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La complexité des troubles neurocognitifs au Canada

La complexité des troubles neurocognitifs au Canada

 

Les troubles neurocognitifs représentent un défi majeur pour la santé publique au Canada et à l’échelle mondiale, touchant un nombre substantiel de personnes. Les études indiquent des disparités significatives liées à l’ethnicité, le sexe, le genre et l’âge. La compréhension de ces variations revêt une importance cruciale pour la prestation de soins optimaux.

En 2019, le Canada a institué une stratégie nationale sur les troubles neurocognitifs, visant à coordonner les efforts des gouvernements, des organisations et des communautés pour aborder ces troubles. Ainsi, cette initiative aspire à instaurer au Canada un environnement où les individus vivants avec des troubles neurocognitifs et leurs aidants sont pleinement valorisés et soutenus. Tout en favorisant une qualité de vie optimale et une prévention, compréhension et traitement efficaces.

Aujourd’hui au Canada, plus de 650 000 personnes vivent avec divers troubles neurocognitifs, suscitant des préoccupations croissantes. De fait, la Société Alzheimer du Canada incite à l’action. Le rapport cible la sensibilisation, l’amélioration des connaissances, la défense de l’accès à des soins adaptés, la promotion de l’inclusion, et l’encouragement à des changements concrets.

Le premier rapport a analysé les tendances actuelles et formulé des recommandations. Le deuxième se concentre sur des groupes spécifiques susceptibles de développer ces troubles. Par la suite, les futures études se pencheront sur l’impact économique des troubles neurocognitifs au Canada.

L’Étude Phare scrute en profondeur les multiples facettes des troubles neurocognitifs au Canada, mettant en lumière des sujets cruciaux tels que les prédispositions à l’Alzheimer, l’impact sur les peuples autochtones, la diversité raciale et ethnique des personnes concernées, les nuances liées aux différences de sexe et de genre, ainsi que les défis spécifiques des troubles neurocognitifs à début précoce. La promotion de l’inclusion demeure impérative pour toutes les personnes vivant avec un trouble neurocognitif.

Découvrez l’article ici

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Mobilisez-vous pour la cause : Participez au Radiothon de la Société Alzheimer de Montréal les 12 et 13 février ! 📻💜

Le 12 et 13 février prochains, la Société Alzheimer de Montréal organise un événement phare pour recueillir des fonds essentiels afin de soutenir ses initiatives cruciales en matière de prévention, de promotion de la santé, de sensibilisation, ainsi que les programmes et services dédiés aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif à Montréal. C’est une occasion unique de faire une réelle différence dans la vie de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, touchées par cette condition.

 

3 raisons de participer au Radiothon !

1. Soutien aux Actions de Prévention et de Promotion de la Santé :

La Société Alzheimer de Montréal s’engage activement dans des actions de prévention et de promotion de la santé, mais propose aussi de nombreux programmes et services aux personnes vivants avec la maladie d’Alzheimer mais aussi à leurs proches aidants et leurs familles ! En participant au Radiothon, vous contribuez directement à ces initiatives.

2. Sensibilisation à la Cause :

En unissant nos forces lors de cet événement, nous renforçons la sensibilisation autour des troubles neurocognitifs. Plus nous sommes nombreux à participer, plus nous pouvons diffuser le message et éduquer la communauté sur les réalités actuelles et les réalités à venir autour des troubles neurocognitifs

 

3. Soutien aux Programmes et Services Locaux :

Les fonds collectés lors du Radiothon seront directement investis dans les programmes et services offerts à Montréal. Cela inclut un éventail de ressources et de soutiens pour les personnes composant avec la maladie d’Alzheimer, ainsi que pour leurs proches et aidants.

 

Comment faire un don ?

Pour contribuer à cette noble cause, vous pouvez composer le (514) 846-3535 et effectuer votre don par téléphone. Vous pouvez aussi faire un don rapide en croisant nos bénévoles dans les métros : Square Victoria OACI, Jean-Talon, Berri-Quam, Honoré-Beaugrand et Lionel-Groulx. Si vous préférez une méthode en ligne, visitez le site de la Société Alzheimer de Montréal .

 

Rejoignez la mobilisation !

En participant au Radiothon les 12 et 13 février, vous rejoignez une communauté engagée. Chaque don, qu’il soit petit ou grand, fait une différence significative. Partagez cette information avec vos proches, sur les réseaux sociaux et encouragez votre réseau à se mobiliser pour cette cause qui touche de nombreuse famille à Montréal.

 

Ensemble, faisons une différence dans la vie de ceux qui vivent avec un trouble neurocognitif. Votre soutien compte !

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Le sommeil et les troubles neurocognitifs : préserver le cerveau avec des bonnes nuits de repos

Qu’est-ce que le sommeil lent profond ?

Le sommeil lent profond correspond à une phase de notre sommeil  pendant laquelle notre cerveau élimine les déchets métaboliques. À titre d’exemple, plusieurs études avancent que la maladie d’Alzheimer pourrait être causée par une concentration de protéine bêta-amyloïde ou A-bêta qui empêche le transfert de signaux entre les neurones.  De fait, si ce temps de sommeil lent profond diminue, l’élimination des déchets est impactée.

L’étude de la chercheuse Andrée-Ann Baril, de l’Université de Montréal

L’étude démontre que la perte du sommeil lent profond pourrait accentuer le risque de développer des troubles neurocognitifs, notamment la maladie d’Alzheimer.

Cette étude, mené sur près de 250 sujets (de 60 ans et plus) a été réalisée en deux phases. Le sommeil de ces personnes fut analysé entre 1995 et 1998, puis entre 2001 et 2003. Par la suite, les signes de développement de troubles neurocognitifs ont été surveillés de près : une cinquantaine de cas ont été décelés pendant les 17 années de suivi réalisé. Ainsi, selon cette étude, “chaque déclin d’un pourcentage du temps de sommeil profond augmentait de 27 % le risque de démence.” Selon les chercheurs, ce sommeil profond serait donc un facteur de risque modifiable, c’est-à-dire qu’il est possible de minimiser le risque de développer une maladie cognitive en adoptant les bons comportements afin de préserver son sommeil.

La chercheuse Andrée-Ann Baril précise que cette association pourrait aussi être faite de l’autre sens, soit que la maladie d’Alzheimer pourrait aussi être responsable de cette perturbation de sommeil lent profond. Cette étude doit donc être considérée avec prudence.

De fait, les informations scientifiques actuelles suggèrent que la qualité du sommeil joue un rôle bénéfique dans le contexte des troubles neurocognitifs. Il est important de considérer l’importance de la bonne qualité du sommeil.

 

Améliorer la qualité de son sommeil grâce à la pratique d’activité physique

 La pratique d’activité physique régulière peut apporter des bienfaits significatifs à la qualité du sommeil. Cela permet une meilleure régulation du sommeil et une augmentation de la profondeur du sommeil. Cela permet aussi d’augmenter la quantité de sommeil long profond.

Par ailleurs, l’exercice physique régulier contribue à diminuer des émotions telles que le stress et l’anxiété, fréquemment observées dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

La Société Alzheimer de Montréal propose diverses activités sportives, toutes adaptées aux capacités individuelles et encadrées par des professionnels. Explorez nos services en consultant notre site web !

Sources : https://www.lechodelarivenord.ca/actualites/societe/597594/demence-attention-au-sommeil-lent-profond

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés : Le Quartier Innovant de Montréal

Co-créer pour le bien-être des aînés

C’est au centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) que s’est déroulé un atelier collaboratif dont l’objectif est de concevoir des solutions pour préserver la santé cognitive des personnes âgées. Ce projet s’intéresse particulièrement à la mobilité, à la communication et à la cognition. Il met en avant la diversité des connaissances, le pouvoir d’action des communautés et surtout la cocréation.

Ainsi, le but est de développer des services et des programmes visant à accroître l’inclusion des aînés dans la communauté de Montréal, notamment dans le quartier de Côte-des-Neiges.

 

Collaborer pour créer une meilleure qualité de vie

Au cœur de cette démarche, les personnes âgées participantes partagent leurs visions et leurs expériences. Le volet de la cognition est supervisé par Sylvie Belleville, professeure au Département de psychologie de l’UdeM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale, en collaboration avec les chercheuses Nouha Ben Gaied, directrice de la Fondation Berthiaume-Du Tremblay, et Patricia Belchior, professeure à l’Université McGill.

L’objectif de cette approche est la promotion de la santé cérébrale des personnes âgées, de ce fait, les recherches sont directement faites avec la communauté, où chaque participant a une voix égale.

 

Des échanges créateurs d’idées et de bénéfices évidents

Durant cette rencontre, les personnes âgées ont partagé leurs souhaits en ce qui concerne les activités destinées à préserver leur santé cognitive. Un désir partagé a émergé : la possibilité d’accéder à davantage d’activités sociales qui favorisent la discussion et le débat.

Le quartier Côte-des-Neiges étant ethnoculturel, les participants ont exprimé un désir profond d’en apprendre davantage sur les autres cultures, d’explorer de nouveaux horizons, en apprenant de nouvelles langues et en partageant des recettes traditionnelles. Ces idées émergeantes permettront de créer des liens tout en stimulant les esprits.

Sylvie Belleville a souligné l’impact plus que positifs de ces idées, les qualifiant comme des “compte double”. En effet ces dernières enrichissent à la fois les relations sociales et l’intellect, donc agissent sur plus d’un facteur de protection de la santé cognitive à la fois.

Les partenaires communautaires, touchés par ces désirs sincères, prévoient de repenser leur programmation pour mieux refléter les besoins et les aspirations de ceux qu’ils servent.

 

Source : https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/10/20/aller-a-la-rencontre-des-aines-pour-favoriser-leur-sante-cognitive/

 

La proche aidance au Québec

La proche aidance au Québec

Le soutien invisible qui fait toute la différence, c’est la proche aidance !

En septembre, la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec a publié une note d’information intitulée « Matière à réflexion : La proche aidance au Québec ». Cette publication met en lumière un sujet d’une importance croissante au Québec et ailleurs dans le monde : le rôle des proches aidants.

Pour rappel : les proches aidants soutiennent principalement des personnes âgées, et leurs responsabilités couvrent un large éventail de besoins (transport, aide aux soins personnel, aide aux travaux domestique, soutien émotionnel…)

 

 

Quelques chiffres sur la proche-aidance au Québec

  • En 2018, 21,1 % des personnes de 15 ans et plus étaient des proches aidants au Québec, soit près de 1,5 million de personnes, dont 57,5 % étaient des femmes.
  • La part des personnes âgées de 65 ans et plus pourrait s’élever à 25% en 2031. Les poids relatifs entre les moins de 20 ans et les plus de 65 ans suggérera qu’il y aura de moins en moins d’aidants et de plus en plus de personnes aidées.
  • Au Québec, en 2007, les soins informels dispensés par des aidants de plus de 45 ans équivalaient à près de 3,95 milliards de dollars. Sans leur contribution économique, le système de santé serait encore plus fragile.

 

Les proches aidants : Piliers de la société Québécoise

Avec le vieillissement de la population québécoise, le nombre de proches aidants tend à augmenter rapidement pour les années à venir. Ces personnes jouent un rôle essentiel pour les bénéficiaires de leurs soins mais aussi pour la société. En effet, ils aident à alléger le système de santé tout en contribuant à la qualité de vie de leurs proches. Ce rôle peut amener des défis de taille dans la vie des aidants en raison de la charge de travail supplémentaire et financière que ce rôle apporte.

 

Quel soutien pour les proches aidants au Québec ?

Le gouvernement québécois a mis en place des mesures pour reconnaitre ce rôle dans la société.

  • Notamment en 2020 avec la loi visant à reconnaitre et à soutenir les personnes proches aidantes.
  • L’année suivante, en 2021, le gouvernement adopte la politique nationale pour les personnes proches aidantes, le premier plan d’action gouvernemental en découle.
  • Des modifications à la Loi sur les normes du travail de 2018 permettent d’accorder plus de congés aux travailleurs ayant le statut de proche aidant.
  • Le gouvernement du Québec offre également un crédit d’impôt remboursable aux personnes remplissant les critères d’admissibilité, en remplacement du crédit d’impôt pour l’aidant naturel d’une personne majeure depuis 2020.

De plus, de nombreux services sont disponibles, comme des services psychosociaux, des organismes communautaires, des programmes financiers et des subventions. Des organisations telles que l’Appui proches aidants met à disposition des aidants, des lignes téléphoniques et diffuse à travers divers médias son offre de services. Ou encore, Proche aidance Québec qui joue un rôle clé dans la sensibilisation à la réalité des aidants, en regroupant 124 organismes communautaires dédiés à ce rôle.

 

La proche aidance à l’international

D’autres pays, tels que la France, l’Australie et le Royaume-Uni ou encore d’autres provinces du Canada ont adopté des mesures pour soutenir les proches aidants, comme des prestations d’assurances emploi, de la reconnaissance, des congés rémunérés, des régimes de congés remboursables, la création de nouveaux droits, et bien plus…

 

Pour conclure : les proches aidants sont les super-héros de l’ombre qui veillent en silence sur ceux qu’ils aident

Les proches aidants jouent un rôle crucial et souvent méconnu dans notre société, offrant un soutien inestimable à leurs proches, malgré les défis significatifs qu’ils rencontrent. Il est donc impératif de reconnaitre leur précieuse contribution, de leur apporter le soutien nécessaire, et de mettre en place des politiques visant à préserver leur bien-être.

 

Sources : https://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/fr/10192-matiere-a-reflexion

 

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

TiDoc’: la maladie d’Alzheimer expliquée aux enfants de 6 à 8 ans

Mamie ou Papi vit avec la maladie d’Alzheimer. Comment trouver les bons mots pour parler de cette pathologie à votre enfant?
TiDoc’ est là pour vous aider! TiDoc’, c’est une docteure qui, accompagnée de son caméléon drôle et attachant Tifou, explique simplement et avec exactitude les pathologies en santé à travers un dessin animé et une collection de livres, entre autres.

Visionnez l’épisode sur la maladie d’Alzheimer
dès à présent:

 

Pourquoi parler de la maladie d’Alzheimer à vos enfants ?

