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Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Le 12 et 13 février prochains, la Société Alzheimer de Montréal organise un événement phare pour recueillir des fonds essentiels afin de soutenir ses initiatives cruciales en matière de prévention, de promotion de la santé, de sensibilisation, ainsi que les programmes et services dédiés aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif à Montréal. C’est une occasion unique de faire une réelle différence dans la vie de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, touchées par cette condition.

 

3 raisons de participer au Radiothon !

1. Soutien aux Actions de Prévention et de Promotion de la Santé :

La Société Alzheimer de Montréal s’engage activement dans des actions de prévention et de promotion de la santé, mais propose aussi de nombreux programmes et services aux personnes vivants avec la maladie d’Alzheimer mais aussi à leurs proches aidants et leurs familles ! En participant au Radiothon, vous contribuez directement à ces initiatives.

2. Sensibilisation à la Cause :

En unissant nos forces lors de cet événement, nous renforçons la sensibilisation autour des troubles neurocognitifs. Plus nous sommes nombreux à participer, plus nous pouvons diffuser le message et éduquer la communauté sur les réalités actuelles et les réalités à venir autour des troubles neurocognitifs

 

3. Soutien aux Programmes et Services Locaux :

Les fonds collectés lors du Radiothon seront directement investis dans les programmes et services offerts à Montréal. Cela inclut un éventail de ressources et de soutiens pour les personnes composant avec la maladie d’Alzheimer, ainsi que pour leurs proches et aidants.

 

Comment faire un don ?

Pour contribuer à cette noble cause, vous pouvez composer le (514) 846-3535 et effectuer votre don par téléphone. Vous pouvez aussi faire un don rapide en croisant nos bénévoles dans les métros : Square Victoria OACI, Jean-Talon, Berri-Quam, Honoré-Beaugrand et Lionel-Groulx. Si vous préférez une méthode en ligne, visitez le site de la Société Alzheimer de Montréal .

 

Rejoignez la mobilisation !

En participant au Radiothon les 12 et 13 février, vous rejoignez une communauté engagée. Chaque don, qu’il soit petit ou grand, fait une différence significative. Partagez cette information avec vos proches, sur les réseaux sociaux et encouragez votre réseau à se mobiliser pour cette cause qui touche de nombreuse famille à Montréal.

 

Ensemble, faisons une différence dans la vie de ceux qui vivent avec un trouble neurocognitif. Votre soutien compte !

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Qu’est-ce que le sommeil lent profond ?

Le sommeil lent profond correspond à une phase de notre sommeil  pendant laquelle notre cerveau élimine les déchets métaboliques. À titre d’exemple, plusieurs études avancent que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par une concentration de protéine bêta-amyloïde ou A-bêta qui empêche le transfert de signaux entre les neurones.  De fait, si ce temps de sommeil lent profond diminue, l’élimination des déchets est impactée.

L’étude de la chercheuse Andrée-Ann Baril, de l’Université de Montréal

L’étude démontre que la perte du sommeil lent profond pourrait accentuer le risque de développer des troubles neurocognitifs, notamment la maladie d’Alzheimer.

Cette étude, mené sur près de 250 sujets (de 60 ans et plus) a été réalisée en deux phases. Le sommeil de ces personnes fut analysé entre 1995 et 1998, puis entre 2001 et 2003. Par la suite, les signes de développement de troubles neurocognitifs ont été surveillés de près : une cinquantaine de cas ont été décelés pendant les 17 années de suivi réalisé. Ainsi, selon cette étude, “chaque déclin d’un pourcentage du temps de sommeil profond augmentait de 27 % le risque de démence.” Selon les chercheurs, ce sommeil profond serait donc un facteur de risque modifiable, c’est-à-dire qu’il est possible de minimiser le risque de développer une maladie cognitive en adoptant les bons comportements afin de préserver son sommeil.

La chercheuse Andrée-Ann Baril précise que cette association pourrait aussi être faite de l’autre sens, soit que la maladie d’Alzheimer pourrait aussi être responsable de cette perturbation de sommeil lent profond. Cette étude doit donc être considérée avec prudence.

De fait, les informations scientifiques actuelles suggèrent que la qualité du sommeil joue un rôle bénéfique dans le contexte des troubles neurocognitifs. Il est important de considérer l’importance de la bonne qualité du sommeil.

