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La complexité des troubles neurocognitifs au Canada

La complexité des troubles neurocognitifs au Canada

 

Les troubles neurocognitifs représentent un défi majeur pour la santé publique au Canada et à l’échelle mondiale, touchant un nombre substantiel de personnes. Les études indiquent des disparités significatives liées à l’ethnicité, le sexe, le genre et l’âge. La compréhension de ces variations revêt une importance cruciale pour la prestation de soins optimaux.

En 2019, le Canada a institué une stratégie nationale sur les troubles neurocognitifs, visant à coordonner les efforts des gouvernements, des organisations et des communautés pour aborder ces troubles. Ainsi, cette initiative aspire à instaurer au Canada un environnement où les individus vivants avec des troubles neurocognitifs et leurs aidants sont pleinement valorisés et soutenus. Tout en favorisant une qualité de vie optimale et une prévention, compréhension et traitement efficaces.

Aujourd’hui au Canada, plus de 650 000 personnes vivent avec divers troubles neurocognitifs, suscitant des préoccupations croissantes. De fait, la Société Alzheimer du Canada incite à l’action. Le rapport cible la sensibilisation, l’amélioration des connaissances, la défense de l’accès à des soins adaptés, la promotion de l’inclusion, et l’encouragement à des changements concrets.

Le premier rapport a analysé les tendances actuelles et formulé des recommandations. Le deuxième se concentre sur des groupes spécifiques susceptibles de développer ces troubles. Par la suite, les futures études se pencheront sur l’impact économique des troubles neurocognitifs au Canada.

L’Étude Phare scrute en profondeur les multiples facettes des troubles neurocognitifs au Canada, mettant en lumière des sujets cruciaux tels que les prédispositions à l’Alzheimer, l’impact sur les peuples autochtones, la diversité raciale et ethnique des personnes concernées, les nuances liées aux différences de sexe et de genre, ainsi que les défis spécifiques des troubles neurocognitifs à début précoce. La promotion de l’inclusion demeure impérative pour toutes les personnes vivant avec un trouble neurocognitif.

Découvrez l’article ici

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Le 12 et 13 février prochains, la Société Alzheimer de Montréal organise un événement phare pour recueillir des fonds essentiels afin de soutenir ses initiatives cruciales en matière de prévention, de promotion de la santé, de sensibilisation, ainsi que les programmes et services dédiés aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif à Montréal. C’est une occasion unique de faire une réelle différence dans la vie de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, touchées par cette condition.

 

3 raisons de participer au Radiothon !

1. Soutien aux Actions de Prévention et de Promotion de la Santé :

La Société Alzheimer de Montréal s’engage activement dans des actions de prévention et de promotion de la santé, mais propose aussi de nombreux programmes et services aux personnes vivants avec la maladie d’Alzheimer mais aussi à leurs proches aidants et leurs familles ! En participant au Radiothon, vous contribuez directement à ces initiatives.

2. Sensibilisation à la Cause :

En unissant nos forces lors de cet événement, nous renforçons la sensibilisation autour des troubles neurocognitifs. Plus nous sommes nombreux à participer, plus nous pouvons diffuser le message et éduquer la communauté sur les réalités actuelles et les réalités à venir autour des troubles neurocognitifs

 

3. Soutien aux Programmes et Services Locaux :

Les fonds collectés lors du Radiothon seront directement investis dans les programmes et services offerts à Montréal. Cela inclut un éventail de ressources et de soutiens pour les personnes composant avec la maladie d’Alzheimer, ainsi que pour leurs proches et aidants.

 

Comment faire un don ?

Pour contribuer à cette noble cause, vous pouvez composer le (514) 846-3535 et effectuer votre don par téléphone. Vous pouvez aussi faire un don rapide en croisant nos bénévoles dans les métros : Square Victoria OACI, Jean-Talon, Berri-Quam, Honoré-Beaugrand et Lionel-Groulx. Si vous préférez une méthode en ligne, visitez le site de la Société Alzheimer de Montréal .

 

Rejoignez la mobilisation !

En participant au Radiothon les 12 et 13 février, vous rejoignez une communauté engagée. Chaque don, qu’il soit petit ou grand, fait une différence significative. Partagez cette information avec vos proches, sur les réseaux sociaux et encouragez votre réseau à se mobiliser pour cette cause qui touche de nombreuse famille à Montréal.

 

Ensemble, faisons une différence dans la vie de ceux qui vivent avec un trouble neurocognitif. Votre soutien compte !

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Qu’est-ce que le sommeil lent profond ?

Le sommeil lent profond correspond à une phase de notre sommeil  pendant laquelle notre cerveau élimine les déchets métaboliques. À titre d’exemple, plusieurs études avancent que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par une concentration de protéine bêta-amyloïde ou A-bêta qui empêche le transfert de signaux entre les neurones.  De fait, si ce temps de sommeil lent profond diminue, l’élimination des déchets est impactée.

L’étude de la chercheuse Andrée-Ann Baril, de l’Université de Montréal

L’étude démontre que la perte du sommeil lent profond pourrait accentuer le risque de développer des troubles neurocognitifs, notamment la maladie d’Alzheimer.

Cette étude, mené sur près de 250 sujets (de 60 ans et plus) a été réalisée en deux phases. Le sommeil de ces personnes fut analysé entre 1995 et 1998, puis entre 2001 et 2003. Par la suite, les signes de développement de troubles neurocognitifs ont été surveillés de près : une cinquantaine de cas ont été décelés pendant les 17 années de suivi réalisé. Ainsi, selon cette étude, “chaque déclin d’un pourcentage du temps de sommeil profond augmentait de 27 % le risque de démence.” Selon les chercheurs, ce sommeil profond serait donc un facteur de risque modifiable, c’est-à-dire qu’il est possible de minimiser le risque de développer une maladie cognitive en adoptant les bons comportements afin de préserver son sommeil.

La chercheuse Andrée-Ann Baril précise que cette association pourrait aussi être faite de l’autre sens, soit que la maladie d’Alzheimer pourrait aussi être responsable de cette perturbation de sommeil lent profond. Cette étude doit donc être considérée avec prudence.

De fait, les informations scientifiques actuelles suggèrent que la qualité du sommeil joue un rôle bénéfique dans le contexte des troubles neurocognitifs. Il est important de considérer l’importance de la bonne qualité du sommeil.

 

Améliorer la qualité de son sommeil grâce à la pratique d’activité physique

 La pratique d’activité physique régulière peut apporter des bienfaits significatifs à la qualité du sommeil. Cela permet une meilleure régulation du sommeil et une augmentation de la profondeur du sommeil. Cela permet aussi d’augmenter la quantité de sommeil long profond.