Nos enfants sont témoins de problèmes de santé qui peuvent affecter les adultes qui les entourent. Cela peut créer de l’anxiété chez eux, surtout quand ils ne comprennent pas exactement ce qu’il se passe. Si le diagnostic est plus fréquent chez les personnes âgées, la maladie d’Alzheimer peut toucher les personnes de tous les âges. Il est donc important de bien la comprendre, qu’elle soit présente ou non dans l’entourage, car elle peut affecter la famille dans le futur et créer des incompréhensions (par exemple, “pourquoi mamie n’agit pas comme avant?”).

 

Image extraite de l’épisode La maladie d’Alzheimer de la série « Demande à TiDoc' ».

Le dessin animé TiDoc’

Demande à TiDoc’ est un dessin animé de 52 épisodes qui explique aux enfants de 6 à 8 ans les problèmes de santé tels que l’otite, la gastro-entérite, le cancer, la maladie Alzheimer, le TDAH etc. Les épisodes sont disponibles gratuitement sur TFO.

Image extraite de l’épisode « C’est quoi la maladie d’Alzheimer? » de la série « Demande à TiDoc' ».

L’univers TiDoc’, c’est quoi ?

TiDoc’ est bien plus qu’un simple dessin animé. Sa mission consiste à ÉDUQUER en utilisant l’information médicale certifiée et validée par un comité scientifique; à RASSURER les enfants et leurs parents sur différents problèmes de santé; à PROMOUVOIR les bonnes pratiques de santé; et à INSPIRER les enfants à s’intéresser aux métiers du milieu médical. TiDoc’ est une création de Gala Prod.

Découvrez l’Univers TiDoc’ :

 Pour en savoir plus : www.tidoc.ca

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

La résidence SELENA : milieu de vie à l’approche attentionnée pour améliorer la qualité de vie des personnes vivants avec un trouble de la mémoire.

 

Un accueil chaleureux et dévoué

Imaginez-vous entrant dans notre établissement, où chaque membre du personnel est chaleureux, bienveillant et dévoué à offrir un soutien attentionné aux résidents, aux proches aidants et à l’ensemble de la famille. Notre équipe est composée de professionnels qualifiés et empathiques, spécialement formés pour travailler avec des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Chaque jour, notre équipe s’engage à offrir un environnement sûr et réconfortant pour chaque résident.

 

Le parcours inspirant de Marc, préposé aux résidents – une approche centrée sur les besoins individuels

Laissez-moi vous présenter le parcours inspirant d’un préposé aux résidents auprès d’un de nos résidents atteint de la maladie d’Alzheimer. Notre préposé, Marc, a développé une relation étroite avec le résident dont il s’occupe, Monsieur Dupont. Au fil du temps, et grâce à l’histoire de vie de M. Dupont, document détaillant ses préférences, ses intérêts et ses habitudes, Marc a appris à connaître ce dernier et a créé une connexion spéciale entre eux.

Au lieu de se concentrer uniquement sur les tâches de base, Marc accorde une attention particulière aux besoins spécifiques de Monsieur Dupont. Il utilise des techniques de communication non verbale adaptées à la progression de la maladie afin d’établir une connexion et un lien de confiance avec lui. Marc sait que même si les mots peuvent s’effacer de la mémoire de Monsieur Dupont, les émotions et les sensations demeurent. Ainsi, il veille à ce que chaque interaction avec Monsieur Dupont soit empreinte de compassion et de respect.

 

Des activités personnalisées pour stimuler la mémoire – À quoi ressemble une semaine typique ?

Pour stimuler la mémoire de Monsieur Dupont, Marc utilise des activités occupationnelles personnalisées. Il lui propose des jeux de mémoire, des puzzles et des activités sensorielles qui suscitent l’intérêt et l’engagement de Monsieur Dupont. Ces activités stimulent non seulement sa cognition, mais lui procurent également un sentiment d’accomplissement et de plaisir.

 

Un personnel attentionné pour un environnement sécuritaire – Ce qui nous distingue ? Notre approche

Le personnel attentionné de la résidence Selena est une source de réconfort pour Monsieur Dupont. Il sait qu’il peut compter sur eux pour lui offrir un environnement sécuritaire où il peut se sentir chez lui, comme à la maison. Les sourires, les mots encourageants et les gestes bienveillants font partie intégrante de l’approche de notre personnel. Grâce à leur présence rassurante, Monsieur Dupont perçoit un sentiment de sécurité qui allège ses inquiétudes, son anxiété et ses angoisses.

 

Améliorer la qualité de vie grâce à une approche globale

Le parcours de Marc, notre préposé, illustre parfaitement notre approche axée sur le résident à la résidence Selena. En combinant des soins de qualité, des activités occupationnelles personnalisées et une stimulation adaptée, nous visons à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.

 

Résidence Selena – Un quotidien plus léger et empreint de compassion

Chez Selena, nous sommes fiers de pouvoir compter sur du personnel attentionné et compétent. Chaque résident de la résidence Selena bénéficie dès lors d’un quotidien plus léger et empreint de compassion. Pour plus de renseignements sur la résidence Selena, rendez-vous sur notre site web www.residenceselena.com ou contactez-nous au 514-213-7816.

   

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

Améliorer la Santé Cognitive par la Danse-Thérapie

 

 

Une Danse vers l’Avenir

 

Les travaux des Docteurs Louis Bherer et Manuel Montero-Odasso, dans une collaboration harmonieuse, ont conduit à des résultats fascinants. L’étude[1] a porté sur 175 personnes âgées de 60 à 85 ans présentant un trouble cognitif léger. Les participants ont suivi un programme d’activité physique et d’entraînement cognitif trois fois par semaine pendant 6 mois. Les résultats sont prometteurs : la combinaison de l’exercice physique et de la stimulation cognitive a montré des améliorations significatives dans la santé cognitive des participants. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour ralentir la progression vers des troubles neurocognitifs majeurs.

 

 

L’Art du Mouvement

C’est dans ce contexte que la danse-thérapie[2] entre en scène. En effet, une autre forme d’intervention innovante qui mérite notre attention. Ce qui rend la danse-thérapie vraiment exceptionnelle, c’est sa capacité à toucher chaque aspect de l’être humain. Des mouvements physiques qui améliorent la coordination aux expressions émotionnelles qui parlent sans mots, la danse-thérapie ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension de nous-mêmes et des autres.

La danse-thérapie nous rappelle que l’art et le mouvement sont des catalyseurs puissants pour la guérison. Alors que la recherche progresse et que de nouvelles avenues s’ouvrent, nous sommes invités à reconnaître le potentiel de la danse-thérapie dans notre quête d’une meilleure santé cognitive et émotionnelle.

 

De la danse-thérapie gratuite

Découvrez la Danse Créative avec les Grands Ballets Canadiens, offerte à la Société Alzheimer de Montréal.

Une opportunité gratuite ouverte à tous, sans expérience préalable nécessaire.

Rejoignez-nous pour libérer votre créativité et profiter des bienfaits physiques.

Pour plus d’infos et inscription : 514 369-0800 | [email protected].

 

[1] https://nouvelles.umontreal.ca/article/2023/08/17/une-etude-porteuse-d-espoir-pour-les-personnes-qui-ont-un-trouble-cognitif-leger/

[2] https://www.lapresse.ca/societe/2023-08-20/danse-therapie/la-danse-qui-fait-du-bien.php?redirectedFrom=https%253A%252F%252Fplus.lapresse.ca%252Fscreens%252Fc6b2a127-3d23-4c70-9bce-751e8658c70e%25257C_0.html

 

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

La communication avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

Pour les proches et les aidants, il peut être difficile d’établir ou de maintenir une communication avec leurs êtres chers vivant avec la maladie d’Alzheimer. Toutefois, en comprenant la façon dont la communication s’altère tout au long de la maladie, il est possible de s’adapter pour conserver une bonne communication avec l’être cher.

Comment les troubles neurocognitifs affectent-ils la communication ?

Les troubles neurocognitifs altèrent les capacités d’expression et de compréhension, les relations sociales deviennent souvent plus complexes pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif, en particulier lorsque la communication verbale est affectée. Les symptômes suivants sont fréquemment observés :

  • Difficulté à trouver ses mots
  • Créer de nouveaux mots pour remplacer ceux qui ont été oubliés
  • Répéter un mot ou une phrase (aussi connu sous le nom « persévération »)
  • Difficulté à organiser des mots pour former des phrases logiques
  • Jurer ou utiliser un langage offensant
  • Revenir à sa langue maternelle
  • Parler moins que d’habitude

Il est important de noter que même dans les premiers stades, votre proche peut avoir des hauts et des bas, et présenter des troubles du langage. Ces variations peuvent dépendre de facteurs externes (tels que la qualité du sommeil, le niveau de stress, d’autres problèmes médicaux, etc.) Cela peut, parfois, entraîner des difficultés lors des conversations avec la personne aidée.

Comment communiquer avec les personnes vivant avec un trouble neurocognitif ?

Les personnes composant avec un trouble neurocognitif peuvent éprouver des difficultés à trouver leurs mots, à former des phrases et à comprendre les informations qui leur sont communiquées. Elles peuvent également répéter des mots ou des phrases et utiliser un langage offensant alors qu’elles ne l’auraient jamais fait auparavant. En utilisant ces quelques conseils, vous pourrez mieux capter l’attention de la personne aidée et ainsi faciliter le contact :

Établir un lien émotionnel :

  • Qu’est-ce qu’elle aime ? Identifiez ses centres d’intérêts et utilisez-les pour orienter vos conversations et suggestions d’activités.
  • Mettez l’accent sur ses compétences et capacités actuelles plutôt que de vous focaliser sur ce qu’elle ne peut plus faire.
  • Lorsqu’elle doit faire un choix, proposez quelques options qui correspondent à ce qu’elle aime.

Limiter les distractions

  • Repérez les éléments visuels ou sonores qui pourraient la distraire et essayez de les réduire.
  • Parlez d’une seule chose à la fois.
  • Tenez compte de tout problème de vision ou d’ouïe qu’elle pourrait avoir.
  • Établissez un contact visuel pour capter son attention.

Faites face à la personne

  • Évitez de lui parler si vous n’êtes pas dans son champ de vision.
  • Parlez lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes.
  • Utilisez le langage corporel, faites des gestes bienveillants pour appuyer vos dires.

Soyez flexible

  • Les capacités de la personne peuvent varier d’un jour à l’autre. Prenez donc le temps d’évaluer son état émotionnel au début de chaque conversation.
  • Soyez attentif aux changements de comportement et au langage corporel qui peuvent indiquer son état émotionnel et adaptez votre approche en conséquence.
  • Lorsque la communication verbale n’est pas possible, tentez de stimuler les autres sens, comme le toucher, l’ouïe ou l’odorat pour communiquer.

Attitude positive

  • Soyez conscients du ton de voix et du langage que vous employez. Tentez de vous adapter à la personne plutôt que l’inverse.
  • Acceptez plutôt que de corriger. Ignorez les erreurs et encouragez la personne aidée dans ses efforts.
  • Prenez du recul quand vous en ressentez le besoin.

Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé.  Souvenons-nous que de prendre soin de nous en tant que personne proche aidante peut grandement améliorer le processus de communication entre aidant et aidé. C’est pourquoi, nous proposons également des groupes de soutiens hebdomadaires destinés aux proches de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif qui prennent soin de celles-ci sur place ou à distance.

Rejoignez-nous pour partager vos expériences et trouver un soutien essentiel dans votre rôle d’aidant.

La musicothérapie : la musique comme thérapie

La musicothérapie : la musique comme thérapie

Bien qu’il n’existe pas de remède pour la maladie d’Alzheimer, de nombreuses approches thérapeutiques sont utilisées pour aider les personnes vivant avec la maladie à gérer leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie. Parmi ces approches, la musicothérapie se distingue comme une méthode efficace et bénéfique pour les personnes souffrant de troubles neurocognitifs.


La musique et la mémoire dansent ensemble, tissant un lien mystérieux et profond. Pour les personnes devant composer avec la maladie d’Alzheimer, la musique peut évoquer des souvenirs émotionnels profonds quand les mots se font timides. Voici quelques-uns des principaux bienfaits de la musicothérapie pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

 

  • Stimule les souvenirs : La musique a le pouvoir de raviver des souvenirs et des émotions profondes, elle permet aux personnes qui doivent composer avec la maladie de retrouver des moments de leur vie passée en écoutant des chansons familières. Dans cette symphonie retrouvée, la communication s’épanouit, l’anxiété se dissipe et l’humeur s’égaie.
  • La cognition s’illumine : La musicothérapie a été associée à des améliorations cognitives chez les patients diagnostiqués. Les études révèlent que la musicothérapie éclaire la cognition des patients vivant avec la maladie d’Alzheimer. La musique stimule le cerveau, faisant briller la mémoire, l’attention et les facultés de raisonnement.
  • Réduit l’anxiété et le stress : Les personnes souffrant de troubles neurocognitifs sont souvent sujettes à l’anxiété et au stress. La musicothérapie crée un havre de paix où les personnes se réfugient, bercées par une mélodie réconfortante. Cela peut réduire l’agitation, améliorer le sommeil et favoriser un état de calme et de tranquillité.
  • Encourage l’expression émotionnelle : La musique permet d’exprimer des émotions de manière non verbale. Même lorsque les mots se retirent, la musique se dresse comme une alliée puissante, capable de transmettre les émotions les plus profondes. Cela peut renforcer les liens sociaux, améliorer l’estime de soi et favoriser l’interaction avec les autres. 


À travers la musique, les notes deviennent des trésors de mémoire, des portes ouvertes vers le passé.  À la société Alzheimer de Montréal, nous offrons des programmes et services adaptés qui sauront combler tous les besoins : découvrez la danse créative ! Ce service de danse qui associe le mouvement et la musicothérapie est désormais disponible à la Société, pour tous ceux qui souhaitent explorer leur potentiel créatif tout en profitant des bienfaits de l’activité physique. 

En savoir plus 

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Retour sur les faits saillants de la Marche pour l’Alzheimer : un événement national de sensibilisation !

Le dimanche 28 mai 2023, le parc Sir-George-Étienne-Cartier a été le théâtre d’une mobilisation exceptionnelle en faveur de la lutte contre les troubles neurocognitifs et la maladie d’Alzheimer. La 19e édition de la Marche pour l’Alzheimer IG Gestion de Patrimoine de Montréal, a rassemblé plus de 350 personnes déterminées à faire une grande différence. Ce rassemblement mémorable a été un véritable succès grâce à votre présence et votre générosité.