 

Améliorer la qualité de son sommeil grâce à la pratique d’activité physique

 La pratique d’activité physique régulière peut apporter des bienfaits significatifs à la qualité du sommeil. Cela permet une meilleure régulation du sommeil et une augmentation de la profondeur du sommeil. Cela permet aussi d’augmenter la quantité de sommeil long profond.

Par ailleurs, l’exercice physique régulier contribue à diminuer des émotions telles que le stress et l’anxiété, fréquemment observées dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

La Société Alzheimer de Montréal propose diverses activités sportives, toutes adaptées aux capacités individuelles et encadrées par des professionnels. Explorez nos services en consultant notre site web !

Sources : https://www.lechodelarivenord.ca/actualites/societe/597594/demence-attention-au-sommeil-lent-profond

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés

C’est au centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) que s’est déroulé un atelier collaboratif dont l’objectif est de concevoir des solutions pour préserver la santé cognitive des personnes âgées. Ce projet s’intéresse particulièrement à la mobilité, à la communication et à la cognition. Il met en avant la diversité des connaissances, le pouvoir d’action des communautés et surtout la cocréation.

Ainsi, le but est de développer des services et des programmes visant à accroître l’inclusion des aînés dans la communauté de Montréal, notamment dans le quartier de Côte-des-Neiges.

 

Collaborer pour créer une meilleure qualité de vie

Au cœur de cette démarche, les personnes âgées participantes partagent leurs visions et leurs expériences. Le volet de la cognition est supervisé par Sylvie Belleville, professeure au Département de psychologie de l’UdeM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale, en collaboration avec les chercheuses Nouha Ben Gaied, directrice de la Fondation Berthiaume-Du Tremblay, et Patricia Belchior, professeure à l’Université McGill.

L’objectif de cette approche est la promotion de la santé cérébrale des personnes âgées, de ce fait, les recherches sont directement faites avec la communauté, où chaque participant a une voix égale.

 

Des échanges créateurs d’idées et de bénéfices évidents

Durant cette rencontre, les personnes âgées ont partagé leurs souhaits en ce qui concerne les activités destinées à préserver leur santé cognitive. Un désir partagé a émergé : la possibilité d’accéder à davantage d’activités sociales qui favorisent la discussion et le débat.

Le quartier Côte-des-Neiges étant ethnoculturel, les participants ont exprimé un désir profond d’en apprendre davantage sur les autres cultures, d’explorer de nouveaux horizons, en apprenant de nouvelles langues et en partageant des recettes traditionnelles. Ces idées émergeantes permettront de créer des liens tout en stimulant les esprits.

Sylvie Belleville a souligné l’impact plus que positifs de ces idées, les qualifiant comme des “compte double”. En effet ces dernières enrichissent à la fois les relations sociales et l’intellect, donc agissent sur plus d’un facteur de protection de la santé cognitive à la fois.

Les partenaires communautaires, touchés par ces désirs sincères, prévoient de repenser leur programmation pour mieux refléter les besoins et les aspirations de ceux qu’ils servent.

 

Source : https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/10/20/aller-a-la-rencontre-des-aines-pour-favoriser-leur-sante-cognitive/

 

La proche aidance au Québec

La proche aidance au Québec

Le soutien invisible qui fait toute la différence, c’est la proche aidance !

En septembre, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec a publié une note d’information intitulée « Matière à réflexion : La proche aidance au Québec ». Cette publication met en lumière un sujet d’une importance croissante au Québec et ailleurs dans le monde : le rôle des proches aidants.

Pour rappel : les proches aidants soutiennent principalement des personnes âgées, et leurs responsabilités couvrent un large éventail de besoins (transport, aide aux soins personnel, aide aux travaux domestique, soutien émotionnel…)

 

 

Quelques chiffres sur la proche-aidance au Québec

  • En 2018, 21,1 % des personnes de 15 ans et plus étaient des proches aidants au Québec, soit près de 1,5 million de personnes, dont 57,5 % étaient des femmes.
  • La part des personnes âgées de 65 ans et plus pourrait s’élever à 25% en 2031. Les poids relatifs entre les moins de 20 ans et les plus de 65 ans suggérera qu’il y aura de moins en moins d’aidants et de plus en plus de personnes aidées.
  • Au Québec, en 2007, les soins informels dispensés par des aidants de plus de 45 ans équivalaient à près de 3,95 milliards de dollars. Sans leur contribution économique, le système de santé serait encore plus fragile.