Par ailleurs, l’exercice physique régulier contribue à diminuer des émotions telles que le stress et l’anxiété, fréquemment observées dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

La Société Alzheimer de Montréal propose diverses activités sportives, toutes adaptées aux capacités individuelles et encadrées par des professionnels. Explorez nos services en consultant notre site web !

Sources : https://www.lechodelarivenord.ca/actualites/societe/597594/demence-attention-au-sommeil-lent-profond

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés

C’est au centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) que s’est déroulé un atelier collaboratif dont l’objectif est de concevoir des solutions pour préserver la santé cognitive des personnes âgées. Ce projet s’intéresse particulièrement à la mobilité, à la communication et à la cognition. Il met en avant la diversité des connaissances, le pouvoir d’action des communautés et surtout la cocréation.

Ainsi, le but est de développer des services et des programmes visant à accroître l’inclusion des aînés dans la communauté de Montréal, notamment dans le quartier de Côte-des-Neiges.

 

Collaborer pour créer une meilleure qualité de vie

Au cœur de cette démarche, les personnes âgées participantes partagent leurs visions et leurs expériences. Le volet de la cognition est supervisé par Sylvie Belleville, professeure au Département de psychologie de l’UdeM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale, en collaboration avec les chercheuses Nouha Ben Gaied, directrice de la Fondation Berthiaume-Du Tremblay, et Patricia Belchior, professeure à l’Université McGill.

L’objectif de cette approche est la promotion de la santé cérébrale des personnes âgées, de ce fait, les recherches sont directement faites avec la communauté, où chaque participant a une voix égale.

 

Des échanges créateurs d’idées et de bénéfices évidents

Durant cette rencontre, les personnes âgées ont partagé leurs souhaits en ce qui concerne les activités destinées à préserver leur santé cognitive. Un désir partagé a émergé : la possibilité d’accéder à davantage d’activités sociales qui favorisent la discussion et le débat.

Le quartier Côte-des-Neiges étant ethnoculturel, les participants ont exprimé un désir profond d’en apprendre davantage sur les autres cultures, d’explorer de nouveaux horizons, en apprenant de nouvelles langues et en partageant des recettes traditionnelles. Ces idées émergeantes permettront de créer des liens tout en stimulant les esprits.

Sylvie Belleville a souligné l’impact plus que positifs de ces idées, les qualifiant comme des “compte double”. En effet ces dernières enrichissent à la fois les relations sociales et l’intellect, donc agissent sur plus d’un facteur de protection de la santé cognitive à la fois.

Les partenaires communautaires, touchés par ces désirs sincères, prévoient de repenser leur programmation pour mieux refléter les besoins et les aspirations de ceux qu’ils servent.

 

Source : https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/10/20/aller-a-la-rencontre-des-aines-pour-favoriser-leur-sante-cognitive/

 

La proche aidance au Québec

La proche aidance au Québec

Le soutien invisible qui fait toute la différence, c’est la proche aidance !

En septembre, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec a publié une note d’information intitulée « Matière à réflexion : La proche aidance au Québec ». Cette publication met en lumière un sujet d’une importance croissante au Québec et ailleurs dans le monde : le rôle des proches aidants.

Pour rappel : les proches aidants soutiennent principalement des personnes âgées, et leurs responsabilités couvrent un large éventail de besoins (transport, aide aux soins personnel, aide aux travaux domestique, soutien émotionnel…)

 

 

Quelques chiffres sur la proche-aidance au Québec

  • En 2018, 21,1 % des personnes de 15 ans et plus étaient des proches aidants au Québec, soit près de 1,5 million de personnes, dont 57,5 % étaient des femmes.
  • La part des personnes âgées de 65 ans et plus pourrait s’élever à 25% en 2031. Les poids relatifs entre les moins de 20 ans et les plus de 65 ans suggérera qu’il y aura de moins en moins d’aidants et de plus en plus de personnes aidées.
  • Au Québec, en 2007, les soins informels dispensés par des aidants de plus de 45 ans équivalaient à près de 3,95 milliards de dollars. Sans leur contribution économique, le système de santé serait encore plus fragile.

 

Les proches aidants : Piliers de la société Québécoise

Avec le vieillissement de la population québécoise, le nombre de proches aidants tend à augmenter rapidement pour les années à venir. Ces personnes jouent un rôle essentiel pour les bénéficiaires de leurs soins mais aussi pour la société. En effet, ils aident à alléger le système de santé tout en contribuant à la qualité de vie de leurs proches. Ce rôle peut amener des défis de taille dans la vie des aidants en raison de la charge de travail supplémentaire et financière que ce rôle apporte.

 

Quel soutien pour les proches aidants au Québec ?

Le gouvernement québécois a mis en place des mesures pour reconnaitre ce rôle dans la société.

  • Notamment en 2020 avec la loi visant à reconnaitre et à soutenir les personnes proches aidantes.
  • L’année suivante, en 2021, le gouvernement adopte la politique nationale pour les personnes proches aidantes, le premier plan d’action gouvernemental en découle.
  • Des modifications à la Loi sur les normes du travail de 2018 permettent d’accorder plus de congés aux travailleurs ayant le statut de proche aidant.
  • Le gouvernement du Québec offre également un crédit d’impôt remboursable aux personnes remplissant les critères d’admissibilité, en remplacement du crédit d’impôt pour l’aidant naturel d’une personne majeure depuis 2020.

De plus, de nombreux services sont disponibles, comme des services psychosociaux, des organismes communautaires, des programmes financiers et des subventions. Des organisations telles que l’Appui proches aidants met à disposition des aidants, des lignes téléphoniques et diffuse à travers divers médias son offre de services. Ou encore, Proche aidance Québec qui joue un rôle clé dans la sensibilisation à la réalité des aidants, en regroupant 124 organismes communautaires dédiés à ce rôle.

 

La proche aidance à l’international

D’autres pays, tels que la France, l’Australie et le Royaume-Uni ou encore d’autres provinces du Canada ont adopté des mesures pour soutenir les proches aidants, comme des prestations d’assurances emploi, de la reconnaissance, des congés rémunérés, des régimes de congés remboursables, la création de nouveaux droits, et bien plus…

 

Pour conclure : les proches aidants sont les super-héros de l’ombre qui veillent en silence sur ceux qu’ils aident

Les proches aidants jouent un rôle crucial et souvent méconnu dans notre société, offrant un soutien inestimable à leurs proches, malgré les défis significatifs qu’ils rencontrent. Il est donc impératif de reconnaitre leur précieuse contribution, de leur apporter le soutien nécessaire, et de mettre en place des politiques visant à préserver leur bien-être.

 

Sources : https://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/fr/10192-matiere-a-reflexion

 

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

Mamie ou Papi vit avec la maladie d’Alzheimer. Comment trouver les bons mots pour parler de cette pathologie à votre enfant?
TiDoc’ est là pour vous aider! TiDoc’, c’est une docteure qui, accompagnée de son caméléon drôle et attachant Tifou, explique simplement et avec exactitude les pathologies en santé à travers un dessin animé et une collection de livres, entre autres.