Un accueil captivant

Les activités prévues pour tous ont ajouté une dimension festive et artistique à la marche. Le Chœur des Anges a envoûté la foule avec ses performances musicales. Leurs voix harmonieuses ont accompagné les marcheurs tout au long du parcours, créant une atmosphère inspirante et solidaire.

Lisa, jongleuse talentueuse des Productions Circaz, a émerveillé petits et grands avec ses prouesses artistiques. Ses jongleries magistrales ont transporté les participants dans un univers fascinant, apportant une touche de spectacle et de créativité à la Marche.

Il était une fois…

La tente de lecture de Littératie Ensemble a été un véritable lieu d’imagination pour tous. Les enfants et les adultes se sont plongés dans des livres, partageant des moments de lecture enrichissants. Cette animation a offert une pause culturelle et éducative, renforçant ainsi le lien entre la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer et le pouvoir des mots.

Un départ en forme

Avant le top départ de la marche, Karine Larose de Nautilus Plus a animé des échauffements dynamiques pour préparer les marcheurs physiquement et mentalement. Son énergie communicative et son expertise en tant que kinésiologue ont motivé tous les participants.

Mission réussie !

 « Nous étions plus de 350 marcheurs dimanche dernier pour notre marche d’un peu plus de 3 km dans les rues de Montréal. En plus de profiter de l’occasion pour sociabiliser et faire de l’exercice, deux actions bénéfiques pour notre réserve cognitive, notre mobilisation a également permis de recueillir des dons qui seront utilisés pour offrir des services de qualité aux personnes vivant avec un trouble neurocognitif et à leurs familles. », déclare Jeane Day, Directrice Générale à la Société Alzheimer de Montréal.

Ensemble, nous avons atteint un résultat extraordinaire en collectant plus de 105 000 $. Cette somme impressionnante témoigne de votre engagement fidèle pour la cause de l’Alzheimer. Chaque dollar amassé contribuera à soutenir nos programmes et service, ainsi qu’à la sensibilisation et qu’à la recherche visant à améliorer la vie des personnes vivant avec la maladie.

Un grand MERCI ! 

L’énergie qui a envahi le parc ce jour-là était tout simplement remarquable ! La Société Alzheimer de Montréal tient à exprimer sa profonde gratitude envers les marcheurs, les bénévoles et ses partenaires qui ont participé à cet événement rassembleur.

Nous tenons à rappeler à tous ceux qui souhaitent apporter leur contribution à cette noble cause que la plateforme de dons reste ouverte jusqu’en septembre. Votre soutien financier est précieux et contribuera à faire avancer la recherche et à sensibiliser davantage l’ensemble de la société aux troubles neurocognitifs et à la maladie d’Alzheimer.

Faites un don

Ce n’est qu’un au revoir !

La 19eme édition de la Marche pour l’Alzheimer restera gravée dans nos mémoires comme un événement mémorable, rassembleur et porteur d’espoir. Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour la 20e édition, le dimanche 26 mai 2024.

Accéder à la galerie photo

 

 

Stop à la maltraitance de nos aînés

Stop à la maltraitance de nos aînés

La maltraitance des aînés se traduit sous forme d’actes infligés à une personne âgée, incluant la violence physique, l’abus émotionnel, la maltraitance, l’exploitation financière ou sexuelle. Lutter contre ce fléau est essentiel pour assurer leur sécurité, leur bien-être et leur dignité.

Quelles sont les formes de maltraitance ?

Il existe une multitude de formes de maltraitances. Les plus connues sont les suivantes :

  • La maltraitance physique
  • La négligence
  • La maltraitance émotionnelle/ psychologique
  • Abus sexuel

 

Une réalité alarmante

La maltraitance est une réalité qui nécessite une attention urgente. Selon une enquête menée au Québec, en 2019, près de 6% de la population âgée, soit environ 78900 personnes, ont déclaré avoir été victime d’au moins un type de maltraitance au cours des 12 derniers mois[1].

Ces chiffres révèlent l’ampleur de ce problème silencieux et soulignent l’urgence d’agir pour protéger nos ainés.

Comment agir ?

Les facteurs de protection peuvent aider à réduire les risques de maltraitance envers les personnes âgées, qu’ils soient présents ou persistants. Ils sont classés en deux catégories : ceux qui sont propres à la personne elle-même et ceux qui sont liés à son environnement, qu’il soit direct ou plus indirect.

Facteurs de protection personnels

  • Gestion du stress : prenez du temps pour vous
  • L’expression des émotions : parlez-en autour de vous ou avec un professionnel
  • Conscience de soi : reconnaître le moment où la recherche d’aide est nécessaire grâce à une connaissance de soi.
  • Connaissance juridique : connaître ses droits humains et civils. En cas de doute ou pour toute question rapprochez-vous d’un professionnel.


Facteurs de protection environnementaux

  • Environnement sain et sécuritaire : entourez-vous de bonnes personnes, disponibles et compétentes,
  • Réseau social : participez à des rencontres pour élargir votre cercle social, approchez-vous des organismes destinés aux ainées de votre région

En favorisant ces facteurs de protection, il est possible de réduire les risques de maltraitance tout en créant un environnement propice à leur bien-être et à leur sécurité.


Aides et ressources

Pour toute urgence, composez directement le 9-1-1.

  • Ligne Aide Maltraitance Adultes Aînés (LAMAA) 
    1 888 489-ABUS (2287)
    La LAMAA est une ligne téléphonique provinciale d’écoute et de référence spécialisée en matière de maltraitance envers les personnes aînées. Elle offre des services à la population comme aux professionnels et formateurs en maltraitance.
    Services offerts en français et en anglais (service d’interprètes disponible sur demande pour certaines langues)
    8 h à 20 h, 7 jours sur 7.
  • Plusieurs situations peuvent vous amener à déposer une demande pour que des sanctions pénales en lien avec la lutte contre la maltraitance soient imposées à quelqu’un.
    Pour plus d’informations, consultez la section Demande d’application de sanctions pénales en lien avec la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité de la page Coordonnées supplémentaires du ministère de la Santé et des Services sociaux.
  • Info-Social 811
    811
    Le service Info-Social 811 pour recevoir des conseils et des réponses aux questions d’ordre psychosocial. Les professionnels du service peuvent aussi, au besoin, diriger la personne vers une ressource appropriée dans le réseau de la santé et des services sociaux ou vers une ressource communautaire. Toute personne résidant au Québec peut appeler pour elle-même ou pour un proche.
    24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
    Services offerts en français et en anglais.

 

[1]  : https://statistique.quebec.ca/fr/communique/les-aines-vivant-a-domicile-combien-sont-victimes-de-maltraitance-et-qui-sont-les-plus-susceptibles-den-subir

 

 

Bientraitance des Aînés : des Attitudes qui font la Différence

Bientraitance des Aînés : des Attitudes qui font la Différence

Selon une enquête menée au Québec, en 2019, près de 6% de la population âgée, soit environ 78 900 personnes, ont déclaré avoir été victime d’au moins un type de maltraitance au cours des 12 derniers mois [1]. Cette problématique requiert une attention urgente pour assurer la sécurité et le bien-être de nos aînés. 

Les principes fondamentaux de la bientraitance

Selon les recommandations du Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS), la bientraitance repose sur six (6) principes fondamentaux :

  1. Placer la personne au centre des actions : la personne aînée juge si l’action accomplie ou suggérée lui convient, si elle est bientraitante pour elle.
  2. Favoriser l’autodétermination et le pouvoir d’agir chez la personne aînée afin de lui permettre de prendre en main le cours de sa vie, de faire des choix en harmonie avec ses valeurs, ses habitudes de vie, sa culture, etc.
  3. Respecter la personne et sa dignité afin qu’elle se sente considérée et qu’elle acquière son estime personnelle.
  4. Favoriser l’inclusion et la participation sociales pour apporter du bien-être aux personnes aînées qui souhaitent briser leur isolement et contribuer à la société.
  5. Déployer des actions et des interventions alliant compétence (savoir-faire) et jugement (savoir-être).
  6. Offrir un soutien concerté afin de poser les gestes les plus appropriés pour chaque dimension de la vie de la personne aînée, toujours en respectant le choix de cette dernière.

 

Quelques conseils pour garantir la bientraitance

Dans le cadre de la bientraitance envers les personnes âgées, il est essentiel de respecter quelques règles fondamentales :

  •    Discuter avec la personne âgée et l’écouter attentivement.
  •    Participer ensemble à des activités pour maintenir le lien social, notamment en favorisant les interactions intergénérationnelles.
  •    Éviter d’infantiliser la personne âgée et préserver sa dignité en adoptant un comportement respectueux.
  •    Accepter le senior tel qu’il est, en tenant compte de ses caractéristiques, de ses difficultés et de son état de santé, tout en évitant de bouleverser ses habitudes. La patience, le calme et la pédagogie sont essentiels.
  •     La frontière entre bientraitance et maltraitance est souvent mince, c’est pourquoi il est primordial de rester vigilant et de s’adapter aux besoins spécifiques de chaque personne âgée.

 

On pense à soi ! 

Soulignons l’importance pour les personnes proches aidantes de prendre également du temps pour eux-mêmes afin de préserver leur propre santé mentale. Prendre soin d’une autre personne peut être émotionnellement et physiquement éprouvant, et il est important que les personnes proches aidantes veillent à leur bien-être personnel. 

Cela peut inclure des moments de repos, de détente, des activités qui leur procurent du plaisir et du soutien social. À la Société d’Alzheimer de Montréal, nous avons mis à disposition un guide permettant aux proches aidants de se documenter et de trouver tous les outils nécessaires, ainsi que notre programmation offrant une palette d’activités rassembleuses. 

La bientraitance des aînés est un enjeu collectif qui nécessite la participation de tous. En travaillant ensemble pour promouvoir la bientraitance, nous pouvons aider à garantir la dignité, le respect et la qualité de vie qu’ils méritent.

[1]  : https://statistique.quebec.ca/fr/communique/les-aines-vivant-a-domicile-combien-sont-victimes-de-maltraitance-et-qui-sont-les-plus-susceptibles-den-subir

 

Pour un cerveau en santé

Pour un cerveau en santé

Agissez maintenant pour réduire vos risques
 
Au Québec, près de 170 000 personnes vivent avec la maladie d’Alzheimer et si nous suivons la courbe démographique, c’est 360 000 Québécois(es) qui vivront avec un trouble neurocognitif d’ici 2050.
 
Mais l’étude majeure, publiée par Alzheimer Canada en septembre 2022, explique que nous pouvons agir à tout âge et réduire nos risques.
 
📝Dans le cadre du mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, nous vous proposons un aide-mémoire des 10 actions à privilégier pour un 🧠 en santé !
 

Sciences dures et compétences douces : Les travailleurs des soins à domicile ont besoin des deux

Sciences dures et compétences douces : Les travailleurs des soins à domicile ont besoin des deux

Par Andrew De Four, président, Soins à domicile personnalisés

L’évaluation était terminée, et le rendez-vous pris. Mais lorsque Maggie, notre directrice des soins, a sonné à la porte, la dame âgée n’avait qu’une chose à dire : « Va-t’en ! ». Maggie avait déjà vécu cela auparavant, alors sur un ton inquisiteur elle attire l’attention de la femme sur autre chose : « Ce sont de magnifiques peintures sur votre mur. Pouvez-vous m’en parler ? ». Quelques instants plus tard, les deux femmes étaient assises sur le canapé, Maggie écoutant des histoires à propos de l’art chéri.

Il est bien sûr essentiel que les aides à domicile soient bien formées et connaissent les derniers développements en matière de soins aux personnes atteintes de démence. Mais ils doivent également posséder des compétences qui ne figurent sur aucun diplôme : L’empathie, la patience et la compassion, ainsi qu’une bonne compréhension de la manière de les appliquer lors de la prise en charge d’une personne atteinte de démence.

S’ils n’ont pas la bonne approche et le bon tempérament, les aidants peuvent provoquer de l’anxiété, ce qui conduit à un jumelage infructueux et renvoie une famille dans le besoin à la case départ. Le métier d’aidant est une vocation difficile qui exige une grande capacité d’adaptation. Il est donc essentiel de rechercher un fournisseur de soins à domicile qui privilégie l’attitude et l’expérience.

Un bon soignant garde le contact visuel et sourira, et sait reconnaître quand un regard fixe devient un regard irrité, signalant un changement d’humeur. Son langage corporel est ouvert et détendu. Et si la vue ou l’ouïe est réduite, elle sait quand rester dans le champ de vision de l’être cher et quand s’approcher pour éviter de provoquer une réaction de peur. Elle parle calmement et doucement et mesure son ton pour obtenir le résultat souhaité. Elle donne des instructions simples, accompagnées de gestes, puis laisse le temps à la personne de traiter l’information et de répondre. Elle répète les instructions aussi souvent que nécessaire. Et comme je l’ai mentionné au début, elle connaît l’art de la réorientation, pour éviter les conflits inutiles. Et elle répond à chaque question répétée comme si c’était la première fois qu’elle était posée.

Un bon aidant connaît les diverses façons dont la maladie peut se manifester et l’importance des routines. Elle connaît des concepts comme le « sundowning » et sait comment gérer l’irritabilité et la confusion qui peuvent s’aggraver le soir, provoquant l’errance et un mauvais sommeil. Elle sait que le fait d’éviter les siestes et la caféine pendant la journée et d’avoir un horaire de sommeil prévisible peut faire une grande différence. Et elle sait quand il faut participer à une perception erronée de la réalité ou la laisser se dérouler sans la remettre en question ou la critiquer.

Les personnes atteintes de démence refusent souvent des choses dont elles ont besoin. Ils refusent de prendre leurs médicaments, de prendre une douche ou de laisser entrer un aidant à leur domicile. Mais l’aidant doit abandonner le « non » de son propre vocabulaire, pour éviter de mettre l’être cher, qui est un adulte, sur la défensive. Elle doit plutôt s’efforcer de créer un lien.

En fin de compte, tout se résume à la dignité. Donner à l’être cher et à sa famille la possibilité de se détendre un peu, parce qu’ils se sentent en sécurité. Chez Soins à domicile personnalisés, « votre famille est la nôtre », et lorsque quelqu’un appelle, nous décrochons le téléphone et sommes prêts à écouter et à adapter un programme de soins à leurs besoins. Il s’agit d’une relation, et nous travaillons sans relâche pour qu’elle dure.