 

Les proches aidants : Piliers de la société Québécoise

Avec le vieillissement de la population québécoise, le nombre de proches aidants tend à augmenter rapidement pour les années à venir. Ces personnes jouent un rôle essentiel pour les bénéficiaires de leurs soins mais aussi pour la société. En effet, ils aident à alléger le système de santé tout en contribuant à la qualité de vie de leurs proches. Ce rôle peut amener des défis de taille dans la vie des aidants en raison de la charge de travail supplémentaire et financière que ce rôle apporte.

 

Quel soutien pour les proches aidants au Québec ?

Le gouvernement québécois a mis en place des mesures pour reconnaitre ce rôle dans la société.

  • Notamment en 2020 avec la loi visant à reconnaitre et à soutenir les personnes proches aidantes.
  • L’année suivante, en 2021, le gouvernement adopte la politique nationale pour les personnes proches aidantes, le premier plan d’action gouvernemental en découle.
  • Des modifications à la Loi sur les normes du travail de 2018 permettent d’accorder plus de congés aux travailleurs ayant le statut de proche aidant.
  • Le gouvernement du Québec offre également un crédit d’impôt remboursable aux personnes remplissant les critères d’admissibilité, en remplacement du crédit d’impôt pour l’aidant naturel d’une personne majeure depuis 2020.

De plus, de nombreux services sont disponibles, comme des services psychosociaux, des organismes communautaires, des programmes financiers et des subventions. Des organisations telles que l’Appui proches aidants met à disposition des aidants, des lignes téléphoniques et diffuse à travers divers médias son offre de services. Ou encore, Proche aidance Québec qui joue un rôle clé dans la sensibilisation à la réalité des aidants, en regroupant 124 organismes communautaires dédiés à ce rôle.

 

La proche aidance à l’international

D’autres pays, tels que la France, l’Australie et le Royaume-Uni ou encore d’autres provinces du Canada ont adopté des mesures pour soutenir les proches aidants, comme des prestations d’assurances emploi, de la reconnaissance, des congés rémunérés, des régimes de congés remboursables, la création de nouveaux droits, et bien plus…

 

Pour conclure : les proches aidants sont les super-héros de l’ombre qui veillent en silence sur ceux qu’ils aident

Les proches aidants jouent un rôle crucial et souvent méconnu dans notre société, offrant un soutien inestimable à leurs proches, malgré les défis significatifs qu’ils rencontrent. Il est donc impératif de reconnaitre leur précieuse contribution, de leur apporter le soutien nécessaire, et de mettre en place des politiques visant à préserver leur bien-être.

 

Sources : https://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/fr/10192-matiere-a-reflexion

 

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

Mamie ou Papi vit avec la maladie d’Alzheimer. Comment trouver les bons mots pour parler de cette pathologie à votre enfant?
TiDoc’ est là pour vous aider! TiDoc’, c’est une docteure qui, accompagnée de son caméléon drôle et attachant Tifou, explique simplement et avec exactitude les pathologies en santé à travers un dessin animé et une collection de livres, entre autres.

Visionnez l’épisode sur la maladie d’Alzheimer
dès à présent:

 

Pourquoi parler de la maladie d’Alzheimer à vos enfants ?

Nos enfants sont témoins de problèmes de santé qui peuvent affecter les adultes qui les entourent. Cela peut créer de l’anxiété chez eux, surtout quand ils ne comprennent pas exactement ce qu’il se passe. Si le diagnostic est plus fréquent chez les personnes âgées, la maladie d’Alzheimer peut toucher les personnes de tous les âges. Il est donc important de bien la comprendre, qu’elle soit présente ou non dans l’entourage, car elle peut affecter la famille dans le futur et créer des incompréhensions (par exemple, “pourquoi mamie n’agit pas comme avant?”).

 

Image extraite de l’épisode La maladie d’Alzheimer de la série « Demande à TiDoc' ».

Le dessin animé TiDoc’

Demande à TiDoc’ est un dessin animé de 52 épisodes qui explique aux enfants de 6 à 8 ans les problèmes de santé tels que l’otite, la gastro-entérite, le cancer, la maladie Alzheimer, le TDAH etc. Les épisodes sont disponibles gratuitement sur TFO.