Visionnez l’épisode sur la maladie d’Alzheimer
dès à présent:

 

Pourquoi parler de la maladie d’Alzheimer à vos enfants ?

Nos enfants sont témoins de problèmes de santé qui peuvent affecter les adultes qui les entourent. Cela peut créer de l’anxiété chez eux, surtout quand ils ne comprennent pas exactement ce qu’il se passe. Si le diagnostic est plus fréquent chez les personnes âgées, la maladie d’Alzheimer peut toucher les personnes de tous les âges. Il est donc important de bien la comprendre, qu’elle soit présente ou non dans l’entourage, car elle peut affecter la famille dans le futur et créer des incompréhensions (par exemple, “pourquoi mamie n’agit pas comme avant?”).

 

Image extraite de l’épisode La maladie d’Alzheimer de la série « Demande à TiDoc' ».

Le dessin animé TiDoc’

Demande à TiDoc’ est un dessin animé de 52 épisodes qui explique aux enfants de 6 à 8 ans les problèmes de santé tels que l’otite, la gastro-entérite, le cancer, la maladie Alzheimer, le TDAH etc. Les épisodes sont disponibles gratuitement sur TFO.

Image extraite de l’épisode « C’est quoi la maladie d’Alzheimer? » de la série « Demande à TiDoc' ».

L’univers TiDoc’, c’est quoi ?

TiDoc’ est bien plus qu’un simple dessin animé. Sa mission consiste à ÉDUQUER en utilisant l’information médicale certifiée et validée par un comité scientifique; à RASSURER les enfants et leurs parents sur différents problèmes de santé; à PROMOUVOIR les bonnes pratiques de santé; et à INSPIRER les enfants à s’intéresser aux métiers du milieu médical. TiDoc’ est une création de Gala Prod.

Découvrez l’Univers TiDoc’ :

 Pour en savoir plus : www.tidoc.ca

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

 

Un accueil chaleureux et dévoué

Imaginez-vous entrant dans notre établissement, où chaque membre du personnel est chaleureux, bienveillant et dévoué à offrir un soutien attentionné aux résidents, aux proches aidants et à l’ensemble de la famille. Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et empathiques, spécialement formés pour travailler avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Chaque jour, notre équipe s’engage à offrir un environnement sûr et réconfortant pour chaque résident.

 

Le parcours inspirant de Marc, préposé aux résidents – une approche centrée sur les besoins individuels

Laissez-moi vous présenter le parcours inspirant d’un préposé aux résidents auprès d’un de nos résidents atteint de la maladie d’Alzheimer. Notre préposé, Marc, a développé une relation étroite avec le résident dont il s’occupe, Monsieur Dupont. Au fil du temps, et grâce à l’histoire de vie de M. Dupont, document détaillant ses préférences, ses intérêts et ses habitudes, Marc a appris à connaître ce dernier et a créé une connexion spéciale entre eux.

Au lieu de se concentrer uniquement sur les tâches de base, Marc accorde une attention particulière aux besoins spécifiques de Monsieur Dupont. Il utilise des techniques de communication non verbale adaptées à la progression de la maladie afin d’établir une connexion et un lien de confiance avec lui. Marc sait que même si les mots peuvent s’effacer de la mémoire de Monsieur Dupont, les émotions et les sensations demeurent. Ainsi, il veille à ce que chaque interaction avec Monsieur Dupont soit empreinte de compassion et de respect.

 

Des activités personnalisées pour stimuler la mémoire – À quoi ressemble une semaine typique ?

Pour stimuler la mémoire de Monsieur Dupont, Marc utilise des activités occupationnelles personnalisées. Il lui propose des jeux de mémoire, des puzzles et des activités sensorielles qui suscitent l’intérêt et l’engagement de Monsieur Dupont. Ces activités stimulent non seulement sa cognition, mais lui procurent également un sentiment d’accomplissement et de plaisir.

 

Un personnel attentionné pour un environnement sécuritaire – Ce qui nous distingue ? Notre approche

Le personnel attentionné de la résidence Selena est une source de réconfort pour Monsieur Dupont. Il sait qu’il peut compter sur eux pour lui offrir un environnement sécuritaire où il peut se sentir chez lui, comme à la maison. Les sourires, les mots encourageants et les gestes bienveillants font partie intégrante de l’approche de notre personnel. Grâce à leur présence rassurante, Monsieur Dupont perçoit un sentiment de sécurité qui allège ses inquiétudes, son anxiété et ses angoisses.

 

Améliorer la qualité de vie grâce à une approche globale

Le parcours de Marc, notre préposé, illustre parfaitement notre approche axée sur le résident à la résidence Selena. En combinant des soins de qualité, des activités occupationnelles personnalisées et une stimulation adaptée, nous visons à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.

 

Résidence Selena – Un quotidien plus léger et empreint de compassion

Chez Selena, nous sommes fiers de pouvoir compter sur du personnel attentionné et compétent. Chaque résident de la résidence Selena bénéficie dès lors d’un quotidien plus léger et empreint de compassion. Pour plus de renseignements sur la résidence Selena, rendez-vous sur notre site web www.residenceselena.com ou contactez-nous au 514-213-7816.

   

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

 

 

Une Danse vers l’Avenir

 

Les travaux des Docteurs Louis Bherer et Manuel Montero-Odasso, dans une collaboration harmonieuse, ont conduit à des résultats fascinants. L’étude[1] a porté sur 175 personnes âgées de 60 à 85 ans présentant un trouble cognitif léger. Les participants ont suivi un programme d’activité physique et d’entraînement cognitif trois fois par semaine pendant 6 mois. Les résultats sont prometteurs : la combinaison de l’exercice physique et de la stimulation cognitive a montré des améliorations significatives dans la santé cognitive des participants. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour ralentir la progression vers des troubles neurocognitifs majeurs.

 

 

L’Art du Mouvement

C’est dans ce contexte que la danse-thérapie[2] entre en scène. En effet, une autre forme d’intervention innovante qui mérite notre attention. Ce qui rend la danse-thérapie vraiment exceptionnelle, c’est sa capacité à toucher chaque aspect de l’être humain. Des mouvements physiques qui améliorent la coordination aux expressions émotionnelles qui parlent sans mots, la danse-thérapie ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension de nous-mêmes et des autres.

La danse-thérapie nous rappelle que l’art et le mouvement sont des catalyseurs puissants pour la guérison. Alors que la recherche progresse et que de nouvelles avenues s’ouvrent, nous sommes invités à reconnaître le potentiel de la danse-thérapie dans notre quête d’une meilleure santé cognitive et émotionnelle.

 

De la danse-thérapie gratuite

Découvrez la Danse Créative avec les Grands Ballets Canadiens, offerte à la Société Alzheimer de Montréal.