Joignez l’équipe qualifiée et expérimentée de Soins à domicile personnalisés en appelant le (514) 418-0520 ou en visitant le site web customizedhomecare.ca

Formation professionnelle: Mieux intervenir, ça s’apprend !

Prochaine formation en visio : janvier 2024 en français et en anglais (voir les dates ci-dessous)

Et le 27 et 28 mars 2024, aux bureaux de la Société Alzheimer de Montréal !

La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer est ravie de vous inviter à vous inscrire à la formation professionnelle Mieux intervenir, ça s’apprend destinée aux intervenants et professionnels du réseau de la santé et des services sociaux qui accompagnent et interviennent auprès des personnes atteintes de troubles neurocognitifs majeurs, tels que la maladie d’Alzheimer.

*Notez que la formation sera donnée en présentiel dans les bureaux de la Société Alzheimer de Montréal, au 4505, rue Notre-Dame Ouest.

À la suite des 4 modules de la formation, vous serez en mesure de :

  • Mettre en pratique l’approche centrée sur la personne tout au long de la maladie jusqu’à la fin de la vie, et ce, peu importe le milieu de vie et de soins ;
  • Reconnaître les défis posés par les troubles neurocognitifs majeurs, dès diagnostic et jusqu’à la fin de vie ;
  • Utiliser des stratégies de communication centrées sur la personne.
  • Savoir agir adéquatement face aux comportements déroutants.

Dates à venir

  • Le 27 et 28 mars 2024 en français et en présentiel
  • Le 7 et 8 mai : en anglais et en présentiel
  • Le 6 et 7 juin : en français et en présentiel

Je m’inscris !

*Les modules 1 et 2 sont des prérequis aux modules 3 et 4

Cette formation est reconnue par l’OIIAQ à titre de formation continue sur la base des critères prévus au Règlement sur la formation continue obligatoire des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec.

Cette formation est offerte par les formateurs des 20 Sociétés Alzheimer du Québec, agréés par la Commission des partenaires du marché du travail.

*Les modules 1 et 2 sont des prérequis aux modules 3 et 4

Cette formation est reconnue par l’OIIAQ à titre de formation continue sur la base des critères prévus au Règlement sur la formation continue obligatoire des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec.

Cette formation est offerte par les formateurs des 20 Sociétés Alzheimer du Québec, agréés par la Commission des partenaires du marché du travail.

Mon frère aîné, Stefano, est une personne extraordinaire !

Mon frère aîné, Stefano, est une personne extraordinaire !

« En janvier 2020, mon frère a soudainement perdu la mémoire à court terme, et est devenu totalement dépendant de moi pour être sa mémoire afin de réaliser des choses très simples du quotidien.

Dr Doell, médecin spécialisé en gériatrie, et médecine interne, à l’hôpital général de Montréal, lui a diagnostiqué un trouble neurocognitif, apparenté à l’Alzheimer, et heureusement, il a appelé la Société Alzheimer de Montréal.

Les intervenants ont été extraordinaires depuis ce premier contact, en offrant toutes sortes de soutien.

Grâce à ces soins à domicile, ce que la Société Alzheimer de Montréal a fait pour nous, ça n’a pas de prix !

J’ai aussi eu la chance de discuter avec Naima, conseillère à la Société Alzheimer de Montréal. Elle a été un joyau ! Ces discussions avec Naima sont d’excellentes séances de soutien pour moi et ça m’a donné la force et le courage de continuer.

C’est pourquoi j’écris aujourd’hui ce témoignage sur cette formidable organisation qu’est la Société Alzheimer de Montréal et pour tout ce qu’elle fait pour moi, pour mon frère et, j’en suis sûr, pour des milliers d’autres Montréalais. »

— Clare, proche-aidante

Faites un don pour que la Société Alzheimer de Montréal continue à offrir du répit à domicile et du soutien à Clare et à son frère Stefano ainsi qu’à d’autres personnes atteintes de troubles neurocognitifs et à leurs personnes proches aidantes.

Roche, un partenaire indispensable pour le 3e colloque annuel de la famille Barclay

Roche, un partenaire indispensable pour le 3e colloque annuel de la famille Barclay

Roche, un partenaire indispensable pour le 3e colloque annuel de la famille Barclay

La Société Alzheimer de Montréal tient à remercier Roche en tant que partenaire lors du 3e colloque annuel de la famille Barclay qui fut un succès avec 200 participants.

Roche est une pionnière à l’échelle mondiale dans les domaines pharmaceutique et diagnostique, qui est déterminée à faire avancer la science pour améliorer la vie des gens. L’amélioration de la qualité et de la durée de vie des patients, grâce aux progrès de la science, est au cœur de ses préoccupations. Rassemblant des compétences pharmaceutiques et diagnostiques sous un même toit, Roche est le leader de la médecine personnalisée, approche permettant de proposer le meilleur traitement possible à chaque patient.

Depuis sa fondation en 1931, Roche Canada mène des recherches pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies, et ainsi apporter une contribution durable à la société. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 1 200 employés dans l’ensemble du pays au sein de sa division pharmaceutique à Mississauga, en Ontario, et de ses divisions Diagnostics et Soins du diabète à Laval, au Québec.

Roche est la plus grande compagnie de biotechnologie au monde, offrant une variété de produits qui se distinguent véritablement en oncologie, en immunologie, dans le traitement des maladies infectieuses, en ophtalmologie et dans les troubles du système nerveux central. Roche est également le leader mondial dans le diagnostic in vitro et du cancer à partir d’échantillons tissulaires, et un chef de file dans la prise en charge du diabète.

En plus de son portefeuille de médicaments et de produits diagnostiques, les neurosciences comptent parmi les principaux axes de recherche-développement étudiés par Roche. Nous avons pour objectif de réaliser des travaux scientifiques révolutionnaires afin de mettre au point de nouveaux traitements destinés à améliorer la vie des personnes qui souffrent de maladies chroniques dont les conséquences peuvent être terribles.

S’appuyant sur notre longue tradition de transformation des connaissances scientifiques en médicaments novateurs, nos chercheurs créent de nouvelles technologies pour comprendre comment la maladie d’Alzheimer se développe et évolue. Nous sommes déterminés à développer de nouvelles solutions de soins de santé diagnostiques, thérapeutiques et holistiques pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Dans la mise au point de nouveaux médicaments, notre approche consiste à « écouter et apprendre » pour nous assurer de la participation constante des collectivités. Nous comptons dès les premiers stades sur la collaboration continue du milieu pour que le système de santé soit en mesure d’offrir aux patients les meilleurs soins possibles le plus rapidement possible.

Roche souhaite améliorer l’accès aux produits de l’innovation médicale en collaborant avec tous les intervenants concernés. Roche Canada participe activement à la vie des collectivités par ses contributions caritatives et ses partenariats avec des organismes et des établissements de santé qui œuvrent ensemble à améliorer la qualité de vie des Canadiens. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter www.RocheCanada.com.

Par Brendan Billa

Le 3e Colloque annuel de la famille Barclay soutenu par le Manoir Claudette Barré

Le 3e Colloque annuel de la famille Barclay soutenu par le Manoir Claudette Barré

Le Manoir Claudette Barré est une résidence privée pour ainés autonomes (RPA) et semi autonomes qui offre à tous ses résidents et ses résidentes un chez-soi de qualité ainsi que des avantages indéniables quant à l’accessibilité, le confort et la sécurité

Dument accrédité depuis novembre 2009, nous travaillons d’abord et avant tout pour le bien-être de nos résidents en mettant l’accent sur le respect de la personne, le travail d’équipe et l’empathie. Nous priorisons la qualité de vie de nos résidents et visons à combler leurs besoins avec compétence, compréhension et cordialité.

Les ainés en perte d’autonomie ou atteints de la maladie d’Alzheimer peuvent intégrer des unités spécialisées où l’on offre un suivi et des soins adaptés selon les besoins de chacun, et ce sous l’œil attentif d’une équipe humaine et qualifiée. Afin d’assurer un environnement chaleureux et sécuritaire, le Manoir Claudette Barré a récemment ouvert une aile dans laquelle nous souhaitons nous inspirer des principes du concept Montessori en proférant des soins centrés sur la personne, dans le but de ralentir la perte d’autonomie du résident atteint de la maladie d’Alzheimer et de préserver ses capacités cognitives le plus longtemps possible.

Pour le Manoir Claudette Barré, soutenir la Société Alzheimer de Montréal, c’est permettre à nos équipes de soins de partager leurs expériences et d’accroitre leurs compétences dans le domaine, afin d’assurer un service de qualité exceptionnel et d’offrir les meilleures techniques de soins auprès de nos résidents, les proches aidants et les familles. De plus, pour l’équipe de gestion, ce partenariat avec la Société Alzheimer de Montréal vise à optimiser nos soins, à parfaire nos connaissances dans le domaine du vieillissement et à mieux s’outiller, tout en innovant pour le bien-être de nos résidents.

Le Manoir Claudette Barré est fier de soutenir les initiatives et la mission de la Société Alzheimer de Montréal en devenant Grand Partenaire de la 3e édition du Colloque annuel de la famille Barclay, qui aura lieu en ligne le 25 janvier prochain, sous le thème: Mieux vivre avec un trouble neurocognitif : pratiques novatrices d’ici et d’ailleurs.

Par Brendan Billa

Référence aidance Québec : enfin un outil pour référer au plus vite les personnes proches aidantes

Référence aidance Québec : enfin un outil pour référer au plus vite les personnes proches aidantes

Identifier et référer les personnes proches aidantes d’aînés sera désormais plus simple et plus rapide pour les professionnel·les de la santé.

 

Référence aidance Québec, un nouvel outil porté par le gouvernement du Québec, l’Appui pour les proches aidants et la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer, est lancé ce mercredi 8 décembre

Tous ensemble, pour un accompagnement précoce
Les meilleures pratiques recommandent une orientation rapide des aidantes et aidants et de leurs aidé.es vers les services répondant à leurs besoins. Or, les personnes proches aidantes ne ressentent pas toujours le besoin de demander du soutien, surtout en début de parcours et courent le risque de s’épuiser. Dans cet objectif, Référence aidance Québec met à la disposition des professionnel.les au contact des personnes proches aidantes un nouvel outil de référencement en ligne: referenceaidancequebec.ca

Par Brendan Billa

Alzheimer précoce : 10 symptômes à reconnaître

Alzheimer précoce : 10 symptômes à reconnaître

Connaissez-vous les 10 symptômes précurseurs de la maladie d’Alzheimer?
(Alzheimer précoce)

Les symptômes de l’Alzheimer précoce peuvent être nombreux, voici la liste des plus fréquents qui peuvent annoncer un début d’Alzheimer.

Alzheimer Precoce : 10 symptomes à reconnaitre

1. Perte de mémoire affectant les habiletés usuelles
Il est normal d’oublier parfois un rendez-vous, le nom d’un collègue ou un numéro de téléphone, et de s’en souvenir plus tard. La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer oubliera plus fréquemment ou aura de la difficulté à se rappeler une information récente.

2. Difficulté à exécuter des tâches familières

Il arrive aux gens très occupés d’être tellement distraits qu’ils oublient de servir une partie du repas, ce dont ils ne se souviendront que plus tard. Par contre, une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut avoir de la difficulté à s’acquitter de tâches qu’elle a accomplies toute sa vie, comme préparer un repas ou jouer à un jeu de société.

3. Troubles du langage

Tout le monde a parfois de la difficulté à trouver le mot juste, mais la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut oublier des mots faciles ou leur substituer d’autres mots, ce qui rendra ses phrases difficiles à comprendre.

4. Désorientation dans l’espace et dans le temps

Il est normal d’oublier le jour de la semaine ou même sa destination. Pendant un instant seulement! La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle, risque de se perdre dans sa propre rue, ne sachant plus comment elle s’y est rendue ni comment rentrer chez elle.

5. Jugement affaibli

Il arrive à tout le monde de prendre des décisions discutables, comme de remettre à plus tard un rendez-vous chez le médecin pour traiter une infection. La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut faire preuve d’un jugement affaibli ou erroné. Par exemple, ne pas reconnaître un problème de santé qui nécessite une attention immédiate, ou porter des vêtements chauds en pleine canicule.

6. Difficulté face aux notions abstraites

Toute personne peut éprouver de la difficulté à effectuer des opérations faisant appel à la pensée abstraite, par exemple, établir le solde de son compte bancaire. Toutefois, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer précoce éprouvera de grandes difficultés à accomplir ce genre de tâches, au point de ne pas comprendre ce que représentent les chiffres ni à quoi ils servent, par exemple.

7. Objets égarés 

N’importe qui peut égarer temporairement son porte-monnaie ou ses clés, mais la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer rangera les objets dans des endroits inappropriés (un fer à repasser dans le congélateur ou une montre dans le sucrier).

8. Changements d’humeur ou de comportement

Il nous arrive à tous d’être parfois triste ou maussade, mais la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut changer d’humeur très rapidement, par exemple, passer du calme aux larmes puis à la colère, sans raison apparente.

9. Changements de personnalité

La personnalité de chacun peut changer de façon subtile avec l’âge. La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, quant à elle, peut présenter des changements de personnalité beaucoup plus frappants. Comme, par exemple, devenir confuse, renfermée et méfiante. Au nombre des changements possibles, on compte aussi l’apathie, la peur et les comportements inhabituels.

10. Perte d’intérêt

Il nous arrive à tous, à l’occasion, de nous lasser du ménage, de notre travail ou de nos obligations sociales, mais la plupart d’entre nous retrouvent leur enthousiasme. Or, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer risque de devenir passive et apathique… Elle peut avoir besoin de beaucoup d’encouragements pour prendre part aux activités.

 

Si vous pensez être atteint d’Alzheimer précoce, lisez tout d’abord la page Je vis avec l’Alzheimer ou contactez-nous. Pour plus d’informations sur les différents aspects de la maladie d’Alzheimer, retrouvez notre Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, la Société Alzheimer de Montréal demeure la référence à Montréal pour les personnes atteintes d’une maladie neurocognitive, proches aidants, professionnels de la santé, organismes, et des individus à la recherche de ressources et de services.

