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La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

 

Un accueil chaleureux et dévoué

Imaginez-vous entrant dans notre établissement, où chaque membre du personnel est chaleureux, bienveillant et dévoué à offrir un soutien attentionné aux résidents, aux proches aidants et à l’ensemble de la famille. Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et empathiques, spécialement formés pour travailler avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Chaque jour, notre équipe s’engage à offrir un environnement sûr et réconfortant pour chaque résident.

 

Le parcours inspirant de Marc, préposé aux résidents – une approche centrée sur les besoins individuels

Laissez-moi vous présenter le parcours inspirant d’un préposé aux résidents auprès d’un de nos résidents atteint de la maladie d’Alzheimer. Notre préposé, Marc, a développé une relation étroite avec le résident dont il s’occupe, Monsieur Dupont. Au fil du temps, et grâce à l’histoire de vie de M. Dupont, document détaillant ses préférences, ses intérêts et ses habitudes, Marc a appris à connaître ce dernier et a créé une connexion spéciale entre eux.

Au lieu de se concentrer uniquement sur les tâches de base, Marc accorde une attention particulière aux besoins spécifiques de Monsieur Dupont. Il utilise des techniques de communication non verbale adaptées à la progression de la maladie afin d’établir une connexion et un lien de confiance avec lui. Marc sait que même si les mots peuvent s’effacer de la mémoire de Monsieur Dupont, les émotions et les sensations demeurent. Ainsi, il veille à ce que chaque interaction avec Monsieur Dupont soit empreinte de compassion et de respect.

 

Des activités personnalisées pour stimuler la mémoire – À quoi ressemble une semaine typique ?

Pour stimuler la mémoire de Monsieur Dupont, Marc utilise des activités occupationnelles personnalisées. Il lui propose des jeux de mémoire, des puzzles et des activités sensorielles qui suscitent l’intérêt et l’engagement de Monsieur Dupont. Ces activités stimulent non seulement sa cognition, mais lui procurent également un sentiment d’accomplissement et de plaisir.

 

Un personnel attentionné pour un environnement sécuritaire – Ce qui nous distingue ? Notre approche

Le personnel attentionné de la résidence Selena est une source de réconfort pour Monsieur Dupont. Il sait qu’il peut compter sur eux pour lui offrir un environnement sécuritaire où il peut se sentir chez lui, comme à la maison. Les sourires, les mots encourageants et les gestes bienveillants font partie intégrante de l’approche de notre personnel. Grâce à leur présence rassurante, Monsieur Dupont perçoit un sentiment de sécurité qui allège ses inquiétudes, son anxiété et ses angoisses.

 

Améliorer la qualité de vie grâce à une approche globale

Le parcours de Marc, notre préposé, illustre parfaitement notre approche axée sur le résident à la résidence Selena. En combinant des soins de qualité, des activités occupationnelles personnalisées et une stimulation adaptée, nous visons à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.

 

Résidence Selena – Un quotidien plus léger et empreint de compassion

Chez Selena, nous sommes fiers de pouvoir compter sur du personnel attentionné et compétent. Chaque résident de la résidence Selena bénéficie dès lors d’un quotidien plus léger et empreint de compassion. Pour plus de renseignements sur la résidence Selena, rendez-vous sur notre site web www.residenceselena.com ou contactez-nous au 514-213-7816.

   

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

 

 

Une Danse vers l’Avenir

 

Les travaux des Docteurs Louis Bherer et Manuel Montero-Odasso, dans une collaboration harmonieuse, ont conduit à des résultats fascinants. L’étude[1] a porté sur 175 personnes âgées de 60 à 85 ans présentant un trouble cognitif léger. Les participants ont suivi un programme d’activité physique et d’entraînement cognitif trois fois par semaine pendant 6 mois. Les résultats sont prometteurs : la combinaison de l’exercice physique et de la stimulation cognitive a montré des améliorations significatives dans la santé cognitive des participants. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour ralentir la progression vers des troubles neurocognitifs majeurs.

 

 

L’Art du Mouvement

C’est dans ce contexte que la danse-thérapie[2] entre en scène. En effet, une autre forme d’intervention innovante qui mérite notre attention. Ce qui rend la danse-thérapie vraiment exceptionnelle, c’est sa capacité à toucher chaque aspect de l’être humain. Des mouvements physiques qui améliorent la coordination aux expressions émotionnelles qui parlent sans mots, la danse-thérapie ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension de nous-mêmes et des autres.

