le travail du gériatre. Un diagnostic de trouble neurocognitif comme la maladie d’Alzheimer est une nouvelle qui peut être empreinte d’émotion. Patients et proches ont souvent besoin d’accompagnement dès les premiers moments. Grâce à l’intervention d’un infirmier, d’un travailleur social, d’un ergothérapeute ou d’autres intervenants, qui travaillent de concert avec le médecin, les patients et leur famille peuvent obtenir des soins et des services pour bien les soutenir.
Neurologue Cognitif, Créateur de l’évaluation cognitive MoCA (Montreal Cognitive Assessment)
Plus de 40 millions de personnes dans le monde ne sont pas diagnostiquées et vivent avec un trouble neurocognitif. [Source]
L’évaluation cognitive MoCA permet de détecter de façon précoce les troubles neurocognitifs et est la plus recommandée actuellement pour détecter le plus tôt possible les troubles neurocognitifs. Votre médecin de famille est le meilleur allié dans cette situation et saura vous rassurer quant à votre santé cognitive et demander d’autres investigations, le cas échéant.
Une nouvelle évaluation cognitive est maintenant disponible pour faire une autoévaluation: XpressO MoCA. Pour plus d’information, visitez le http://mocaclinic.ca/.
Jeune proche aidante
« La maladie d’Alzheimer nous a rapprochés d’une façon que je n’aurais pas cru possible. La musique est l’un des moyens que nous avons choisi de privilégier afin de connecter l’un avec l’autre. Elle revêt une grande importance dans nos vies et nous permet de se retrouver, de se comprendre et de communiquer. Bien que le rôle de proche aidante ne soit pas facile tous les jours, je peux maintenant dire que l’arrivée de l’Alzheimer dans nos vies m’a permis de me rapprocher de mon père et je partage avec lui des moments précieux! »
À la Société Alzheimer de Montréal, nous offrons divers groupes de soutien pour offrir un accompagnement personnalisé aux aidants et aux aidés. De plus, nos nombreuses activités proposées en dyades permettent de partager un moment agréable et empreint de douceur tant pour l’aidant que pour l’aidé.
Découvrez notre programmation en cliquant ici.
Neuropsychologue, Professeur titulaire, Département de médecine Université de Montréal, Chercheur et directeur du Centre ÉPIC, Institut de Cardiologie de Montréal, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Selon l’étude SYNERGIC réalisée en collaboration avec 5 universités à travers le Canada, l’adoption de saines habitudes de vie pourrait retarder de 30% l’apparition de troubles neurocognitifs.
Agir sur les facteurs de risques modifiables, c’est se redonner du pouvoir sur sa santé. D’ailleurs, l’étude recommande une combinaison de séances d’activité physique et d’entraînement cognitif trois fois par semaine pour voir un ralentissement de la progression vers les troubles neurocognitifs.
Apprenez-en plus sur les facteurs de risques modifiables en cliquant ici.
Favorisant une approche centrée sur la personne, la famille apprécie les nombreuses activités de stimulation et de répit offertes par le Centre d’activités permanent de la Société Alzheimer de Montréal.
L’accompagnement d’une personne vivant avec l’Alzheimer présente plusieurs défis. Pour la famille Sawaya, l’implication de tous les membres apporte beaucoup d’espoir, de soutien et de positivisme.
Apprenez-en plus sur les activités offertes par la Société Alzheimer de Montréal en cliquant ici.
Éducatrice spécialisée en activité physique pour les aînés
Les saines habitudes de vie font partie intégrante d’une vie riche et équilibrée. L’activité physique adaptée aux aînés est au cœur d’une approche centrée sur la personne. Pour que l’activité physique puisse s’intégrer aux habitudes de vie, elle doit être bien adaptée aux capacités de chacun. Faites en sorte que l’aspect ludique soit au coeur de votre choix d’activité!
Infirmière clinicienne, Spécialiste en troubles neurocognitifs, Formatrice et mentor clinique CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal
Afin de répondre à la croissance des troubles neurocognitifs majeurs et à la maladie d’Alzheimer, le gouvernement du Québec a adopté une stratégie appelée le Plan ministériel sur la maladie d’Alzheimer et les TNCM (troubles neurocognitifs majeurs).
Dans le cadre de ce Plan et à travers la province, des personnes-ressources comme Madame Sigouin s’impliquent auprès de leurs collègues professionnels de la santé pour rehausser leur compréhension et leurs connaissances des TNCM.
Elles deviennent des mentors cliniques pour les équipes soignantes en leur exposant les données probantes et en leur démontrant les meilleures pratiques de soins et d’accompagnement en TNCM.
Ces mentors deviennent des alliés pour les personnes vivant avec un TNCM et leurs proches, car ils augmentent la qualité des soins, l’efficacité des services aux usagers et la collaboration entre tous les acteurs communautaires et publics impliqués dans leurs parcours.
Consultez le Plan ministériel sur les Troubles neurocognitifs majeurs en cliquant ici.
Facteurs de risque modifiables qui augmentent l’apparition d’un trouble neurocognitif
Faites un don et financez des projets afin de soutenir les montréalais touchés par la maladie.
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Crédit photo : benoitlegault.ca – Tous droits réservés © Société Alzheimer de Montréal