Image extraite de l’épisode « C’est quoi la maladie d’Alzheimer? » de la série « Demande à TiDoc' ».

L’univers TiDoc’, c’est quoi ?

TiDoc’ est bien plus qu’un simple dessin animé. Sa mission consiste à ÉDUQUER en utilisant l’information médicale certifiée et validée par un comité scientifique; à RASSURER les enfants et leurs parents sur différents problèmes de santé; à PROMOUVOIR les bonnes pratiques de santé; et à INSPIRER les enfants à s’intéresser aux métiers du milieu médical. TiDoc’ est une création de Gala Prod.

Découvrez l’Univers TiDoc’ :

 Pour en savoir plus : www.tidoc.ca

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

 

Un accueil chaleureux et dévoué

Imaginez-vous entrant dans notre établissement, où chaque membre du personnel est chaleureux, bienveillant et dévoué à offrir un soutien attentionné aux résidents, aux proches aidants et à l’ensemble de la famille. Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et empathiques, spécialement formés pour travailler avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Chaque jour, notre équipe s’engage à offrir un environnement sûr et réconfortant pour chaque résident.

 

Le parcours inspirant de Marc, préposé aux résidents – une approche centrée sur les besoins individuels

Laissez-moi vous présenter le parcours inspirant d’un préposé aux résidents auprès d’un de nos résidents atteint de la maladie d’Alzheimer. Notre préposé, Marc, a développé une relation étroite avec le résident dont il s’occupe, Monsieur Dupont. Au fil du temps, et grâce à l’histoire de vie de M. Dupont, document détaillant ses préférences, ses intérêts et ses habitudes, Marc a appris à connaître ce dernier et a créé une connexion spéciale entre eux.

Au lieu de se concentrer uniquement sur les tâches de base, Marc accorde une attention particulière aux besoins spécifiques de Monsieur Dupont. Il utilise des techniques de communication non verbale adaptées à la progression de la maladie afin d’établir une connexion et un lien de confiance avec lui. Marc sait que même si les mots peuvent s’effacer de la mémoire de Monsieur Dupont, les émotions et les sensations demeurent. Ainsi, il veille à ce que chaque interaction avec Monsieur Dupont soit empreinte de compassion et de respect.

 

Des activités personnalisées pour stimuler la mémoire – À quoi ressemble une semaine typique ?

Pour stimuler la mémoire de Monsieur Dupont, Marc utilise des activités occupationnelles personnalisées. Il lui propose des jeux de mémoire, des puzzles et des activités sensorielles qui suscitent l’intérêt et l’engagement de Monsieur Dupont. Ces activités stimulent non seulement sa cognition, mais lui procurent également un sentiment d’accomplissement et de plaisir.

 

Un personnel attentionné pour un environnement sécuritaire – Ce qui nous distingue ? Notre approche

Le personnel attentionné de la résidence Selena est une source de réconfort pour Monsieur Dupont. Il sait qu’il peut compter sur eux pour lui offrir un environnement sécuritaire où il peut se sentir chez lui, comme à la maison. Les sourires, les mots encourageants et les gestes bienveillants font partie intégrante de l’approche de notre personnel. Grâce à leur présence rassurante, Monsieur Dupont perçoit un sentiment de sécurité qui allège ses inquiétudes, son anxiété et ses angoisses.

 

Améliorer la qualité de vie grâce à une approche globale

Le parcours de Marc, notre préposé, illustre parfaitement notre approche axée sur le résident à la résidence Selena. En combinant des soins de qualité, des activités occupationnelles personnalisées et une stimulation adaptée, nous visons à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.

 

Résidence Selena – Un quotidien plus léger et empreint de compassion

Chez Selena, nous sommes fiers de pouvoir compter sur du personnel attentionné et compétent. Chaque résident de la résidence Selena bénéficie dès lors d’un quotidien plus léger et empreint de compassion. Pour plus de renseignements sur la résidence Selena, rendez-vous sur notre site web www.residenceselena.com ou contactez-nous au 514-213-7816.