La danse-thérapie nous rappelle que l’art et le mouvement sont des catalyseurs puissants pour la guérison. Alors que la recherche progresse et que de nouvelles avenues s’ouvrent, nous sommes invités à reconnaître le potentiel de la danse-thérapie dans notre quête d’une meilleure santé cognitive et émotionnelle.

 

De la danse-thérapie gratuite

Découvrez la Danse Créative avec les Grands Ballets Canadiens, offerte à la Société Alzheimer de Montréal.

Une opportunité gratuite ouverte à tous, sans expérience préalable nécessaire.

Rejoignez-nous pour libérer votre créativité et profiter des bienfaits physiques.

Pour plus d’infos et inscription : 514 369-0800 | [email protected].

 

[1] https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/08/17/une-etude-porteuse-d-espoir-pour-les-personnes-qui-ont-un-trouble-cognitif-leger/

[2] https://www.lapresse.ca/societe/2023-08-20/danse-therapie/la-danse-qui-fait-du-bien.php?redirectedFrom=https%253A%252F%252Fplus.lapresse.ca%252Fscreens%252Fc6b2a127-3d23-4c70-9bce-751e8658c70e%25257C_0.html

 

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

Pour les proches et les aidants, il peut être difficile d’établir ou de maintenir une communication avec leurs êtres chers vivant avec la maladie d’Alzheimer. Toutefois, en comprenant la façon dont la communication s’altère tout au long de la maladie, il est possible de s’adapter pour conserver une bonne communication avec l’être cher.

Comment les troubles neurocognitifs affectent-ils la communication ?

Les troubles neurocognitifs altèrent les capacités d’expression et de compréhension, les relations sociales deviennent souvent plus complexes pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, en particulier lorsque la communication verbale est affectée. Les symptômes suivants sont fréquemment observés :

  • Difficulté à trouver ses mots
  • Créer de nouveaux mots pour remplacer ceux qui ont été oubliés
  • Répéter un mot ou une phrase (aussi connu sous le nom « persévération »)
  • Difficulté à organiser des mots pour former des phrases logiques
  • Jurer ou utiliser un langage offensant
  • Revenir à sa langue maternelle
  • Parler moins que d’habitude

Il est important de noter que même dans les premiers stades, votre proche peut avoir des hauts et des bas, et présenter des troubles du langage. Ces variations peuvent dépendre de facteurs externes (tels que la qualité du sommeil, le niveau de stress, d’autres problèmes médicaux, etc.) Cela peut, parfois, entraîner des difficultés lors des conversations avec la personne aidée.

Comment communiquer avec les personnes vivant avec un trouble neurocognitif ?

Les personnes composant avec un trouble neurocognitif peuvent éprouver des difficultés à trouver leurs mots, à former des phrases et à comprendre les informations qui leur sont communiquées. Elles peuvent également répéter des mots ou des phrases et utiliser un langage offensant alors qu’elles ne l’auraient jamais fait auparavant. En utilisant ces quelques conseils, vous pourrez mieux capter l’attention de la personne aidée et ainsi faciliter le contact :

Établir un lien émotionnel :

  • Qu’est-ce qu’elle aime ? Identifiez ses centres d’intérêts et utilisez-les pour orienter vos conversations et suggestions d’activités.
  • Mettez l’accent sur ses compétences et capacités actuelles plutôt que de vous focaliser sur ce qu’elle ne peut plus faire.
  • Lorsqu’elle doit faire un choix, proposez quelques options qui correspondent à ce qu’elle aime.

Limiter les distractions

  • Repérez les éléments visuels ou sonores qui pourraient la distraire et essayez de les réduire.
  • Parlez d’une seule chose à la fois.
  • Tenez compte de tout problème de vision ou d’ouïe qu’elle pourrait avoir.
  • Établissez un contact visuel pour capter son attention.

Faites face à la personne

  • Évitez de lui parler si vous n’êtes pas dans son champ de vision.
  • Parlez lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes.
  • Utilisez le langage corporel, faites des gestes bienveillants pour appuyer vos dires.

Soyez flexible

  • Les capacités de la personne peuvent varier d’un jour à l’autre. Prenez donc le temps d’évaluer son état émotionnel au début de chaque conversation.
  • Soyez attentif aux changements de comportement et au langage corporel qui peuvent indiquer son état émotionnel et adaptez votre approche en conséquence.
  • Lorsque la communication verbale n’est pas possible, tentez de stimuler les autres sens, comme le toucher, l’ouïe ou l’odorat pour communiquer.