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Par Brendan Billa

Envoyez une carte de vœux virtuelle en soutien à la Société Alzheimer de Montréal

Envoyez une carte de vœux virtuelle en soutien à la Société Alzheimer de Montréal

Faites un geste digne de mémoire: envoyez une carte de voeux virtuelle à un être cher par courriel!

Par Brendan Billa

Sélectionnez une carte parmi les oeuvres créées par nos participants et participantes des séances d’art-thérapie dédiées aux personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.

Vous pourrez ajouter un mot personnalisé à l’intérieur de la carte et l’envoyer à son destinataire par courriel. Un belle pensée pour un être cher, tout en soutenant une cause importante!

Les fonds provenant des ventes de ces cartes virtuelles sont consacrés aux services destinés aux personnes atteintes et leurs proches aidants. Vous recevrez un reçu d’impôt pour la totalité du montant de l’achat de votre carte.

Les ateliers d’art-thérapie permettent aux personnes atteintes d’un trouble neurocognitif de s’engager dans un projet, d’exercer leur autonomie, de vivre des émotions positives et de s’exprimer à travers l’art. Nous vous invitions à visionner le vernissage virtuel présentant les oeuvres réalisées par les participants lors des ateliers d’art-thérapie en 2021.

3ème Colloque annuel de la famille Barclay le 25 janvier 2022

3ème Colloque annuel de la famille Barclay le 25 janvier 2022

  3eme colloque annuel de la famille Barclay

 

Une journée de conférences et d’atelier, dédiée aux avancées scientifiques concernant la maladie d’Alzheimer

Par Brendan Billa

Le mardi 25 janvier 2022, la Société Alzheimer de Montréal tiendra la troisième édition du colloque annuel de la famille Barclay, qui aura lieu EN LIGNE de 8h30 à 16h30.

Pourquoi participer au colloque ?

• Pour vous informer quant aux meilleures pratiques en matière d’approche centrée sur la personne atteinte et de leurs proches aidants
• Pour connaître les tendances en matière de prévention et de détection précoce de la maladie
• Pour le partage d’expérience dans le domaine, entre pairs
• Pour échanger avec d’autres professionnels de la santé, mais aussi avec des scientifiques qui nous poussent à réfléchir afin d’améliorer nos approches et nos connaissances actuelles.

Une programmation détaillée et l’ouverture des inscriptions seront annoncées sous peu.

Au plaisir de vous y accueillir !

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Notre premier article dans le magazine Montréal enSANTÉ: Un diagnostic difficile

Notre premier article dans le magazine Montréal enSANTÉ: Un diagnostic difficile

Un diagnostic difficile

LES IMPACTS MULTIDIMENSIONNELS D’UN DIAGNOSTIC D’ALZHEIMER ET DES TROUBLES NEUROCOGNITIFS. COMMENT LES SURMONTER?

Par Sarah Djimani et collaborateurs de la Société Alzheimer de Montréal

Nous sommes très heureux de vous présenter notre premier article dans le prestigieux magazine Montréal enSANTÉ ! Dans cette édition, Sarah Djimani et des collaborateurs de la Société Alzheimer de Montréal mettent en lumière les impacts multidimensionnels d’un diagnostic de maladie d’Alzheimer.

Au cours des prochains mois, la Société Alzheimer de Montréal publiera différents articles dans le magazine Montréal enSANTÉ sur diverses thématiques en lien avec les troubles neurocognitifs. Nous aurons aussi l’opportunité de collaborer avec différents experts qui vous partageront leurs connaissances sur les sujets traités.

Nous espérons, en collaboration avec Montréal enSANTÉ, que nous pourrons atteindre un large public au Québec afin de sensibiliser la population aux troubles neurocognitifs. 

Pour consulter l’article, cliquez ici.

Le magazine Montréal enSANTÉ est disponible en ligne et dans les endroits suivants:

  • CLSC et cliniques privées
  • Pharmacies : Jean Coutu, Pharmaprix, Proxim, Uniprix, Familiprix, Brunet
  • Épiceries : Avril Santé, TAU, Métro, IGA, Provigo, Super C, Adonis, Rachelle-Béry, Naturiste
  • Gymnases et spas 

Montréal enSanté, l’unique magazine bilingue au Québec portant sur la santé et le bien-être

Montréal enSanté (MES) regorge de conseils d’experts tels que médecins, diététistes, entraîneurs et simples amoureux de notre ville à tous. En plus des articles axés sur la santé, la nutrition, et la remise en forme, chaque numéro comprend une section entière consacrée aux soins cliniques novateurs et à la recherche de pointe qui ont lieu au Centre universitaire de santé McGill. Chaque numéro fait l’objet d’une publicité sur les ondes de CJAD et The Beat pendant une période de deux semaines au cours de laquelle les auditeurs sont avisés d’aller ramasser leurs exemplaires gratuits. Tous les numéros sont affichés en ligne sur montrealensante.com et cusm.ca.

Merci à notre partenaire Montréal enSANTÉ

Yoga du rire : joie et bien-être !

Yoga du rire : joie et bien-être !

Yoga du rire: joie et bien-être!

Par Aileen Borruel

Vous souhaitez débuter votre lundi matin dans la bonne humeur? Que diriez-vous d’essayer une activité amusante, interactive et sans prétention qui permet de se connecter avec les autres et soi-même par le rire? Si vous n’avez encore jamais entendu parler du Yoga du Rire, voici votre chance de découvrir une activité qui contribuera à améliorer votre bien-être et à développer la joie!

Qu’est-ce que le Yoga du rire et à quoi puis-je m’attendre lors d’une séance?

Le Yoga du Rire est une activité unique où tout le monde peut se permettre de rire librement sans contrainte, et sans compter sur des blagues ou des textes humoristiques. Ce concept combinant le rire et des exercices de respiration conscientes a été développé en Inde en 1995 par le docteur Madan Kataria. Nous savons tous à quel point un bon fou-rire nous fait du bien, mais saviez-vous que le rire apporte aussi de nombreux bienfaits sur la santé physique et mentale? Rire apporte plus d’oxygène au cerveau, fait baisser la tension artérielle, améliore la circulation sanguine et réduit le stress et les tensions musculaires. Rire permet aussi de se sentir mieux connectés avec soi et les autres et accroit l’énergie, la créativité et la bonne humeur. Les recherches ont démontré que les adultes rient en moyenne 10 à 15 fois par jour, alors que les enfants rient jusqu’à 300 fois par jours. Nous pourrions certainement bénéficier de plus de rire et de joie dans nos vies!

En tant que professeure de Yoga du Rire, je m’assure d’offrir aux participants un environnement confortable et sans jugement où tout le monde peut se sentir à l’aise. Tout au long de la session, je vous invite à essayer une variété d’exercices de réchauffement, d’applaudissements rythmiques, de rire et de respirations guidées.

Ces séances de Yoga du Rire nous permettent de libérer le stress et les tensions, de relâcher notre garde, de s’amuser et d’être soi-même. Ensemble, nous partageons des moments ludiques et spontanés menant à des fous rires contagieux. Cette pratique permet de ressentir une énergie positive et de libérer de l’endorphine, l’hormone du bonheur.

Depuis un an maintenant que j’ai le privilège d’offrir le cours de Yoga du Rire à la communauté de la Société Alzheimer de Montréal dans le cadre de l’étude avec le programme Ce qui Nous Lie. Travailler avec les personnes atteintes de troubles neurocognitifs et les proches aidants est pour moi une merveilleuse expérience. Dès le moment où j’allume Zoom et que j’y vois des sourires et des visages heureux, je suis envahi par un sentiment de joie. J’adore l’énergie, l’enthousiasme et l’ouverture des participants qui sont toujours prêts à se laisser aller et à vivre l’expérience du Yoga du Rire.

Le Yoga du Rire, c’est aussi vivre dans le moment présent. L’une des moments les plus mémorables dans le cadre de nos pratiques fut lorsque deux couples de participants, dansant au rythme de la chanson ‘’ La Vie en Rose’’ d’Edith Piaf, se regardaient dans les yeux et riaient ensemble, tendrement. Dans nos séances, il ne s’agit pas seulement de rire, mais de connexion humaine et d’authenticité.

Cet automne, joignez-vous à nous pour des séances virtuelles de Yoga du Rire, tous les lundis de 10 h 30 à 11 h 30 afin de cultiver la joie et de retrouver le plaisir de rire, tout simplement!  

BIOGRAPHIE

Aileen Borruel est la fondatrice et propriétaire de Joyful Connections, animatrice d’ateliers et mère de 4 enfants.Elle détient un BAC en travail social et un DEC en technique d’éducation spécialisée.

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Les Anciens Canadiens et la maladie d’Alzheimer : témoignage de Denis, fils de Henri Richard

Les Anciens Canadiens et la maladie d’Alzheimer : témoignage de Denis, fils de Henri Richard

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #11

Août 2021

Auteur :

DENIS RICHARD

Fils de Henri Richard, le « Pocket Rocket »

 

Pour en savoir plus sur le Tournoi de golf des célébrités Hector « Toe » Blake présenté par Raymond James Canada Ltd., cliquez ici

Découvrez les histoires des Anciens Canadiens de Montréal et leur famille qui composent, eux aussi, avec la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif.

Tout le monde connaît mon père. Il a gagné 11 coupes Stanley en tant que joueur et capitaine du Canadiens de Montréal. Ça vous dit quelque chose Henri Richard, le « Pocket Rocket »?

Lui, ne se souvient de rien. Il ne me reconnaît même plus.

Lorsque les premiers signes de la maladie sont apparus mon père niait tout. Mon père était un guerrier, un vrai. Rien ne lui faisait peur lorsqu’il sautait sur la glace. Mais être imperturbable ne change rien face à la maladie d’Alzheimer.

Tout a commencé avec quelques gestes inhabituels et des crises d’anxiété. C’était périodique, mais ça revenait de plus en plus souvent. Éventuellement, ma mère s’est rendue compte que mon père oubliait des choses.

Mon père ne parlait pas beaucoup et ne montrait pas vraiment ses émotions. Un jour, ma mère l’a retrouvé seul en larmes, lui qui prenait conscience de ce qui lui arrivait. Peu à peu, il perdait tout: son permis de conduire, son autonomie, sa personnalité, son amour et sa mémoire.

Mes parents se connaissent depuis l’âge de 6 ans. La séparation fut douloureuse pour ma mère; son mari devrait quitter la maison pour de bon. Bien plus que des amoureux, ils étaient des compagnons de vie.

Il arrive qu’il se souvienne de nous durant quelques secondes, mais ces courts instants sont insuffisants pour être un baume sur nos cœurs. Heureusement, son histoire et ses exploits survivent dans nos souvenirs, les miens comme les vôtres.

L’histoire de mon père en est une parmi tant d’autres. Aidez-nous à bâtir l’espoir pour les centaines de milliers de Canadiens touchés par la maladie d’Alzheimer.

Voilà pourquoi vos dons à la Société Alzheimer de Montréal sont si importants. Ils permettent à la Société d’offrir des services de qualité aux personnes atteintes et leurs proches aidants, avec une approche centrée sur la personne. Grâce à vous, plus de 33 000 personnes de Montréal se verront offrir support et soutien face à la maladie d’Alzheimer.

Aidez-nous dès maintenant afin que nous puissions offrir de l’aide aux familles affectées par cette terrible maladie.

En vous remerciant sincèrement,

Denis Richard

P.S. Votre don aide à bâtir l’espoir pour ceux qui ne se souviennent même plus de ce que cela signifie.

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Tournoi de golf 2021 : venez jouer avec les légendes des Canadiens de Montréal !

Tournoi de golf 2021 : venez jouer avec les légendes des Canadiens de Montréal !

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

 

Édition #10

Juillet 2021

 

Pour en savoir plus sur le Tournoi de golf des célébrités Hector « Toe » Blake présenté par Raymond James Canada Ltée.

4 bonnes raisons pour participer au Tournoi de golf des célébrités Hector « Toe » Blake !

1. Jouer au golf avec vos héros du Canadien !

Chaque année, des légendes des Canadiens de Montréal participent au Tournoi de golf des célébrités Hector « Toe » Blake présenté par Raymond James Ltée.

Inscrivez-vous au Tournoi et venez rencontrer vos héros au Club de golf Summerlea le mercredi 25 août prochain !

Vous aurez l’occasion de prendre des photos avec des vedettes comme Réjean Houle (voir photo à droite) !

2. Faire du réseautage dans un environnement resplendissant !

Le Tournoi de golf des célébrités Hector « Toe » Blake présenté par Raymond James Ltée. est une occasion formidable d’élargir votre réseau d’affaires.

Inscrivez-vous au Tournoi et faites du réseatuage avec des gens d’affaires du Grand Montréal dans un environnement resplendissant !

3. Prendre une pause !

« Pour prendre soin des autres, il faut d’abord prendre soin de soi. »

Ce conseil est très important pour les proches aidants de personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.

Inscrivez-vous au Tournoi et prenez du temps pour vous ressourcer en participant à une activité amusante avec des gens qui partagent votre réalité !

4. Soutenir la cause !

Vous ne jouez pas au golf…

Vous pouvez tout de même faire un don en soutien à la cause en cliquant sur le bouton plus bas !

Les fonds recueillis lors du Tournoi de golf des célébrités Hector « Toe » Blake présenté par Raymond James Ltée. subventionnent des programmes et services de la Société Alzheimer de Montréal destinés à nos clients et leurs proches aidants.

Faites un don ou inscrivez-vous au Tournoi afin de contribuer à assurer la pérennité de nos services !

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Vernissage 2021 : « Un village pour rester connecté » !

Vernissage 2021 : « Un village pour rester connecté » !

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #9

Juillet 2021

Auteure :

ANNE-LAURENCE MONGRAIN

Art-thérapeute

 

Chaque année, l’équipe de la Société Alzheimer de Montréal organise une exposition des œuvres créées par ses participants en art-thérapie.

Nous vous invitons à visionner la vidéo plus bas le l’exposition « Un village pour rester connecté », qui a été présentée pour la première fois le jeudi 17 juin 2021.

 

Un village pour rester connecté

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Ma Santé Cognitive : l’importance de l’activité physique !

Ma Santé Cognitive : l’importance de l’activité physique !

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #8

Juillet 2021

Auteure :

Sarah Djimani

Agente de sensibilisation

Pour en savoir plus sur le projet « Ma Santé Cognitive », téléchargez la trousse à outils en cliquant ici

Vous pouvez également consulter leur page Instagram : www.instagram.com/masantecognitive.