   

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

 

 

Une Danse vers l’Avenir

 

Les travaux des Docteurs Louis Bherer et Manuel Montero-Odasso, dans une collaboration harmonieuse, ont conduit à des résultats fascinants. L’étude[1] a porté sur 175 personnes âgées de 60 à 85 ans présentant un trouble cognitif léger. Les participants ont suivi un programme d’activité physique et d’entraînement cognitif trois fois par semaine pendant 6 mois. Les résultats sont prometteurs : la combinaison de l’exercice physique et de la stimulation cognitive a montré des améliorations significatives dans la santé cognitive des participants. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour ralentir la progression vers des troubles neurocognitifs majeurs.

 

 

L’Art du Mouvement

C’est dans ce contexte que la danse-thérapie[2] entre en scène. En effet, une autre forme d’intervention innovante qui mérite notre attention. Ce qui rend la danse-thérapie vraiment exceptionnelle, c’est sa capacité à toucher chaque aspect de l’être humain. Des mouvements physiques qui améliorent la coordination aux expressions émotionnelles qui parlent sans mots, la danse-thérapie ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension de nous-mêmes et des autres.

La danse-thérapie nous rappelle que l’art et le mouvement sont des catalyseurs puissants pour la guérison. Alors que la recherche progresse et que de nouvelles avenues s’ouvrent, nous sommes invités à reconnaître le potentiel de la danse-thérapie dans notre quête d’une meilleure santé cognitive et émotionnelle.

 

De la danse-thérapie gratuite

Découvrez la Danse Créative avec les Grands Ballets Canadiens, offerte à la Société Alzheimer de Montréal.

Une opportunité gratuite ouverte à tous, sans expérience préalable nécessaire.

Rejoignez-nous pour libérer votre créativité et profiter des bienfaits physiques.

Pour plus d’infos et inscription : 514 369-0800 | [email protected].

 

[1] https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/08/17/une-etude-porteuse-d-espoir-pour-les-personnes-qui-ont-un-trouble-cognitif-leger/

[2] https://www.lapresse.ca/societe/2023-08-20/danse-therapie/la-danse-qui-fait-du-bien.php?redirectedFrom=https%253A%252F%252Fplus.lapresse.ca%252Fscreens%252Fc6b2a127-3d23-4c70-9bce-751e8658c70e%25257C_0.html

 

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

Pour les proches et les aidants, il peut être difficile d’établir ou de maintenir une communication avec leurs êtres chers vivant avec la maladie d’Alzheimer. Toutefois, en comprenant la façon dont la communication s’altère tout au long de la maladie, il est possible de s’adapter pour conserver une bonne communication avec l’être cher.

Comment les troubles neurocognitifs affectent-ils la communication ?

Les troubles neurocognitifs altèrent les capacités d’expression et de compréhension, les relations sociales deviennent souvent plus complexes pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, en particulier lorsque la communication verbale est affectée. Les symptômes suivants sont fréquemment observés :

  • Difficulté à trouver ses mots
  • Créer de nouveaux mots pour remplacer ceux qui ont été oubliés
  • Répéter un mot ou une phrase (aussi connu sous le nom « persévération »)
  • Difficulté à organiser des mots pour former des phrases logiques
  • Jurer ou utiliser un langage offensant
  • Revenir à sa langue maternelle
  • Parler moins que d’habitude

Il est important de noter que même dans les premiers stades, votre proche peut avoir des hauts et des bas, et présenter des troubles du langage. Ces variations peuvent dépendre de facteurs externes (tels que la qualité du sommeil, le niveau de stress, d’autres problèmes médicaux, etc.) Cela peut, parfois, entraîner des difficultés lors des conversations avec la personne aidée.

Comment communiquer avec les personnes vivant avec un trouble neurocognitif ?

Les personnes composant avec un trouble neurocognitif peuvent éprouver des difficultés à trouver leurs mots, à former des phrases et à comprendre les informations qui leur sont communiquées. Elles peuvent également répéter des mots ou des phrases et utiliser un langage offensant alors qu’elles ne l’auraient jamais fait auparavant. En utilisant ces quelques conseils, vous pourrez mieux capter l’attention de la personne aidée et ainsi faciliter le contact :

Établir un lien émotionnel :

  • Qu’est-ce qu’elle aime ? Identifiez ses centres d’intérêts et utilisez-les pour orienter vos conversations et suggestions d’activités.
  • Mettez l’accent sur ses compétences et capacités actuelles plutôt que de vous focaliser sur ce qu’elle ne peut plus faire.
  • Lorsqu’elle doit faire un choix, proposez quelques options qui correspondent à ce qu’elle aime.