Attitude positive

  • Soyez conscients du ton de voix et du langage que vous employez. Tentez de vous adapter à la personne plutôt que l’inverse.
  • Acceptez plutôt que de corriger. Ignorez les erreurs et encouragez la personne aidée dans ses efforts.
  • Prenez du recul quand vous en ressentez le besoin.

Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé.  Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé. C’est pourquoi, nous proposons également des groupes de soutiens hebdomadaires destinés aux proches de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif qui prennent soin de celles-ci sur place ou à distance.

Rejoignez-nous pour partager vos expériences et trouver un soutien essentiel dans votre rôle d’aidant.

La musicothérapie : la musique comme thérapie

La musicothérapie : la musique comme thérapie

Bien qu’il n’existe pas de remède pour la maladie d’Alzheimer, de nombreuses approches thérapeutiques sont utilisées pour aider les personnes vivant avec la maladie à gérer leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie. Parmi ces approches, la musicothérapie se distingue comme une méthode efficace et bénéfique pour les personnes souffrant de troubles neurocognitifs.


La musique et la mémoire dansent ensemble, tissant un lien mystérieux et profond. Pour les personnes devant composer avec la maladie d’Alzheimer, la musique peut évoquer des souvenirs émotionnels profonds quand les mots se font timides. Voici quelques-uns des principaux bienfaits de la musicothérapie pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

 

  • Stimule les souvenirs : La musique a le pouvoir de raviver des souvenirs et des émotions profondes, elle permet aux personnes qui doivent composer avec la maladie de retrouver des moments de leur vie passée en écoutant des chansons familières. Dans cette symphonie retrouvée, la communication s’épanouit, l’anxiété se dissipe et l’humeur s’égaie.
  • La cognition s’illumine : La musicothérapie a été associée à des améliorations cognitives chez les patients diagnostiqués. Les études révèlent que la musicothérapie éclaire la cognition des patients vivant avec la maladie d’Alzheimer. La musique stimule le cerveau, faisant briller la mémoire, l’attention et les facultés de raisonnement.
  • Réduit l’anxiété et le stress : Les personnes souffrant de troubles neurocognitifs sont souvent sujettes à l’anxiété et au stress. La musicothérapie crée un havre de paix où les personnes se réfugient, bercées par une mélodie réconfortante. Cela peut réduire l’agitation, améliorer le sommeil et favoriser un état de calme et de tranquillité.
  • Encourage l’expression émotionnelle : La musique permet d’exprimer des émotions de manière non verbale. Même lorsque les mots se retirent, la musique se dresse comme une alliée puissante, capable de transmettre les émotions les plus profondes. Cela peut renforcer les liens sociaux, améliorer l’estime de soi et favoriser l’interaction avec les autres. 


À travers la musique, les notes deviennent des trésors de mémoire, des portes ouvertes vers le passé.  À la société Alzheimer de Montréal, nous offrons des programmes et services adaptés qui sauront combler tous les besoins : découvrez la danse créative ! Ce service de danse qui associe le mouvement et la musicothérapie est désormais disponible à la Société, pour tous ceux qui souhaitent explorer leur potentiel créatif tout en profitant des bienfaits de l’activité physique. 

En savoir plus 

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Le dimanche 28 mai 2023, le parc Sir-George-Étienne-Cartier a été le théâtre d’une mobilisation exceptionnelle en faveur de la lutte contre les troubles neurocognitifs et la maladie d’Alzheimer. La 19e édition de la Marche pour l’Alzheimer IG Gestion de Patrimoine de Montréal, a rassemblé plus de 350 personnes déterminées à faire une grande différence. Ce rassemblement mémorable a été un véritable succès grâce à votre présence et votre générosité.

Un accueil captivant

Les activités prévues pour tous ont ajouté une dimension festive et artistique à la marche. Le Chœur des Anges a envoûté la foule avec ses performances musicales. Leurs voix harmonieuses ont accompagné les marcheurs tout au long du parcours, créant une atmosphère inspirante et solidaire.

Lisa, jongleuse talentueuse des Productions Circaz, a émerveillé petits et grands avec ses prouesses artistiques. Ses jongleries magistrales ont transporté les participants dans un univers fascinant, apportant une touche de spectacle et de créativité à la Marche.

Il était une fois…

La tente de lecture de Littératie Ensemble a été un véritable lieu d’imagination pour tous. Les enfants et les adultes se sont plongés dans des livres, partageant des moments de lecture enrichissants. Cette animation a offert une pause culturelle et éducative, renforçant ainsi le lien entre la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer et le pouvoir des mots.