Une opportunité gratuite ouverte à tous, sans expérience préalable nécessaire.

Rejoignez-nous pour libérer votre créativité et profiter des bienfaits physiques.

Pour plus d’infos et inscription : 514 369-0800 | [email protected].

 

[1] https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/08/17/une-etude-porteuse-d-espoir-pour-les-personnes-qui-ont-un-trouble-cognitif-leger/

[2] https://www.lapresse.ca/societe/2023-08-20/danse-therapie/la-danse-qui-fait-du-bien.php?redirectedFrom=https%253A%252F%252Fplus.lapresse.ca%252Fscreens%252Fc6b2a127-3d23-4c70-9bce-751e8658c70e%25257C_0.html

 

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

Pour les proches et les aidants, il peut être difficile d’établir ou de maintenir une communication avec leurs êtres chers vivant avec la maladie d’Alzheimer. Toutefois, en comprenant la façon dont la communication s’altère tout au long de la maladie, il est possible de s’adapter pour conserver une bonne communication avec l’être cher.

Comment les troubles neurocognitifs affectent-ils la communication ?

Les troubles neurocognitifs altèrent les capacités d’expression et de compréhension, les relations sociales deviennent souvent plus complexes pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, en particulier lorsque la communication verbale est affectée. Les symptômes suivants sont fréquemment observés :

  • Difficulté à trouver ses mots
  • Créer de nouveaux mots pour remplacer ceux qui ont été oubliés
  • Répéter un mot ou une phrase (aussi connu sous le nom « persévération »)
  • Difficulté à organiser des mots pour former des phrases logiques
  • Jurer ou utiliser un langage offensant
  • Revenir à sa langue maternelle
  • Parler moins que d’habitude

Il est important de noter que même dans les premiers stades, votre proche peut avoir des hauts et des bas, et présenter des troubles du langage. Ces variations peuvent dépendre de facteurs externes (tels que la qualité du sommeil, le niveau de stress, d’autres problèmes médicaux, etc.) Cela peut, parfois, entraîner des difficultés lors des conversations avec la personne aidée.

Comment communiquer avec les personnes vivant avec un trouble neurocognitif ?

Les personnes composant avec un trouble neurocognitif peuvent éprouver des difficultés à trouver leurs mots, à former des phrases et à comprendre les informations qui leur sont communiquées. Elles peuvent également répéter des mots ou des phrases et utiliser un langage offensant alors qu’elles ne l’auraient jamais fait auparavant. En utilisant ces quelques conseils, vous pourrez mieux capter l’attention de la personne aidée et ainsi faciliter le contact :

Établir un lien émotionnel :

  • Qu’est-ce qu’elle aime ? Identifiez ses centres d’intérêts et utilisez-les pour orienter vos conversations et suggestions d’activités.
  • Mettez l’accent sur ses compétences et capacités actuelles plutôt que de vous focaliser sur ce qu’elle ne peut plus faire.
  • Lorsqu’elle doit faire un choix, proposez quelques options qui correspondent à ce qu’elle aime.

Limiter les distractions

  • Repérez les éléments visuels ou sonores qui pourraient la distraire et essayez de les réduire.
  • Parlez d’une seule chose à la fois.
  • Tenez compte de tout problème de vision ou d’ouïe qu’elle pourrait avoir.
  • Établissez un contact visuel pour capter son attention.

Faites face à la personne

  • Évitez de lui parler si vous n’êtes pas dans son champ de vision.
  • Parlez lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes.
  • Utilisez le langage corporel, faites des gestes bienveillants pour appuyer vos dires.

Soyez flexible

  • Les capacités de la personne peuvent varier d’un jour à l’autre. Prenez donc le temps d’évaluer son état émotionnel au début de chaque conversation.
  • Soyez attentif aux changements de comportement et au langage corporel qui peuvent indiquer son état émotionnel et adaptez votre approche en conséquence.
  • Lorsque la communication verbale n’est pas possible, tentez de stimuler les autres sens, comme le toucher, l’ouïe ou l’odorat pour communiquer.

Attitude positive

  • Soyez conscients du ton de voix et du langage que vous employez. Tentez de vous adapter à la personne plutôt que l’inverse.
  • Acceptez plutôt que de corriger. Ignorez les erreurs et encouragez la personne aidée dans ses efforts.
  • Prenez du recul quand vous en ressentez le besoin.

Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé.  Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé. C’est pourquoi, nous proposons également des groupes de soutiens hebdomadaires destinés aux proches de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif qui prennent soin de celles-ci sur place ou à distance.

Rejoignez-nous pour partager vos expériences et trouver un soutien essentiel dans votre rôle d’aidant.

La musicothérapie : la musique comme thérapie

La musicothérapie : la musique comme thérapie

Bien qu’il n’existe pas de remède pour la maladie d’Alzheimer, de nombreuses approches thérapeutiques sont utilisées pour aider les personnes vivant avec la maladie à gérer leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie. Parmi ces approches, la musicothérapie se distingue comme une méthode efficace et bénéfique pour les personnes souffrant de troubles neurocognitifs.


La musique et la mémoire dansent ensemble, tissant un lien mystérieux et profond. Pour les personnes devant composer avec la maladie d’Alzheimer, la musique peut évoquer des souvenirs émotionnels profonds quand les mots se font timides. Voici quelques-uns des principaux bienfaits de la musicothérapie pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

 

  • Stimule les souvenirs : La musique a le pouvoir de raviver des souvenirs et des émotions profondes, elle permet aux personnes qui doivent composer avec la maladie de retrouver des moments de leur vie passée en écoutant des chansons familières. Dans cette symphonie retrouvée, la communication s’épanouit, l’anxiété se dissipe et l’humeur s’égaie.
  • La cognition s’illumine : La musicothérapie a été associée à des améliorations cognitives chez les patients diagnostiqués. Les études révèlent que la musicothérapie éclaire la cognition des patients vivant avec la maladie d’Alzheimer. La musique stimule le cerveau, faisant briller la mémoire, l’attention et les facultés de raisonnement.
  • Réduit l’anxiété et le stress : Les personnes souffrant de troubles neurocognitifs sont souvent sujettes à l’anxiété et au stress. La musicothérapie crée un havre de paix où les personnes se réfugient, bercées par une mélodie réconfortante. Cela peut réduire l’agitation, améliorer le sommeil et favoriser un état de calme et de tranquillité.
  • Encourage l’expression émotionnelle : La musique permet d’exprimer des émotions de manière non verbale. Même lorsque les mots se retirent, la musique se dresse comme une alliée puissante, capable de transmettre les émotions les plus profondes. Cela peut renforcer les liens sociaux, améliorer l’estime de soi et favoriser l’interaction avec les autres. 