La Société Alzheimer de Montréal, en partenariat avec le Gouvernement du Québec et le programme Québec ami des aînés (QADA), présente le projet « Ma Santé Cognitive ». 

« Ma Santé Cognitive » est un effort concret pour la prévention et le maintien de la santé cognitive des aînés montréalais.

Nous vous invitons à visionner nos cinq capsules vidéo afin de découvrir comment vous pouvez mettre les chances de votre côté dans la prévention des troubles neurocognitifs.

 

2. Activité physique

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Ma Santé Cognitive : l’importance de la nutrition !

Ma Santé Cognitive : l’importance de la nutrition !

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Société Alzheimer de Montréal !

Édition #7

Juin 2021

Auteure :

Sarah Djimani

Agente de sensibilisation

Pour en savoir plus sur le projet « Ma Santé Cognitive », téléchargez la trousse à outils en cliquant ici

Vous pouvez également consulter leur page Instagram : www.instagram.com/masantecognitive.

La Société Alzheimer de Montréal, en partenariat avec le Gouvernement du Québec et le programme Québec ami des aînés (QADA), présente le projet « Ma Santé Cognitive ». 

« Ma Santé Cognitive » est un effort concret pour la prévention et le maintien de la santé cognitive des aînés montréalais.

Nous vous invitons à visionner nos cinq capsules vidéo afin de découvrir comment vous pouvez mettre les chances de votre côté dans la prévention des troubles neurocognitifs.

 

1. Nutrition

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Pourquoi l’art-thérapie à la Société Alzheimer de Montréal ?

Pourquoi l’art-thérapie à la Société Alzheimer de Montréal ?

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Société Alzheimer de Montréal !

Édition #6

Septembre 2019

Auteure :

Marie-Soleil Blanchet

Art-thérapeute, MA

Pour en savoir plus sur les ateliers d’art-thérapie offerts par la Société Alzheimer de Montréal, consultez la section « Je vis avec l’Alzheimer » du site Internet.

Nous pouvons tous et toutes réaliser un dessin ou un collage chez soi, mais plusieurs aspects importants prennent forme lorsqu’on parle d’art dans un contexte thérapeutique : le cadre sécuritaire, les objectifs cliniques, la relation thérapeutique et les liens qui se tissent. L’art-thérapie s’avère une avenue d’expression accessible à une variété de clientèles, dont les personnes qui vivent avec un diagnostic de maladie d’Alzheimer et maladies apparentées.

J’ai observé plusieurs bienfaits chez notre clientèle. D’abord, l’action de créer sollicite les forces et les habilités de la personne dans un contexte d’échanges et de confiance. Cela permettrait à chaque personne de vivre des expériences positives et des opportunités de réussites, ce qui génèrerait un sentiment de fierté et de satisfaction. Ensuite, un processus créatif permet de stimuler ses capacités neurologiques, cognitives, émotionnelles, psychomotrices et relationnelles. L’art-thérapeute pourra évaluer les besoins et capacités de chaque personne et ajuster les interventions en vue d’optimiser l’expérience thérapeutique de chacun et chacune. D’autant plus, en art-thérapie, on vise à instaurer un espace à l’abri du jugement. Qu’est-ce que cela signifie? L’espace de création est un lieu qui se veut bienveillant, chaleureux, et ce, quelle que soit l’émotion exprimée, car elles sont toutes importantes, tant la tristesse, l’enthousiasme et la colère. Cette façon d’être chez l’intervenant.e. vise à accueillir la personne dans sa totalité. Il s’agit d’un lieu dans lequel n’y a aucune attente, tant envers soi que la création artistique, car nous valorisons tout autant l’expérience de la personne que l’œuvre qui a été créée. Autrement dit, aucun jugement ni commentaire esthétique n’est accolé au résultat, mais plutôt un regard curieux et accueillant sur ce que la personne a exprimé.

À la Société Alzheimer de Montréal, nous valorisons une approche d’intervention humaniste, centrée sur la personne. En effet, nous ajustons les interventions aux besoins de chaque personne, et ce, dans le moment présent, selon ce qu’elle vit et ce qu’elle a vécu. Plus précisément, les expériences de vie de chaque personne pourraient nous donner des pistes quant aux thèmes et matériaux touchant l’intérêt, l’expertise, le plein potentiel de la personne, mais aussi ce qui la touche et génère du sens pour elle. Par exemple, un participant qui aurait exercé la profession d’architecte pourrait trouver une satisfaction à bâtir ou imaginer des structures géométriques créatives. En art, une palette de possibilités s’offre à nous !

L’art-thérapie dans un contexte de groupe à la Société Alzheimer de Montréal pourrait être une forme de soutien, une avenue d’expression sécuritaire, libre et spontanée. Notons toutefois qu’il n’est pas nécessaire de verbaliser ou de comprendre toutes les symboliques et significations dans son image pour que l’expérience soit positive. Lorsqu’on s’exprime par un dessin, un collage ou une peinture en art-thérapie, même en l’absence de mots, on peut se sentir soulagé, écouté, vu et entendu; des besoins essentiels pour un bien-être.

Comment savoir si l’art-thérapie est pour vous ?

Un simple essai peut vous en informer davantage!

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Stratégies de planification financière 2019 pour les aînés

Stratégies de planification financière 2019 pour les aînés

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Édition #5

Août 2019

Auteur :

Gabriel Flores

Conseiller en placement

La préservation et l’accroissement du patrimoine pourraient passer par l’utilisation de stratégies de planification fiscale et successorale et de stratégies de placement qui correspondent à votre situation et vos objectifs. Bien que certaines de ces stratégies puissent être mises en oeuvre en tout temps de votre vivant, d’autres ne pourront l’être qu’à 65 ans ou plus. Cet article traite de questions de planification financière destinées aux aînés et offre un aperçu des stratégies courantes.

Veuillez noter que toute mention de conjoint dans cet article réfère aussi bien à un conjoint légalement marié qu’à un conjoint de fait.

Fractionnement du revenu
  • Fractionnement du revenu de retraite : Si le taux marginal d’imposition de votre conjoint était moins élevé que le vôtre, vous pourriez songer à fractionner votre revenu de retraite admissible entre vous et votre conjoint afin deréduire votre impôt familial total. Le revenu de retraite admissible comprend, mais n’est pas limité aux versements d’une rente viagère provenant d’un régime de pension agréé et, si vous aviez 65 ans ou plus, les sommes retirées d’un FERR, d’un FRV, d’un FRVR, d’un FERRI ou d’un FERR prescrit. Les sommes retirées de votre REER ne sont pas considérées comme un revenu de retraite admissible. En général, vous pouvez attribuer à votre conjoint jusqu’à 50 % de votre revenu de retraite admissible. Veuillez noter que vous devez être âgé de 65 ans ou plus pour fractionner un revenu de retraite admissible aux fins de l’impôt du Québec.
  • Cotisation à un REER de conjoint : Si vous prévoyez que votre revenude retraite sera plus élevé que celui de votre conjoint, envisagez de cotiser à un REER de conjoint. Si vous aviez encore des droits de cotisation inutilisés et que votre conjoint avait moins de 71 ans, vous pourriez encore verser des cotisations à un REER de conjoint même si vous aviez plus de 71 ans. Vous pourriez déduire ces montants, qui pourraient contribuer à égaliser le futur revenu de retraite de votre famille, dans votre déclaration derevenus.
  • Partage de la rente de retraite : Si votre conjoint et vous aviez au moins 60 ans et receviez des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) ou du Régime de rentes du Québec (RRQ) ou y étiez admissibles, envisagez de partager votre rente avec votre conjoint. Service Canada ou Retraite Québec recalculerait les rentes qui vous sont versées à vous et à votre conjoint si vous demandiez de partager vos rentes de retraite. Le partage de la rente de retraite s’avérerait avantageux si vous pouviez faire en sorte qu’une partie de la rente du RPC ou du RRQ du conjoint au revenu plus élevé soit versée au conjoint au revenu moins élevé, de façon à ce qu’elle soit imposée entre ses mains.
Stratégies de réduction d’impôt
  • La cotisation REER oubliée : Si vous atteigniez 71 ans cette année et obteniez encore des droits de cotisation à un REER ou disposiez de droits inutilisés reportés, songez à verser une ultime cotisation à un REER (d’après votre revenu gagné de 2019) d’ici le 31 décembre 2019, soit avant la conversion du REER en FERR ou en une autre option à l’échéance d’un REER. Même si vous étiez alors assujetti à une pénalité de 1 % sur les cotisations excédentaires pour le mois de décembre, l’avantage lié au report d’impôt et à la croissance composée des fonds correspondants dans le FERR pourrait excéder la pénalité.
  • Cotisation à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) : Envisagez de cotiser à votre CELI. Le plafond de cotisation annuel à un CELI pour 2019 est de 6 000 $. Si vous étiez admissible à ouvrir un CELI depuis 2009 mais que vous n’y aviez pas encore cotisé, votre limite de cotisation serait de 63 500 $ en date du 1er janvier 2019. Les revenus gagnés (y compris les gains en capital) dans le CELI et les sommes qui en sont retirées sont généralement libres d’impôt et ils n’ont aucun effet sur les prestations du gouvernement fédéral fondées sur le revenu, comme les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Supplément de revenu garanti (SRG). Les revenus gagnés ou les retraits que vous faites n’ont pas non plus d’incidence sur l’admissibilité aux crédits d’impôt fédéraux tels que le montant en raison de l’âge.Le CELI permet aussi de faire fructifier à l’abri de l’impôt des fonds dont vous n’avez pas besoin en ce moment. Par exemple, si vous n’utilisiez pas au complet les montants minimums qui doivent vous être versés d’un FERR pour régler vos dépenses, vous pourriez envisager de verser à votre CELI les sommes après impôt excédentaires.
  • Utilisation de l’âge du conjoint aux fins du calcul des montants minimums provenant d’un FERR : Avant la fin de l’année civile où vous atteignez 71 ans, vous devez convertir votre REER en FERR, utiliser les fonds qui s’y trouvent pour souscrire une rente ou les retirer sous la forme d’un paiement forfaitaire imposable. Vous pouvez avoir recours à n’importe laquelle de ces options ou vous pouvez choisir de combiner certaines de ces options. Si vous choisissiez de convertir votre REER en FERR, que votre conjoint était plus jeune que vous et que vous n’aviez pas besoin d’utiliser les montants obligatoires minimums annuels du régime devant vous être versées, songez utiliser l’âge de votre conjoint lorsque vous établirez le FERR afin de réduire les sommes assujetties à l’impôt qui en seront retirées.
Prestations gouvernementales
  • Sécurité de la vieillesse : Les prestations de la SV peuvent être versées à toute personne de 65 ans ou plus qui remplit les critères d’admissibilité. Le montant de vos prestations de la SV est en fonction du nombre d’années durant lesquelles vous avez vécu au Canada après 18 ans. Vous pouvez reporter le moment où vous commencez à recevoir les prestations de la SV jusqu’à cinq ans, ce qui vous permettra de toucher une prestation mensuelle majorée. La prestation maximale de janvier à mars 2019 est de 601,45 $ par mois en présumant que vous n’avez pas reporté vos paiements de PSV. Cette prestation fondée sur le revenu est récupérée au taux de 0,15 $ par dollar de revenu net supérieur à 77 580 $ et ferait l’objet d’une récupération intégrale dès que le revenu net atteint environ 126 000 $ si vous aviez droit au montant maximum de la SV et que vous n’aviez pas choisi d’en reporter la réception.Si votre prestation de la SV était récupérée cette année en raison d’un revenu anormalement élevé dans l’année précédente attribuable à une opération imposable non-récurrente (par exemple, une indemnité importante de cessation d’emploi ou un gain en capital appréciabler éalisé à la vente d’une entreprise ou d’une propriété), vos prestations de la SV seraient également réduites. Si vous prévoyiez que votre revenu net pour cette année sera sensiblement inférieur à celui de l’année précédente, vous pourriez présenter une demande à l’Agence du revenu du Canada (ARC) afin que Service Canada réduise les montants qui seront prélevés sur vos prestations de la SV. Pour ce faire, remplissez le formulaire de l’ARC T1213(OAS), Demande de réduction des retenues d’impôt de récupération sur la pension de la sécurité de la vieillesse.
  • Régime de pensions du Canada et Régime de rentes du Québec : Si vous aviez déjà travaillé au Canada, vous pourriez avoir droit aux prestations du RPC ou du RRQ. Le montant de ces prestations est en fonction des cotisations que vous avez versées au régime et n’est pas fondé sur le revenu. Vous pouvez commencer à recevoir une prestation mensuelle du RPC ou du RRQ dès 60 ans, mais elle sera alors réduite d’un certain pourcentage pour chaque mois précédant votre 65e anniversaire. Vous pouvez aussi choisir de reporter le moment où vous commencerez à recevoir une rente du RPC ou du RRQ afin de toucher une prestation mensuelle plus élevée. Votre rente augmentera alors d’un certain pourcentage pour chaque mois de report suivant votre 65e anniversaire, jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour des renseignements additionnels sur les montants pouvant augmenter ou réduire vos prestations, veuillez demander à un conseiller RBC une copie de notre article sur le RPC/RRQ.
Crédits d’impôt
  • Montant en raison de l’âge : Si vous aviez 65 ans ou plus, vous pourriez demander le montant en raison de l’âge dans votre déclaration de revenus. Ce montant consiste en un crédit d’impôt fédéral non remboursable de 1 124 $ (15 % de 7 494 $ pour 2019). Le crédit est réduit de 0,15 $ par dollar de revenu net supérieur à 37 790 $ et sa valeur est nulle lorsque le revenu net atteint 87 750 $. Vous pourriez également avoir droit au crédit provincial ou territorial correspondant. Si vous n’aviez pas besoin de demander la totalité du crédit pour ramener à zéro votre impôt fédéral à payer, vous pourriez transférer le montant inutilisé à votre conjoint. Toutefois, si votre conjoint et vous ne pouviez utiliser le montant, celui-ci ne pourrait être reporté à une année antérieure ou ultérieure et serait donc perdu.
  • Montant pour revenu de pension : Vous pouvez demander un crédit d’impôt fédéral non remboursable, appelé « montant pour revenu de pension », applicable à la première tranche de 2 000 $ du revenu de pension admissible que vous recevez au cours de l’année. Le revenu de pension admissible comprend, mais n’est pas limité aux versements d’une rente viagère provenant d’un régime de pension agréé et, si vous aviez 65 ans ou plus, il comprendrait aussi les sommes retirées d’un FERR, d’un FRV, d’un FRVR, d’un FERRI ou d’un FERR prescrit. Les prestations de la SV, du RPC et du RRQ ne sont pas considérées comme un revenu de pension admissible. Vous pouvez également avoir droit au crédit provincial ou territorial correspondant. Si vous n’aviez pas besoin de demander la totalité du crédit pour ramener à zéro votre impôt fédéral à payer, vous pourriez transférer le montant inutilisé à votre conjoint. Tout montant inutilisé ne peut être reporté à une année antérieure ou ultérieure et est donc perdu.
Planification à l’égard des fiducies
  • Fiducies entre vifs : Songez à constituer une fiducie entre vifs, comme une fiducie familiale. La fiducie entre vifs peut vous permettre de fractionner votre revenu entre vous et vos enfants ou petits-enfants, ou de simplement apporter un soutien financier à long terme à vos enfants ou à d’autres membres de votre famille. Elle peut aussi servir à transférer discrètement à vos bénéficiaires des actifs hors de votre succession. Ce type de fiducie permet d’éviter de payer des frais d’homologation dans la plupart des provinces et territoires puisque les actifs de la fiducie ne sont pas transmis à la succession. Si vous aviez 65 ans ou plus, la constitution d’une fiducie en faveur de soi-même ou d’une fiducie mixte au bénéfice du conjoint (pour votre conjoint et vous) pourrait vous offrir des possibilités supplémentaires de planification fiscale et successorale. Adressez-vous à un conseiller fiscal qualifié pour déterminer si ces types de fiducie vous conviennent.
  • Fiducies testamentaires : Envisagez de prévoir la constitution d’une fiducie testamentaire dans votre testament. Cette fiducie offre une solution de rechange à une distribution directe des actifs de votre succession. Elle vous permet de décider du moment où les actifs seront versés à vos bénéficiaires et de leur répartition. Les fiducies testamentaires peuvent entrer dans l’élaboration de solutions à des situations familiales complexes, p. ex. une personne à charge handicapée, un bénéficiaire dépensier ou dans le besoin, un petitenfant en difficulté financière ou un second mariage. Il fut un temps où les fiducies testamentaires pouvaient être utilisées à des fins de fractionnement de revenus, mais cet avantage a été éliminé. Si vous aviez établi une fiducie testamentaire pour minimiser l’impôt, vous pourriez vouloir réviser votre plan successoral. Veuillez consulter un conseiller juridique qualifié pour examiner l’opportunité de prévoir la constitution d’une fiducie testamentaire dans votre testament.
Dons
  • Don de biens : Le don de biens de votre vivant à vos enfants ou petitsenfants est une stratégie simple qui pourrait vous permettre de réduire votre patrimoine et par conséquent possiblement réduire les frais d’homologation et les impôts sur ces actifs au cours de votre vie et au décès. Aux fins de l’impôt, les particuliers sont réputés avoir disposé des biens donnés à leur juste valeur marchande. De plus, si vous donniez des biens à des personnes mineures, il vous faudrait tenir compte des règles d’attribution, en vertu desquelles les dividendes et les intérêts tirés de ces biens pourraient vous être réattribués et imposés à votre nom.
  • Don de titres cotés en bourse : Si vous étiez philanthrope, vous pourriez songer à faire un don de titres cotés en bourse directement à un donataire reconnu. Un donataire reconnu peut être un organisme de bienfaisance ou encore, une fondation publique ou privée. Un organisme de bienfaisance enregistré est généralement un donataire reconnu. Les gains en capital provenant de ces titres seront normalement exonérés d’impôt. De plus, vous recevrez un crédit d’impôt pour don correspondant à la juste valeur marchande des titres donnés, ce qui pourrait réduire votre impôt total à payer. Si cette option vous intéressait, n’oubliez pas d’en discuter au préalable avec l’organisme de bienfaisance concerné afin de vous assurer qu’il est consentant et en mesure d’accepter ce type de don.
  • Fiducie de rente avec droit réversible à une oeuvre de bienfaisance : Vous pourriez songer à créer une fiducie de rente avec droit réversible à une oeuvre de bienfaisance qui vous émettrait immédiatement un reçu pour don de bienfaisance. De votre vivant, vous toucherez un revenu de la fiducie et, à votre décès, le solde sera directement transmis à l’organisme de bienfaisance que vous aurez désigné à titre de bénéficiaire. Grâce à cette stratégie, vous pourriez obtenir immédiatement l’allégement fiscal qui aurait été accordé ultérieurement à votre succession. Consultez un conseiller fiscal ou juridique qualifié pour déterminer si une telle stratégie est avantageuse pour vous. Il est important également de discuter de vos plans avec l’organisme de bienfaisance choisi, afin de vous assurer qu’il est disposé à accepter ce type de don.
Planification successorale
  • Impôt successoral américain : Si vous possédiez des actifs situés aux États-Unis (y compris, mais sans s’y limiter, des propriétés et des titres américains détenus dans des comptes enregistrés ou non), il serait important que vous évaluiez l’obligation fiscale qui pourrait incomber à votre succession. Vous pourriez être assujetti à l‘impôt successoral des É.-U. même si vous n’étiez pas une personne des É.-U. Consultez un conseiller fiscal qualifié au sujet des stratégies contribuant à réduire ou à éliminer l’impôt successoral américain.
  • Planification successorale : Assurez-vous que votre testament, vos désignations de bénéficiaires et vos procurations relatives aux biens et aux soins personnels (mandats au Québec) sont valides, à jour et toujours conformes à vos volontés.
Conclusion