Un départ en forme

Avant le top départ de la marche, Karine Larose de Nautilus Plus a animé des échauffements dynamiques pour préparer les marcheurs physiquement et mentalement. Son énergie communicative et son expertise en tant que kinésiologue ont motivé tous les participants.

Mission réussie !

 « Nous étions plus de 350 marcheurs dimanche dernier pour notre marche d’un peu plus de 3 km dans les rues de Montréal. En plus de profiter de l’occasion pour sociabiliser et faire de l’exercice, deux actions bénéfiques pour notre réserve cognitive, notre mobilisation a également permis de recueillir des dons qui seront utilisés pour offrir des services de qualité aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif et à leurs familles. », déclare Jeane Day, Directrice Générale à la Société Alzheimer de Montréal.

Ensemble, nous avons atteint un résultat extraordinaire en collectant plus de 105 000 $. Cette somme impressionnante témoigne de votre engagement fidèle pour la cause de l’Alzheimer. Chaque dollar amassé contribuera à soutenir nos programmes et service, ainsi qu’à la sensibilisation et qu’à la recherche visant à améliorer la vie des personnes vivant avec la maladie.

Un grand MERCI ! 

L’énergie qui a envahi le parc ce jour-là était tout simplement remarquable ! La Société Alzheimer de Montréal tient à exprimer sa profonde gratitude envers les marcheurs, les bénévoles et ses partenaires qui ont participé à cet événement rassembleur.

Nous tenons à rappeler à tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution à cette noble cause que la plateforme de dons reste ouverte jusqu’en septembre. Votre soutien financier est précieux et contribuera à faire avancer la recherche et à sensibiliser davantage l’ensemble de la société aux troubles neurocognitifs et à la maladie d’Alzheimer.

Faites un don

Ce n’est qu’un au revoir !

La 19eme édition de la Marche pour l’Alzheimer restera gravée dans nos mémoires comme un événement mémorable, rassembleur et porteur d’espoir. Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour la 20e édition, le dimanche 26 mai 2024.

Accéder à la galerie photo

 

 

Stop à la maltraitance de nos aînés

Stop à la maltraitance de nos aînés

La maltraitance des aînés se traduit sous forme d’actes infligés à une personne âgée, incluant la violence physique, l’abus émotionnel, la maltraitance, l’exploitation financière ou sexuelle. Lutter contre ce fléau est essentiel pour assurer leur sécurité, leur bien-être et leur dignité.

Quelles sont les formes de maltraitance ?

Il existe une multitude de formes de maltraitances. Les plus connues sont les suivantes :

  • La maltraitance physique
  • La négligence
  • La maltraitance émotionnelle/ psychologique
  • Abus sexuel

 

Une réalité alarmante

La maltraitance est une réalité qui nécessite une attention urgente. Selon une enquête menée au Québec, en 2019, près de 6% de la population âgée, soit environ 78900 personnes, ont déclaré avoir été victime d’au moins un type de maltraitance au cours des 12 derniers mois[1].

Ces chiffres révèlent l’ampleur de ce problème silencieux et soulignent l’urgence d’agir pour protéger nos ainés.

Comment agir ?

Les facteurs de protection peuvent aider à réduire les risques de maltraitance envers les personnes âgées, qu’ils soient présents ou persistants. Ils sont classés en deux catégories : ceux qui sont propres à la personne elle-même et ceux qui sont liés à son environnement, qu’il soit direct ou plus indirect.

Facteurs de protection personnels

  • Gestion du stress : prenez du temps pour vous
  • L’expression des émotions : parlez-en autour de vous ou avec un professionnel
  • Conscience de soi : reconnaître le moment où la recherche d’aide est nécessaire grâce à une connaissance de soi.
  • Connaissance juridique : connaître ses droits humains et civils. En cas de doute ou pour toute question rapprochez-vous d’un professionnel.


Facteurs de protection environnementaux

  • Environnement sain et sécuritaire : entourez-vous de bonnes personnes, disponibles et compétentes,
  • Réseau social : participez à des rencontres pour élargir votre cercle social, approchez-vous des organismes destinés aux ainées de votre région

En favorisant ces facteurs de protection, il est possible de réduire les risques de maltraitance tout en créant un environnement propice à leur bien-être et à leur sécurité.


Aides et ressources

Pour toute urgence, composez directement le 9-1-1.

  • Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés (LAMAA) 
    1 888 489-ABUS (2287)
    La LAMAA est une ligne téléphonique provinciale d’écoute et de référence spécialisée en matière de maltraitance envers les personnes aînées. Elle offre des services à la population comme aux professionnels et formateurs en maltraitance.
    Services offerts en français et en anglais (service d’interprètes disponible sur demande pour certaines langues)
    8 h à 20 h, 7 jours sur 7.
  • Plusieurs situations peuvent vous amener à déposer une demande pour que des sanctions pénales en lien avec la lutte contre la maltraitance soient imposées à quelqu’un.
    Pour plus d’informations, consultez la section Demande d’application de sanctions pénales en lien avec la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité de la page Coordonnées supplémentaires du ministère de la Santé et des Services sociaux.
  • Info-Social 811
    811
    Le service Info-Social 811 pour recevoir des conseils et des réponses aux questions d’ordre psychosocial. Les professionnels du service peuvent aussi, au besoin, diriger la personne vers une ressource appropriée dans le réseau de la santé et des services sociaux ou vers une ressource communautaire. Toute personne résidant au Québec peut appeler pour elle-même ou pour un proche.
    24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
    Services offerts en français et en anglais.

 

[1]  : https://statistique.quebec.ca/fr/communique/les-aines-vivant-a-domicile-combien-sont-victimes-de-maltraitance-et-qui-sont-les-plus-susceptibles-den-subir

 

 

Bientraitance des Aînés : des Attitudes qui font la Différence

Bientraitance des Aînés : des Attitudes qui font la Différence

Selon une enquête menée au Québec, en 2019, près de 6% de la population âgée, soit environ 78 900 personnes, ont déclaré avoir été victime d’au moins un type de maltraitance au cours des 12 derniers mois [1]. Cette problématique requiert une attention urgente pour assurer la sécurité et le bien-être de nos aînés. 

Les principes fondamentaux de la bientraitance

Selon les recommandations du Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS), la bientraitance repose sur six (6) principes fondamentaux :

  1. Placer la personne au centre des actions : la personne aînée juge si l’action accomplie ou suggérée lui convient, si elle est bientraitante pour elle.
  2. Favoriser l’autodétermination et le pouvoir d’agir chez la personne aînée afin de lui permettre de prendre en main le cours de sa vie, de faire des choix en harmonie avec ses valeurs, ses habitudes de vie, sa culture, etc.
  3. Respecter la personne et sa dignité afin qu’elle se sente considérée et qu’elle acquière son estime personnelle.
  4. Favoriser l’inclusion et la participation sociales pour apporter du bien-être aux personnes aînées qui souhaitent briser leur isolement et contribuer à la société.
  5. Déployer des actions et des interventions alliant compétence (savoir-faire) et jugement (savoir-être).
  6. Offrir un soutien concerté afin de poser les gestes les plus appropriés pour chaque dimension de la vie de la personne aînée, toujours en respectant le choix de cette dernière.

 

Quelques conseils pour garantir la bientraitance

Dans le cadre de la bientraitance envers les personnes âgées, il est essentiel de respecter quelques règles fondamentales :

  •    Discuter avec la personne âgée et l’écouter attentivement.
  •    Participer ensemble à des activités pour maintenir le lien social, notamment en favorisant les interactions intergénérationnelles.
  •    Éviter d’infantiliser la personne âgée et préserver sa dignité en adoptant un comportement respectueux.
  •    Accepter le senior tel qu’il est, en tenant compte de ses caractéristiques, de ses difficultés et de son état de santé, tout en évitant de bouleverser ses habitudes. La patience, le calme et la pédagogie sont essentiels.
  •     La frontière entre bientraitance et maltraitance est souvent mince, c’est pourquoi il est primordial de rester vigilant et de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque personne âgée.

 

On pense à soi ! 

Soulignons l’importance pour les personnes proches aidantes de prendre également du temps pour eux-mêmes afin de préserver leur propre santé mentale. Prendre soin d’une autre personne peut être émotionnellement et physiquement éprouvant, et il est important que les personnes proches aidantes veillent à leur bien-être personnel. 

Cela peut inclure des moments de repos, de détente, des activités qui leur procurent du plaisir et du soutien social. À la Société d’Alzheimer de Montréal, nous avons mis à disposition un guide permettant aux proches aidants de se documenter et de trouver tous les outils nécessaires, ainsi que notre programmation offrant une palette d’activités rassembleuses. 

La bientraitance des aînés est un enjeu collectif qui nécessite la participation de tous. En travaillant ensemble pour promouvoir la bientraitance, nous pouvons aider à garantir la dignité, le respect et la qualité de vie qu’ils méritent.

[1]  : https://statistique.quebec.ca/fr/communique/les-aines-vivant-a-domicile-combien-sont-victimes-de-maltraitance-et-qui-sont-les-plus-susceptibles-den-subir