À travers la musique, les notes deviennent des trésors de mémoire, des portes ouvertes vers le passé.  À la société Alzheimer de Montréal, nous offrons des programmes et services adaptés qui sauront combler tous les besoins : découvrez la danse créative ! Ce service de danse qui associe le mouvement et la musicothérapie est désormais disponible à la Société, pour tous ceux qui souhaitent explorer leur potentiel créatif tout en profitant des bienfaits de l’activité physique. 

En savoir plus 

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Le dimanche 28 mai 2023, le parc Sir-George-Étienne-Cartier a été le théâtre d’une mobilisation exceptionnelle en faveur de la lutte contre les troubles neurocognitifs et la maladie d’Alzheimer. La 19e édition de la Marche pour l’Alzheimer IG Gestion de Patrimoine de Montréal, a rassemblé plus de 350 personnes déterminées à faire une grande différence. Ce rassemblement mémorable a été un véritable succès grâce à votre présence et votre générosité.

Un accueil captivant

Les activités prévues pour tous ont ajouté une dimension festive et artistique à la marche. Le Chœur des Anges a envoûté la foule avec ses performances musicales. Leurs voix harmonieuses ont accompagné les marcheurs tout au long du parcours, créant une atmosphère inspirante et solidaire.

Lisa, jongleuse talentueuse des Productions Circaz, a émerveillé petits et grands avec ses prouesses artistiques. Ses jongleries magistrales ont transporté les participants dans un univers fascinant, apportant une touche de spectacle et de créativité à la Marche.

Il était une fois…

La tente de lecture de Littératie Ensemble a été un véritable lieu d’imagination pour tous. Les enfants et les adultes se sont plongés dans des livres, partageant des moments de lecture enrichissants. Cette animation a offert une pause culturelle et éducative, renforçant ainsi le lien entre la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer et le pouvoir des mots.

Un départ en forme

Avant le top départ de la marche, Karine Larose de Nautilus Plus a animé des échauffements dynamiques pour préparer les marcheurs physiquement et mentalement. Son énergie communicative et son expertise en tant que kinésiologue ont motivé tous les participants.

Mission réussie !

 « Nous étions plus de 350 marcheurs dimanche dernier pour notre marche d’un peu plus de 3 km dans les rues de Montréal. En plus de profiter de l’occasion pour sociabiliser et faire de l’exercice, deux actions bénéfiques pour notre réserve cognitive, notre mobilisation a également permis de recueillir des dons qui seront utilisés pour offrir des services de qualité aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif et à leurs familles. », déclare Jeane Day, Directrice Générale à la Société Alzheimer de Montréal.

Ensemble, nous avons atteint un résultat extraordinaire en collectant plus de 105 000 $. Cette somme impressionnante témoigne de votre engagement fidèle pour la cause de l’Alzheimer. Chaque dollar amassé contribuera à soutenir nos programmes et service, ainsi qu’à la sensibilisation et qu’à la recherche visant à améliorer la vie des personnes vivant avec la maladie.

Un grand MERCI ! 

L’énergie qui a envahi le parc ce jour-là était tout simplement remarquable ! La Société Alzheimer de Montréal tient à exprimer sa profonde gratitude envers les marcheurs, les bénévoles et ses partenaires qui ont participé à cet événement rassembleur.

Nous tenons à rappeler à tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution à cette noble cause que la plateforme de dons reste ouverte jusqu’en septembre. Votre soutien financier est précieux et contribuera à faire avancer la recherche et à sensibiliser davantage l’ensemble de la société aux troubles neurocognitifs et à la maladie d’Alzheimer.

Faites un don

Ce n’est qu’un au revoir !

La 19eme édition de la Marche pour l’Alzheimer restera gravée dans nos mémoires comme un événement mémorable, rassembleur et porteur d’espoir. Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour la 20e édition, le dimanche 26 mai 2024.

Accéder à la galerie photo

 

 

Stop à la maltraitance de nos aînés

Stop à la maltraitance de nos aînés

La maltraitance des aînés se traduit sous forme d’actes infligés à une personne âgée, incluant la violence physique, l’abus émotionnel, la maltraitance, l’exploitation financière ou sexuelle. Lutter contre ce fléau est essentiel pour assurer leur sécurité, leur bien-être et leur dignité.

Quelles sont les formes de maltraitance ?

Il existe une multitude de formes de maltraitances. Les plus connues sont les suivantes :

  • La maltraitance physique
  • La négligence
  • La maltraitance émotionnelle/ psychologique
  • Abus sexuel

 

Une réalité alarmante

La maltraitance est une réalité qui nécessite une attention urgente. Selon une enquête menée au Québec, en 2019, près de 6% de la population âgée, soit environ 78900 personnes, ont déclaré avoir été victime d’au moins un type de maltraitance au cours des 12 derniers mois[1].

Ces chiffres révèlent l’ampleur de ce problème silencieux et soulignent l’urgence d’agir pour protéger nos ainés.

Comment agir ?

Les facteurs de protection peuvent aider à réduire les risques de maltraitance envers les personnes âgées, qu’ils soient présents ou persistants. Ils sont classés en deux catégories : ceux qui sont propres à la personne elle-même et ceux qui sont liés à son environnement, qu’il soit direct ou plus indirect.

Facteurs de protection personnels

  • Gestion du stress : prenez du temps pour vous
  • L’expression des émotions : parlez-en autour de vous ou avec un professionnel
  • Conscience de soi : reconnaître le moment où la recherche d’aide est nécessaire grâce à une connaissance de soi.
  • Connaissance juridique : connaître ses droits humains et civils. En cas de doute ou pour toute question rapprochez-vous d’un professionnel.


Facteurs de protection environnementaux

  • Environnement sain et sécuritaire : entourez-vous de bonnes personnes, disponibles et compétentes,
  • Réseau social : participez à des rencontres pour élargir votre cercle social, approchez-vous des organismes destinés aux ainées de votre région

En favorisant ces facteurs de protection, il est possible de réduire les risques de maltraitance tout en créant un environnement propice à leur bien-être et à leur sécurité.


Aides et ressources

Pour toute urgence, composez directement le 9-1-1.

  • Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés (LAMAA) 
    1 888 489-ABUS (2287)
    La LAMAA est une ligne téléphonique provinciale d’écoute et de référence spécialisée en matière de maltraitance envers les personnes aînées. Elle offre des services à la population comme aux professionnels et formateurs en maltraitance.
    Services offerts en français et en anglais (service d’interprètes disponible sur demande pour certaines langues)
    8 h à 20 h, 7 jours sur 7.
  • Plusieurs situations peuvent vous amener à déposer une demande pour que des sanctions pénales en lien avec la lutte contre la maltraitance soient imposées à quelqu’un.
    Pour plus d’informations, consultez la section Demande d’application de sanctions pénales en lien avec la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité de la page Coordonnées supplémentaires du ministère de la Santé et des Services sociaux.
  • Info-Social 811
    811
    Le service Info-Social 811 pour recevoir des conseils et des réponses aux questions d’ordre psychosocial. Les professionnels du service peuvent aussi, au besoin, diriger la personne vers une ressource appropriée dans le réseau de la santé et des services sociaux ou vers une ressource communautaire. Toute personne résidant au Québec peut appeler pour elle-même ou pour un proche.
    24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
    Services offerts en français et en anglais.