Cet article couvre des questions courantes de planification financière à l’intention des aînés. Selon votre situation et vos objectifs, vous pourriez vouloir considérer certaines stratégies qui y sont présentées afin de vous aider à planifier et assurer votre avenir financier. Pour en savoir plus sur n’importe lequel de ces sujets, veuillez communiquer avec un conseiller RBC et un conseiller en fiscalité qualifié.

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Gabriel Flores est conseiller en placement chez RBC.  Les opinions de l’auteur ne reflètent pas nécessairement celles de RBC.  Cet article n’est fourni qu’à titre d’information.  

Cet article pourrait décrire plusieurs stratégies, mais elles ne sont pas forcément toutes adaptées à votre situation financière particulière. Les renseignements contenus dans cet article n’ont pas pour but de donner des conseils fiscaux, juridiques ou en assurance. Afin de vous assurer que votre situation particulière sera bien prise en compte et que toute initiative sera fondée sur les renseignements les plus récents qui soient, vous devriez obtenir des conseils professionnels d’un conseiller qualifié fiscal, juridique et/ou en assurance avant d’agir sur la foi des renseignements fournis dans cet article.

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Cœurs créatifs : exposition des œuvres créées par participants aux ateliers d’art-thérapie de la Société !

Cœurs créatifs : exposition des œuvres créées par participants aux ateliers d’art-thérapie de la Société !

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #4

Juillet 2019

Auteure :

Marie-Soleil Blanchet

Art-thérapeute

Pour l’entrée de blogue du mois de juillet 2019, l’équipe de la Société Alzheimer de Montréal est fière de vous présenter Cœurs créatifs.

Il s’agit de l’exposition annuelle des œuvres créées par les participants aux ateliers d’art-thérapie de la Société Alzheimer de Montréal.

Cette vidéo était présentée lors du vernissage de l’exposition le jeudi 13 juin 2019.

Découvrez les cœurs créatifs de nos clients atteints d’un trouble neurocognitif vous-même : venez admirer leurs oeuvres en personne au siège social de la Société Alzheimer de Montréal (4505, rue Notre-Dame Ouest) pendant nos heures d’ouverture

Bon visionnement !

Des considérations de nature financière lorsqu’on accompagne une personne atteinte d’Alzheimer

Des considérations de nature financière lorsqu’on accompagne une personne atteinte d’Alzheimer

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #3

Mai 2019

Auteur :

Carlo Gagliardi

Planificateur financier
Gestionnaire de portefeuille associéournaliste

Bonne lecture !

Dès qu’une personne reçoit le diagnostic d’une maladie quelconque, cette nouvelle a des répercussions sur le proche aidant.

C’est particulièrement vrai pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.

L’immense problème que j’ai constaté au cours de mon travail auprès de clients ayant reçu récemment un diagnostique (et des membres de leur famille), c’est l’étape du deuil.

En tant qu’aide-mémoire, les différentes étapes du deuil sont les suivantes :

  1. le choc et le déni 
  2. la douleur et la culpabilité
  3. la colère et la négociation
  4. la dépression, la réflexion, la solitude
  5. l’acceptation et l’espoir 

Selon mon expérience, j’ai noté que le stade du déni dure plus longtemps chez les personnes atteintes d’Alzheimer, ou d’une maladie neurocognitive, que chez leur proche aidant. Pour quelle raison ?  Probablement en raison du déclin réel de la capacité cognitive.  Par exemple, pour certaines personnes, la diminution de la capacité cognitive peut être si lente qu’on ne peut facilement l’ignorer en disant « Ah, j’étais distrait » ou « C’est normal d’oublier en vieillissant ».

L’étape du déni peut avoir des conséquences selon la manière et le moment où d’importantes décisions doivent être prises. C’est comme dire : « Si je ne tiens pas compte du problème, il disparaîtra éventuellement. »  Bien sûr qu’il ne disparaîtra pas ; au contraire, il ne fera qu’empirer. 

Il est donc crucial d’être proactif.  Il est important que toute la situation financière soit clarifiée AVANT que la maladie ne s’aggrave. 

Avoir de l’initiative permet à la personne de prendre des décisions selon ses propres exigences… c’est cela qui est très important.  Pourtant, les faits démontrent que la plupart d’entre eux vont tergiverser et remettre à plus tard la prise de ces décisions importantes.

Un récent sondage a révélé que près de 60 % des familles canadiennes n’ont jamais organisé de réunion familiale pour discuter de planification successorale, ou encore exprimer le souhait d’aborder le sujet de planification successorale.

Ignorer le problème et espérer que les choses se déroulent sans difficulté (c’est-à-dire éviter la réalité) ne fera qu’amplifier le problème.

J’ai communiqué avec quelques-uns de mes clients qui se sont occupés d’un être cher atteint d’Alzheimer, ou d’une maladie apparentée, pour connaître leur réflexion à ce sujet.  Qu’auraient-ils fait différemment ? Quel conseil donneraient-ils à une personne qui vient d’apprendre qu’un être cher a reçu le diagnostique ?

Voici ce que ces personnes m’ont dit dans leurs propres mots :

  • Tendez hâtivement la main au CLSC – entreprenez immédiatement le processus de placement, car on ne sait jamais à quelle vitesse le déclin va se produire.
  • Testaments/procuration – entreprenez rapidement le processus alors que la personne est encore capable de prendre des décisions ; la procuration qu’une institution financière vous propose est complètement différente de la procuration notariée (une procuration bancaire est très limitée et, après un certain point, devient inutile)
  • Évitez les comptes bancaires et les placements conjoints.
  • Si la personne atteinte gère une propriété – des frais supplémentaires peuvent être encourus (par exemple, le transport par taxi pour les rendez-vous / les services d’entretien et de préparation des repas).
  • Faites face : apprenez à accepter l’aide ; ayez besoin de prendre une pause ; faites peut-être un long voyage – conservez vos énergies ; apprenez à vivre le moment présent – regardez des photos
  • Ayez recours aux ressources mises à votre disposition (par exemple : la Société Alzheimer de Montréal)
  • Inscrivez-vous à des ateliers d’information – suivez les conseils portant sur la façon de parler à une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et répondez aux questions difficiles qu’elle vous posera.
  • Par exemple, les ateliers d’information m’aident, si nécessaire, à rediriger la conversation. Comme la mémoire de ma mère était de plus en plus défaillante, elle ne se rappelait plus que papa était décédé et croyait qu’il l’avait quittée.  J’ai appris que la clé réside au fait de garder la conversation simple et positive.
  • Aspects juridiques : le processus d’obtention d’un mandat a été long et coûteux.

En fin de compte, la situation de chacun est unique et comporte des défis particuliers.  Cependant, il existe des étapes que vous pouvez prendre afin de rendre le processus, l’expérience et le périple moins difficile / exigeants. 

Cela signifie :

  • Ne jouez pas à l’autruche – discutez avec les membres de la famille dès le début 
  • Faites participer le maximum de membres de la famille  aux tâches afin de réduire le fardeau.
  • Devancez la situation en planifiant toute la question financière : Testament, procuration, mandat en cas d’inaptitude, gestion bancaire, placement, factures à payer
  • Utilisez les ressources mises à votre disposition, comme la Société Alzheimer de Montréal, assistez à des ateliers d’information et à des conférences 
  • Visitez les sites Web du gouvernement afin d’obtenir de plus amples renseignements et de l’aide ; renseignez-vous sur votre admissibilité à des crédits d’impôt supplémentaires ou  celui du proche aidant.

Étant donné que la population vieillit et vit plus longtemps, il est inévitable qu’un plus grand nombre de personnes recevront un diagnostic d’Alzheimer ou d’une maladie neurocognitive.  Cela peut arriver à vous, à moi ou à un être cher.  Ayez les outils, les ressources et les connaissances nécessaires pour savoir par où commencer et avec qui communiquer afin de rendre cette expérience moins stressante.

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Carlo Gagliardi est conseiller en placement chez Raymond James ltée.  Les opinions de l’auteur ne reflètent pas nécessairement celles de Raymond James ltée.  Cet article n’est fourni qu’à titre d’information.  Raymond James ltée est membre du Fonds canadien de protection des épargnants.

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Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal : un retour d’entraide !

Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal : un retour d’entraide !

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #2

Avril 2019

Auteure :

Anne Marie Parent

Journaliste
Bénévole à la Société Alzheimer de Montréal

Bonne lecture !

Photo : Bruno Parent

Je suis de bonne volonté. Oui, au sens littéral du terme, je suis bénévole.

