Sciences dures et compétences douces : Les travailleurs des soins à domicile ont besoin des deux
Par Andrew De Four, président, Soins à domicile personnalisés
L’évaluation était terminée, et le rendez-vous pris. Mais lorsque Maggie, notre directrice des soins, a sonné à la porte, la dame âgée n’avait qu’une chose à dire : « Va-t’en ! ». Maggie avait déjà vécu cela auparavant, alors sur un ton inquisiteur elle attire l’attention de la femme sur autre chose : « Ce sont de magnifiques peintures sur votre mur. Pouvez-vous m’en parler ? ». Quelques instants plus tard, les deux femmes étaient assises sur le canapé, Maggie écoutant des histoires à propos de l’art chéri.
Il est bien sûr essentiel que les aides à domicile soient bien formées et connaissent les derniers développements en matière de soins aux personnes atteintes de démence. Mais ils doivent également posséder des compétences qui ne figurent sur aucun diplôme : L’empathie, la patience et la compassion, ainsi qu’une bonne compréhension de la manière de les appliquer lors de la prise en charge d’une personne atteinte de démence.
S’ils n’ont pas la bonne approche et le bon tempérament, les aidants peuvent provoquer de l’anxiété, ce qui conduit à un jumelage infructueux et renvoie une famille dans le besoin à la case départ. Le métier d’aidant est une vocation difficile qui exige une grande capacité d’adaptation. Il est donc essentiel de rechercher un fournisseur de soins à domicile qui privilégie l’attitude et l’expérience.
Un bon soignant garde le contact visuel et sourira, et sait reconnaître quand un regard fixe devient un regard irrité, signalant un changement d’humeur. Son langage corporel est ouvert et détendu. Et si la vue ou l’ouïe est réduite, elle sait quand rester dans le champ de vision de l’être cher et quand s’approcher pour éviter de provoquer une réaction de peur. Elle parle calmement et doucement et mesure son ton pour obtenir le résultat souhaité. Elle donne des instructions simples, accompagnées de gestes, puis laisse le temps à la personne de traiter l’information et de répondre. Elle répète les instructions aussi souvent que nécessaire. Et comme je l’ai mentionné au début, elle connaît l’art de la réorientation, pour éviter les conflits inutiles. Et elle répond à chaque question répétée comme si c’était la première fois qu’elle était posée.
Un bon aidant connaît les diverses façons dont la maladie peut se manifester et l’importance des routines. Elle connaît des concepts comme le « sundowning » et sait comment gérer l’irritabilité et la confusion qui peuvent s’aggraver le soir, provoquant l’errance et un mauvais sommeil. Elle sait que le fait d’éviter les siestes et la caféine pendant la journée et d’avoir un horaire de sommeil prévisible peut faire une grande différence. Et elle sait quand il faut participer à une perception erronée de la réalité ou la laisser se dérouler sans la remettre en question ou la critiquer.
Les personnes atteintes de démence refusent souvent des choses dont elles ont besoin. Ils refusent de prendre leurs médicaments, de prendre une douche ou de laisser entrer un aidant à leur domicile. Mais l’aidant doit abandonner le « non » de son propre vocabulaire, pour éviter de mettre l’être cher, qui est un adulte, sur la défensive. Elle doit plutôt s’efforcer de créer un lien.
En fin de compte, tout se résume à la dignité. Donner à l’être cher et à sa famille la possibilité de se détendre un peu, parce qu’ils se sentent en sécurité. Chez Soins à domicile personnalisés, « votre famille est la nôtre », et lorsque quelqu’un appelle, nous décrochons le téléphone et sommes prêts à écouter et à adapter un programme de soins à leurs besoins. Il s’agit d’une relation, et nous travaillons sans relâche pour qu’elle dure.
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