 

[1]  : https://statistique.quebec.ca/fr/communique/les-aines-vivant-a-domicile-combien-sont-victimes-de-maltraitance-et-qui-sont-les-plus-susceptibles-den-subir

 

 

Bientraitance des Aînés : des Attitudes qui font la Différence

Bientraitance des Aînés : des Attitudes qui font la Différence

Selon une enquête menée au Québec, en 2019, près de 6% de la population âgée, soit environ 78 900 personnes, ont déclaré avoir été victime d’au moins un type de maltraitance au cours des 12 derniers mois [1]. Cette problématique requiert une attention urgente pour assurer la sécurité et le bien-être de nos aînés. 

Les principes fondamentaux de la bientraitance

Selon les recommandations du Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS), la bientraitance repose sur six (6) principes fondamentaux :

  1. Placer la personne au centre des actions : la personne aînée juge si l’action accomplie ou suggérée lui convient, si elle est bientraitante pour elle.
  2. Favoriser l’autodétermination et le pouvoir d’agir chez la personne aînée afin de lui permettre de prendre en main le cours de sa vie, de faire des choix en harmonie avec ses valeurs, ses habitudes de vie, sa culture, etc.
  3. Respecter la personne et sa dignité afin qu’elle se sente considérée et qu’elle acquière son estime personnelle.
  4. Favoriser l’inclusion et la participation sociales pour apporter du bien-être aux personnes aînées qui souhaitent briser leur isolement et contribuer à la société.
  5. Déployer des actions et des interventions alliant compétence (savoir-faire) et jugement (savoir-être).
  6. Offrir un soutien concerté afin de poser les gestes les plus appropriés pour chaque dimension de la vie de la personne aînée, toujours en respectant le choix de cette dernière.

 

Quelques conseils pour garantir la bientraitance

Dans le cadre de la bientraitance envers les personnes âgées, il est essentiel de respecter quelques règles fondamentales :

  •    Discuter avec la personne âgée et l’écouter attentivement.
  •    Participer ensemble à des activités pour maintenir le lien social, notamment en favorisant les interactions intergénérationnelles.
  •    Éviter d’infantiliser la personne âgée et préserver sa dignité en adoptant un comportement respectueux.
  •    Accepter le senior tel qu’il est, en tenant compte de ses caractéristiques, de ses difficultés et de son état de santé, tout en évitant de bouleverser ses habitudes. La patience, le calme et la pédagogie sont essentiels.
  •     La frontière entre bientraitance et maltraitance est souvent mince, c’est pourquoi il est primordial de rester vigilant et de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque personne âgée.

 

On pense à soi ! 

Soulignons l’importance pour les personnes proches aidantes de prendre également du temps pour eux-mêmes afin de préserver leur propre santé mentale. Prendre soin d’une autre personne peut être émotionnellement et physiquement éprouvant, et il est important que les personnes proches aidantes veillent à leur bien-être personnel. 

Cela peut inclure des moments de repos, de détente, des activités qui leur procurent du plaisir et du soutien social. À la Société d’Alzheimer de Montréal, nous avons mis à disposition un guide permettant aux proches aidants de se documenter et de trouver tous les outils nécessaires, ainsi que notre programmation offrant une palette d’activités rassembleuses. 

La bientraitance des aînés est un enjeu collectif qui nécessite la participation de tous. En travaillant ensemble pour promouvoir la bientraitance, nous pouvons aider à garantir la dignité, le respect et la qualité de vie qu’ils méritent.

[1]  : https://statistique.quebec.ca/fr/communique/les-aines-vivant-a-domicile-combien-sont-victimes-de-maltraitance-et-qui-sont-les-plus-susceptibles-den-subir

 

Pour un cerveau en santé

Pour un cerveau en santé

Agissez maintenant pour réduire vos risques
 
Au Québec, près de 170 000 personnes vivent avec la maladie d’Alzheimer et si nous suivons la courbe démographique, c’est 360 000 Québécois(es) qui vivront avec un trouble neurocognitif d’ici 2050.
 
Mais l’étude majeure, publiée par Alzheimer Canada en septembre 2022, explique que nous pouvons agir à tout âge et réduire nos risques.
 
📝Dans le cadre du mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, nous vous proposons un aide-mémoire des 10 actions à privilégier pour un 🧠 en santé !
 

Sciences dures et compétences douces : Les travailleurs des soins à domicile ont besoin des deux

Sciences dures et compétences douces : Les travailleurs des soins à domicile ont besoin des deux

Par Andrew De Four, président, Soins à domicile personnalisés

L’évaluation était terminée, et le rendez-vous pris. Mais lorsque Maggie, notre directrice des soins, a sonné à la porte, la dame âgée n’avait qu’une chose à dire : « Va-t’en ! ». Maggie avait déjà vécu cela auparavant, alors sur un ton inquisiteur elle attire l’attention de la femme sur autre chose : « Ce sont de magnifiques peintures sur votre mur. Pouvez-vous m’en parler ? ». Quelques instants plus tard, les deux femmes étaient assises sur le canapé, Maggie écoutant des histoires à propos de l’art chéri.

Il est bien sûr essentiel que les aides à domicile soient bien formées et connaissent les derniers développements en matière de soins aux personnes atteintes de démence. Mais ils doivent également posséder des compétences qui ne figurent sur aucun diplôme : L’empathie, la patience et la compassion, ainsi qu’une bonne compréhension de la manière de les appliquer lors de la prise en charge d’une personne atteinte de démence.

S’ils n’ont pas la bonne approche et le bon tempérament, les aidants peuvent provoquer de l’anxiété, ce qui conduit à un jumelage infructueux et renvoie une famille dans le besoin à la case départ. Le métier d’aidant est une vocation difficile qui exige une grande capacité d’adaptation. Il est donc essentiel de rechercher un fournisseur de soins à domicile qui privilégie l’attitude et l’expérience.

Un bon soignant garde le contact visuel et sourira, et sait reconnaître quand un regard fixe devient un regard irrité, signalant un changement d’humeur. Son langage corporel est ouvert et détendu. Et si la vue ou l’ouïe est réduite, elle sait quand rester dans le champ de vision de l’être cher et quand s’approcher pour éviter de provoquer une réaction de peur. Elle parle calmement et doucement et mesure son ton pour obtenir le résultat souhaité. Elle donne des instructions simples, accompagnées de gestes, puis laisse le temps à la personne de traiter l’information et de répondre. Elle répète les instructions aussi souvent que nécessaire. Et comme je l’ai mentionné au début, elle connaît l’art de la réorientation, pour éviter les conflits inutiles. Et elle répond à chaque question répétée comme si c’était la première fois qu’elle était posée.