Limiter les distractions

  • Repérez les éléments visuels ou sonores qui pourraient la distraire et essayez de les réduire.
  • Parlez d’une seule chose à la fois.
  • Tenez compte de tout problème de vision ou d’ouïe qu’elle pourrait avoir.
  • Établissez un contact visuel pour capter son attention.

Faites face à la personne

  • Évitez de lui parler si vous n’êtes pas dans son champ de vision.
  • Parlez lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes.
  • Utilisez le langage corporel, faites des gestes bienveillants pour appuyer vos dires.

Soyez flexible

  • Les capacités de la personne peuvent varier d’un jour à l’autre. Prenez donc le temps d’évaluer son état émotionnel au début de chaque conversation.
  • Soyez attentif aux changements de comportement et au langage corporel qui peuvent indiquer son état émotionnel et adaptez votre approche en conséquence.
  • Lorsque la communication verbale n’est pas possible, tentez de stimuler les autres sens, comme le toucher, l’ouïe ou l’odorat pour communiquer.

Attitude positive

  • Soyez conscients du ton de voix et du langage que vous employez. Tentez de vous adapter à la personne plutôt que l’inverse.
  • Acceptez plutôt que de corriger. Ignorez les erreurs et encouragez la personne aidée dans ses efforts.
  • Prenez du recul quand vous en ressentez le besoin.

Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé.  Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé. C’est pourquoi, nous proposons également des groupes de soutiens hebdomadaires destinés aux proches de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif qui prennent soin de celles-ci sur place ou à distance.

Rejoignez-nous pour partager vos expériences et trouver un soutien essentiel dans votre rôle d’aidant.

La musicothérapie : la musique comme thérapie

La musicothérapie : la musique comme thérapie

Bien qu’il n’existe pas de remède pour la maladie d’Alzheimer, de nombreuses approches thérapeutiques sont utilisées pour aider les personnes vivant avec la maladie à gérer leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie. Parmi ces approches, la musicothérapie se distingue comme une méthode efficace et bénéfique pour les personnes souffrant de troubles neurocognitifs.


La musique et la mémoire dansent ensemble, tissant un lien mystérieux et profond. Pour les personnes devant composer avec la maladie d’Alzheimer, la musique peut évoquer des souvenirs émotionnels profonds quand les mots se font timides. Voici quelques-uns des principaux bienfaits de la musicothérapie pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

 

  • Stimule les souvenirs : La musique a le pouvoir de raviver des souvenirs et des émotions profondes, elle permet aux personnes qui doivent composer avec la maladie de retrouver des moments de leur vie passée en écoutant des chansons familières. Dans cette symphonie retrouvée, la communication s’épanouit, l’anxiété se dissipe et l’humeur s’égaie.
  • La cognition s’illumine : La musicothérapie a été associée à des améliorations cognitives chez les patients diagnostiqués. Les études révèlent que la musicothérapie éclaire la cognition des patients vivant avec la maladie d’Alzheimer. La musique stimule le cerveau, faisant briller la mémoire, l’attention et les facultés de raisonnement.
  • Réduit l’anxiété et le stress : Les personnes souffrant de troubles neurocognitifs sont souvent sujettes à l’anxiété et au stress. La musicothérapie crée un havre de paix où les personnes se réfugient, bercées par une mélodie réconfortante. Cela peut réduire l’agitation, améliorer le sommeil et favoriser un état de calme et de tranquillité.
  • Encourage l’expression émotionnelle : La musique permet d’exprimer des émotions de manière non verbale. Même lorsque les mots se retirent, la musique se dresse comme une alliée puissante, capable de transmettre les émotions les plus profondes. Cela peut renforcer les liens sociaux, améliorer l’estime de soi et favoriser l’interaction avec les autres. 


À travers la musique, les notes deviennent des trésors de mémoire, des portes ouvertes vers le passé.  À la société Alzheimer de Montréal, nous offrons des programmes et services adaptés qui sauront combler tous les besoins : découvrez la danse créative ! Ce service de danse qui associe le mouvement et la musicothérapie est désormais disponible à la Société, pour tous ceux qui souhaitent explorer leur potentiel créatif tout en profitant des bienfaits de l’activité physique. 

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