Un bon aidant connaît les diverses façons dont la maladie peut se manifester et l’importance des routines. Elle connaît des concepts comme le « sundowning » et sait comment gérer l’irritabilité et la confusion qui peuvent s’aggraver le soir, provoquant l’errance et un mauvais sommeil. Elle sait que le fait d’éviter les siestes et la caféine pendant la journée et d’avoir un horaire de sommeil prévisible peut faire une grande différence. Et elle sait quand il faut participer à une perception erronée de la réalité ou la laisser se dérouler sans la remettre en question ou la critiquer.

Les personnes atteintes de démence refusent souvent des choses dont elles ont besoin. Ils refusent de prendre leurs médicaments, de prendre une douche ou de laisser entrer un aidant à leur domicile. Mais l’aidant doit abandonner le « non » de son propre vocabulaire, pour éviter de mettre l’être cher, qui est un adulte, sur la défensive. Elle doit plutôt s’efforcer de créer un lien.

En fin de compte, tout se résume à la dignité. Donner à l’être cher et à sa famille la possibilité de se détendre un peu, parce qu’ils se sentent en sécurité. Chez Soins à domicile personnalisés, « votre famille est la nôtre », et lorsque quelqu’un appelle, nous décrochons le téléphone et sommes prêts à écouter et à adapter un programme de soins à leurs besoins. Il s’agit d’une relation, et nous travaillons sans relâche pour qu’elle dure.

Joignez l’équipe qualifiée et expérimentée de Soins à domicile personnalisés en appelant le (514) 418-0520 ou en visitant le site web customizedhomecare.ca

Mon frère aîné, Stefano, est une personne extraordinaire !

Mon frère aîné, Stefano, est une personne extraordinaire !

« En janvier 2020, mon frère a soudainement perdu la mémoire à court terme, et est devenu totalement dépendant de moi pour être sa mémoire afin de réaliser des choses très simples du quotidien.

Dr Doell, médecin spécialisé en gériatrie, et médecine interne, à l’hôpital général de Montréal, lui a diagnostiqué un trouble neurocognitif, apparenté à l’Alzheimer, et heureusement, il a appelé la Société Alzheimer de Montréal.

Les intervenants ont été extraordinaires depuis ce premier contact, en offrant toutes sortes de soutien.

Grâce à ces soins à domicile, ce que la Société Alzheimer de Montréal a fait pour nous, ça n’a pas de prix !

J’ai aussi eu la chance de discuter avec Naima, conseillère à la Société Alzheimer de Montréal. Elle a été un joyau ! Ces discussions avec Naima sont d’excellentes séances de soutien pour moi et ça m’a donné la force et le courage de continuer.

C’est pourquoi j’écris aujourd’hui ce témoignage sur cette formidable organisation qu’est la Société Alzheimer de Montréal et pour tout ce qu’elle fait pour moi, pour mon frère et, j’en suis sûr, pour des milliers d’autres Montréalais. »

— Clare, proche-aidante

Faites un don pour que la Société Alzheimer de Montréal continue à offrir du répit à domicile et du soutien à Clare et à son frère Stefano ainsi qu’à d’autres personnes atteintes de troubles neurocognitifs et à leurs personnes proches aidantes.

Roche, un partenaire indispensable pour le 3e colloque annuel de la famille Barclay

Roche, un partenaire indispensable pour le 3e colloque annuel de la famille Barclay

Roche, un partenaire indispensable pour le 3e colloque annuel de la famille Barclay

La Société Alzheimer de Montréal tient à remercier Roche en tant que partenaire lors du 3e colloque annuel de la famille Barclay qui fut un succès avec 200 participants.

Roche est une pionnière à l’échelle mondiale dans les domaines pharmaceutique et diagnostique, qui est déterminée à faire avancer la science pour améliorer la vie des gens. L’amélioration de la qualité et de la durée de vie des patients, grâce aux progrès de la science, est au cœur de ses préoccupations. Rassemblant des compétences pharmaceutiques et diagnostiques sous un même toit, Roche est le leader de la médecine personnalisée, approche permettant de proposer le meilleur traitement possible à chaque patient.

Depuis sa fondation en 1931, Roche Canada mène des recherches pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies, et ainsi apporter une contribution durable à la société. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 1 200 employés dans l’ensemble du pays au sein de sa division pharmaceutique à Mississauga, en Ontario, et de ses divisions Diagnostics et Soins du diabète à Laval, au Québec.

Roche est la plus grande compagnie de biotechnologie au monde, offrant une variété de produits qui se distinguent véritablement en oncologie, en immunologie, dans le traitement des maladies infectieuses, en ophtalmologie et dans les troubles du système nerveux central. Roche est également le leader mondial dans le diagnostic in vitro et du cancer à partir d’échantillons tissulaires, et un chef de file dans la prise en charge du diabète.

En plus de son portefeuille de médicaments et de produits diagnostiques, les neurosciences comptent parmi les principaux axes de recherche-développement étudiés par Roche. Nous avons pour objectif de réaliser des travaux scientifiques révolutionnaires afin de mettre au point de nouveaux traitements destinés à améliorer la vie des personnes qui souffrent de maladies chroniques dont les conséquences peuvent être terribles.

S’appuyant sur notre longue tradition de transformation des connaissances scientifiques en médicaments novateurs, nos chercheurs créent de nouvelles technologies pour comprendre comment la maladie d’Alzheimer se développe et évolue. Nous sommes déterminés à développer de nouvelles solutions de soins de santé diagnostiques, thérapeutiques et holistiques pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Dans la mise au point de nouveaux médicaments, notre approche consiste à « écouter et apprendre » pour nous assurer de la participation constante des collectivités. Nous comptons dès les premiers stades sur la collaboration continue du milieu pour que le système de santé soit en mesure d’offrir aux patients les meilleurs soins possibles le plus rapidement possible.

Roche souhaite améliorer l’accès aux produits de l’innovation médicale en collaborant avec tous les intervenants concernés. Roche Canada participe activement à la vie des collectivités par ses contributions caritatives et ses partenariats avec des organismes et des établissements de santé qui œuvrent ensemble à améliorer la qualité de vie des Canadiens. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter www.RocheCanada.com.

Par Brendan Billa

Le 3e Colloque annuel de la famille Barclay soutenu par le Manoir Claudette Barré

Le 3e Colloque annuel de la famille Barclay soutenu par le Manoir Claudette Barré

Le Manoir Claudette Barré est une résidence privée pour ainés autonomes (RPA) et semi autonomes qui offre à tous ses résidents et ses résidentes un chez-soi de qualité ainsi que des avantages indéniables quant à l’accessibilité, le confort et la sécurité

Dument accrédité depuis novembre 2009, nous travaillons d’abord et avant tout pour le bien-être de nos résidents en mettant l’accent sur le respect de la personne, le travail d’équipe et l’empathie. Nous priorisons la qualité de vie de nos résidents et visons à combler leurs besoins avec compétence, compréhension et cordialité.

Les ainés en perte d’autonomie ou atteints de la maladie d’Alzheimer peuvent intégrer des unités spécialisées où l’on offre un suivi et des soins adaptés selon les besoins de chacun, et ce sous l’œil attentif d’une équipe humaine et qualifiée. Afin d’assurer un environnement chaleureux et sécuritaire, le Manoir Claudette Barré a récemment ouvert une aile dans laquelle nous souhaitons nous inspirer des principes du concept Montessori en proférant des soins centrés sur la personne, dans le but de ralentir la perte d’autonomie du résident atteint de la maladie d’Alzheimer et de préserver ses capacités cognitives le plus longtemps possible.

Pour le Manoir Claudette Barré, soutenir la Société Alzheimer de Montréal, c’est permettre à nos équipes de soins de partager leurs expériences et d’accroitre leurs compétences dans le domaine, afin d’assurer un service de qualité exceptionnel et d’offrir les meilleures techniques de soins auprès de nos résidents, les proches aidants et les familles. De plus, pour l’équipe de gestion, ce partenariat avec la Société Alzheimer de Montréal vise à optimiser nos soins, à parfaire nos connaissances dans le domaine du vieillissement et à mieux s’outiller, tout en innovant pour le bien-être de nos résidents.

Le Manoir Claudette Barré est fier de soutenir les initiatives et la mission de la Société Alzheimer de Montréal en devenant Grand Partenaire de la 3e édition du Colloque annuel de la famille Barclay, qui aura lieu en ligne le 25 janvier prochain, sous le thème: Mieux vivre avec un trouble neurocognitif : pratiques novatrices d’ici et d’ailleurs.

Par Brendan Billa

Référence aidance Québec : enfin un outil pour référer au plus vite les personnes proches aidantes

Référence aidance Québec : enfin un outil pour référer au plus vite les personnes proches aidantes

Identifier et référer les personnes proches aidantes d’aînés sera désormais plus simple et plus rapide pour les professionnel·les de la santé.

 

Référence aidance Québec, un nouvel outil porté par le gouvernement du Québec, l’Appui pour les proches aidants et la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer, est lancé ce mercredi 8 décembre

Tous ensemble, pour un accompagnement précoce
Les meilleures pratiques recommandent une orientation rapide des aidantes et aidants et de leurs aidé.es vers les services répondant à leurs besoins. Or, les personnes proches aidantes ne ressentent pas toujours le besoin de demander du soutien, surtout en début de parcours et courent le risque de s’épuiser. Dans cet objectif, Référence aidance Québec met à la disposition des professionnel.les au contact des personnes proches aidantes un nouvel outil de référencement en ligne: referenceaidancequebec.ca

Par Brendan Billa

Alzheimer précoce : 10 symptômes à reconnaître

Alzheimer précoce : 10 symptômes à reconnaître

Connaissez-vous les 10 symptômes précurseurs de la maladie d’Alzheimer?
(Alzheimer précoce)

Les symptômes de l’Alzheimer précoce peuvent être nombreux, voici la liste des plus fréquents qui peuvent annoncer un début d’Alzheimer.

Alzheimer Precoce : 10 symptomes à reconnaitre

1. Perte de mémoire affectant les habiletés usuelles
Il est normal d’oublier parfois un rendez-vous, le nom d’un collègue ou un numéro de téléphone, et de s’en souvenir plus tard. La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer oubliera plus fréquemment ou aura de la difficulté à se rappeler une information récente.

2. Difficulté à exécuter des tâches familières

Il arrive aux gens très occupés d’être tellement distraits qu’ils oublient de servir une partie du repas, ce dont ils ne se souviendront que plus tard. Par contre, une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut avoir de la difficulté à s’acquitter de tâches qu’elle a accomplies toute sa vie, comme préparer un repas ou jouer à un jeu de société.

3. Troubles du langage

Tout le monde a parfois de la difficulté à trouver le mot juste, mais la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut oublier des mots faciles ou leur substituer d’autres mots, ce qui rendra ses phrases difficiles à comprendre.

4. Désorientation dans l’espace et dans le temps

Il est normal d’oublier le jour de la semaine ou même sa destination. Pendant un instant seulement! La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle, risque de se perdre dans sa propre rue, ne sachant plus comment elle s’y est rendue ni comment rentrer chez elle.

5. Jugement affaibli

Il arrive à tout le monde de prendre des décisions discutables, comme de remettre à plus tard un rendez-vous chez le médecin pour traiter une infection. La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut faire preuve d’un jugement affaibli ou erroné. Par exemple, ne pas reconnaître un problème de santé qui nécessite une attention immédiate, ou porter des vêtements chauds en pleine canicule.

6. Difficulté face aux notions abstraites

Toute personne peut éprouver de la difficulté à effectuer des opérations faisant appel à la pensée abstraite, par exemple, établir le solde de son compte bancaire. Toutefois, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer précoce éprouvera de grandes difficultés à accomplir ce genre de tâches, au point de ne pas comprendre ce que représentent les chiffres ni à quoi ils servent, par exemple.

7. Objets égarés 

N’importe qui peut égarer temporairement son porte-monnaie ou ses clés, mais la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer rangera les objets dans des endroits inappropriés (un fer à repasser dans le congélateur ou une montre dans le sucrier).

8. Changements d’humeur ou de comportement

Il nous arrive à tous d’être parfois triste ou maussade, mais la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut changer d’humeur très rapidement, par exemple, passer du calme aux larmes puis à la colère, sans raison apparente.

9. Changements de personnalité

La personnalité de chacun peut changer de façon subtile avec l’âge. La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, quant à elle, peut présenter des changements de personnalité beaucoup plus frappants. Comme, par exemple, devenir confuse, renfermée et méfiante. Au nombre des changements possibles, on compte aussi l’apathie, la peur et les comportements inhabituels.

10. Perte d’intérêt

Il nous arrive à tous, à l’occasion, de nous lasser du ménage, de notre travail ou de nos obligations sociales, mais la plupart d’entre nous retrouvent leur enthousiasme. Or, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer risque de devenir passive et apathique… Elle peut avoir besoin de beaucoup d’encouragements pour prendre part aux activités.

 

Si vous pensez être atteint d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’informations sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer, retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal pour les personnes atteintes d’une maladie neurocognitive, proches aidants, professionnels de la santé, organismes, et des individus à la recherche de ressources et de services.

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Par Brendan Billa