J’ai la volonté, le désir et la joie de donner du temps à la Société Alzheimer de Montréal, notamment en collaborant à la Marche pour l’Alzheimer en mai et le Tournoi de golf des célébrités Hector “Toe” Blake en août. C’est un juste retour du balancier : la Société m’a tant aidée et soutenue, ainsi que mon charmant papa à la mémoire pleine de trous, que je suis heureuse de m’impliquer dans des événements visant à maintenir l’existence de cet organisme essentiel et à accroître la visibilité des services dont quelque 1700 Montréalais bénéficient, parmi les quelque 33 000 atteints sur l’île de Montréal.

Des services de plus en plus nécessaires

Plus de 125 000 personnes au Québec sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Et ce nombre augmente de façon effarante : on prévoit une hausse de 66 % de personnes atteintes d’un trouble cognitif d’ici 15 ans ! Les organismes d’entraide et de soutien n’ont donc pas le choix de suivre la progression, s’ils veulent répondre à la demande croissante de services. Les ressources humaines et financières ne se multipliant pas par magie, cela prend une mobilisation constante et soutenue de professionnels et de bénévoles pour que les Sociétés Alzheimer puissent poursuivre leur mission.

Je fais ma modeste part pour cette raison– je ne veux pas que disparaisse l’organisme qui m’a tant aidée, car bien d’autres gens en ont et en auront besoin!– et je le fais aussi en toute reconnaissance pour remercier chaleureusement l’équipe de la Société Alzheimer de Montréal. De plus, c’est psychologiquement très valorisant de contribuer à faire du bien pour une noble cause.

Voici pourquoi je suis bénévole pour la Société Alzheimer de Montréal, en raison de ce que je vis avec mon père. J’apprends à le redécouvrir tous les jours, suivant son évolution, bien que l’amour que je lui porte, et qu’il me rend bien, est toujours présent… et émouvant. Les personnes atteintes de troubles cognitifs perdent certes la mémoire, mais leurs proches ne les oublieront jamais.

Notre histoire

Je suis proche aidante de mon père Philippe, âgé de 85 ans, atteint d’une dégénérescence frontotemporale, une maladie apparentée à l’Alzheimer. Il y a quatre ans, mon frère et moi avons vendu sa maison et nous l’avons déménagé dans une résidence pour personnes âgées. Puis, deux ans plus tard, nous avons dû organiser un autre déménagement, cette fois à l’étage réservé aux gens souffrant de troubles cognitifs. Il était en trop grande perte d’autonomie après une hospitalisation de cinq semaines et ne pouvait plus vivre seul. Pour m’aider à comprendre, à accepter et à vivre la nouvelle réalité à laquelle je devais m’adapter, je suis allée chercher de l’aide, de l’écoute et des conseils auprès des professionnels de la Société Alzheimer Montréal.

J’ai participé au groupe de soutien pour les proches aidants pendant huit semaines. Quant à mon père, je l’ai emmené à la Société pendant trois et ans et demi aux ateliers offerts aux personnes atteintes, où il a pu participer à de nombreuses activités très divertissantes et valorisantes qui le rendaient vraiment heureux : art-thérapie, zoothérapie, aromathérapie, yoga, zumba sur chaise, chant, bricolage – notamment de décorations de Noël, de construction et décoration d’un ukulele… et même des sorties au Musée des beaux-arts de Montréal, dans le cadre de l’atelier d’art-thérapie Fil d’art.

J’assiste encore aux rencontres mensuelles du groupe de soutien pour les proches aidants, grâce auquel je vis mieux l’évolution de la maladie. J’ai appris que ce n’était pas la fin du monde… juste la fin d’un monde, mais en transition vers un nouvel univers où mon père change, tout en étant le même homme heureux. Eh oui, il n’est pas triste, parce qu’il vit dans le moment présent et non pas dans le passé. Si on meuble son présent d’activités stimulantes et amusantes, il restera heureux, joyeux même, ce qui facilite sa prise en charge par les préposées de sa résidence témoignant de sa gentillesse et de son sens de l’humour.

Émotions et deuil blanc

Grâce à la Société, j’ai tellement appris sur les émotions positives qui perdurent, malgré les pertes de mémoire, et qu’il faut continuer à nourrir en faisant vivre à mon père des moments de tendresse, de joie, de fierté, de dignité, d’amour, de musique… Oui, la musique, c’est de l’émotion ! Cela explique pourquoi celle-ci demeure très longtemps présente chez les personnes atteintes de maladies affectant la mémoire.

C’est aussi à la Société que j’ai saisi ce que signifiait la notion de deuil blanc : le constat que mon père n’est plus celui qu’il a toujours été, lui qui était si indépendant! Ce type de deuil entraîne le sentiment de perte d’un être cher, bien qu’il ne soit pas décédé. Le deuil blanc est certes souffrant, mais quand on l’apprivoise, on se réjouit des moments de joie vécus malgré tout.

Ces instants deviennent des petites victoires sur la fatalité du quotidien qui se dégrade, un clin d’œil au bonheur qui persiste au détour d’une chanson fredonnée ensemble, de la confiance inébranlable de mon papa qui me prend par la main pour que je l’aide à marcher, de son rire et de ses yeux pétillants quand il observe notre réaction à ses grimaces de clown taquin, de la fierté d’avoir réalisé un chef d’œuvre le temps d’un atelier d’art-thérapie… On apprend à relativiser, à dédramatiser et à apprécier de toutes petites choses simples, ce qui met du baume au cœur et efface les larmes de dépit.

Reconnaissance et retour

Toute l’aide apportée par la Société Alzheimer Montréal a une importance incommensurable tant pour mon père que pour nous, ses proches. La sérénité que ma famille en retire est essentielle à notre équilibre. Toutefois, cette bouée de sauvetage ne pourrait exister sans l’équipe extraordinaire de la Société et de ses donateurs. Par un juste retour des choses, je donne à mon tour.

En offrant du temps comme bénévole, je fais ma part pour que se poursuivent les services aux proches aidants et aux personnes atteintes. Parce que les maladies d’Alzheimer et apparentées progressent, telle une épidémie, principalement en raison du vieillissement de la population, et qu’on aura presque tous besoin d’aide, pour soi, pour un-e membre de la famille ou pour un-e ami-e, dans un avenir qui se rapproche assez vite…

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L’ABC de la collecte P2P : trucs et astuces pour lancer votre campagne de collecte de fonds en ligne !

L’ABC de la collecte P2P : trucs et astuces pour lancer votre campagne de collecte de fonds en ligne !

Bienvenue au blogue de la
Société Alzheimer de Montréal !

Édition #1

Mars 2019

Auteurs :

Alexandra Louridas, BA MPNL

Coordonnatrice– Développement des partenariats
Société Alzheimer de Montréal

Richard Steele, BA

Coordonnateur– Technologies numériques
Société Alzheimer de Montréal

La collecte de fonds est en constante évolution.

D’année en année, les grandes entreprises reçoivent de plus en plus de requêtes pour des dons considérables et il va de soi qu’elles ne peuvent dire oui à toutes.

Par conséquent, les stratégies de collecte de fonds des OBNL connaissent une transformation et les platesformes de sociofinancement P2P sont en hausse.

Mais de quoi s’agit-il et comment ça fonctionne ?

 

Que signifie P2P ?

P2P est une abréviation de personne-à-personne ou pair-à-pair.

La collecte de fonds P2P s’adresse à des individus qui communiquent entre eux afin d’amasser des fonds au bénéfice d’un organisme ou une cause qui leur tient à cœur.

 

Comment cela fonctionne ?

Le réseau d’un individu est au cœur de la collecte de fonds P2P.

Avez-vous reçu des billets, sur Facebook ou Twitter, d’un ami vous demandant de l’appuyer dans le cadre d’un défi ou un événement sportif ? Ceci est bel et bien une collecte de fonds P2P !

En général, de telles campagnes ne récoltent pas autant de fonds qu’une campagne de financement d’envergure, mais elles sont personnalisées et puissantes, car elles permettent aux individus de partager leurs histoires.

Cependant, pour partager votre histoire, vous avez besoin d’un véhicule— et nous sommes là pour vous partager le volant avec vous !

 

Trucs et astuces pour lancer votre campagne P2P !

La collecte de fonds P2P est au cœur de trois événements importants organisés au profit de la Société Alzheimer de Montréal : la Marche pour l’Alzheimer ainsi que les Demi-Marathons de Pointe-Claire et de Lachine.

Au cours des dernières années, nous avons beaucoup appris sur la collecte de fonds P2P.

En conséquence, nous désirons partager des trucs et astuces pour vous aider à lancer et gérer votre campagne de financement P2P de manière efficace !

 

Créer votre page de collecte de fonds en ligne !

Votre campagne de financement P2P a besoin d’une base d’opérations.

Voilà pourquoi votre première étape consiste à créer une page dédiée à la collecte de fonds en ligne !

Si vous participez à un événement-bénéfice organisé par un OBNL, c’est probable qu’il dispose déjà d’une plateforme en ligne.

Avant de créer votre page, nous vous conseillons de regrouper les éléments suivants :


1. Vos informations personnelles

Avant de créer votre page de collecte de fonds, vous devez créer un compte.

Assurez-vous d’avoir en main votre adresse postale, numéro de téléphone, adresse courriel et autres informations pertinentes. Une carte de crédit est également utile pour payer des frais d’inscription, si nécessaire.

CONSEIL : En créant votre compte, vous devrez choisir un nom d’usager et un mot de passe. Assurez-vous de les retenir en les écrivant sur une feuille de papier !


2. Votre histoire

Quand vous créez votre page de collecte de fonds P2P, vous remarquerez qu’elle contient déjà un texte générique informant les lecteurs que cette page fait partie d’une campagne au profit de l’OBNL que vous soutenez.

Personnalisez cet espace pour assurer la diffusion de votre histoire !

Rédigez un court texte (200 à 300 mots) et faites part aux autres des raisons pour lesquelles vous participez à l’événement, ainsi que votre passion pour la cause.

CONSEIL : Précision et concision sont les mots clés ! Vous pouvez partager une version plus longue de votre histoire sur un site Web / blogue personnel ou dans votre profil sur les médias sociaux, mais assurez-vous que le texte sur votre page P2P soit bref.


3. Vos photos

Une image vaut mille mots !

Par exemple, si vous amassez des fonds pour la Société Alzheimer de Montréal, en mémoire de votre grand-mère qui était atteinte d’un trouble neurocognitif, choisissez une photo de vous deux !

La photo sur votre page est un aperçu de votre campagne et procure une nouvelle dimension à votre histoire.

CONSEIL : Plongez dans le multimédia ! Si vous avez une vidéo que vous désirez partager, la majorité de platesformes de sociofinancement P2P vous permettra de le faire sur votre page !

 

Les prochaines étapes !

Votre page est en ligne. Maintenant, il faut diffuser votre message !

Voici quelques trucs et astuces :


1. Écrivez à votre famille et à vos amiEs !

En général, les platesformes de sociofinancement P2P sont dotées d’une fonctionnalité permettant aux usagers d’envoyer des courriels à leur réseau.

Profitez de ces gabarits pour offrir une apparence professionnelle à votre campagne et alimenter la collaboration avec l’OBNL que vous soutenez.

Insérer des liens dans ces courriels facilite également l’accès à votre page pour les membres de votre entourage !

CONSEIL : Faites régulièrement des mises à jour afin de suivre l’évolution de votre campagne de financement. Les membres de votre entourage feront des dons s’ils savent qu’ils peuvent ainsi vous aider pour l’atteinte de votre objectif !


2. Les médias sociaux sont vos amis ! 

Sachez tirer profit du pouvoir des réseaux sociaux !

Il y aura un lien sur la plateforme de sociofinancement P2P qui vous permettra d’effectuer un partage optimal de votre page sur Facebook et Twitter.

CONSEIL : Démontrez à vos amiEs pourquoi leurs dons peuvent faire une différence. Demandez à l’OBNL que vous soutenez de vous fournir de l’information et des statistiques pour les partager pendant votre campagne.

Voici quelques exemples sur notre site Internet.

3. Les moyens traditionnels sont toujours efficaces ! 

Une campagne de financement P2P est avant tout une mission personnelle.

Par conséquent, n’oubliez les moyens de communication traditionnels : parfois ils peuvent s’avérer plus efficaces !

Par exemple :

  • La prochaine fois que vous parlez à un amiE par téléphone, mentionnez-lui que vous amassez des fonds pour une cause et demandez-lui son soutien.
  • Faites-vous un brin de jasette avec un commis du café de votre quartier, ou un commis du supermarché ou à la pharmacie ?  Demandez-lui si vous pouvez mettre une affiche sur leur babillard communautaire !

CONSEIL : Votre famille est unique et vos amiEs le sont aussi.  Personnalisez votre message en conséquence.  Les retombées seront alors plus grandes ! 


4. Dites toujours « merci » !

À la fin de votre campagne, que votre objectif de financement soit atteint ou pas, prenez le temps de remercier sincèrement les membres de votre réseau pour leur don à la cause.

CONSEIL : Votre reconnaissance sera grandement appréciée de la part des gens de votre entourage. Cela augmentera les chances qu’ils contribueront de nouveau à vos campagnes de financement !

 

Le pouvoir de Facebook !

Depuis le mois de novembre dernier, Facebook permet à ses usagers canadiens d’organiser des collectes de fonds sur cette plateforme.

Si vous désirez organiser un événement-bénéfice au profit d’un OBNL, cela représenterait une option intéressante.

Ce partenariat entre Facebook et PayPal Giving Fund Canada procure l’assurance que les dons sont sécurisés. Si vous avez déjà un compte Facebook, la création d’une campagne est alors plus intuitive.

Voici les étapes à suivre :

1. Sélectionnez l’OBNL que vous désirez soutenir en organisant un événement de financement.
2. Établissez un objectif financier que vous désirez atteindre, ainsi que la date de fin de votre campagne de collecte de fonds.
3. Baptisez votre campagne d’un titre accrocheur et partagez votre histoire.

C’est aussi simple que ça !

Pour de plus amples renseignements, consultez : https://www.facebook.com/fundraisers/

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Emplois

Emplois

Joignez-vous à l’équipe ! 

SPÉCIALISTE AUX ACTIVITÉS THÉRAPEUTIQUES (SAMEDI)

Le rôle implique la conception d’activités pour les personnes vivant avec des troubles neurocognitifs, la prestation d’interventions individuelles ou en groupe, l’aide aux clients dans les tâches quotidiennes, la rédaction de rapports d’intervention et la participation aux réunions d’équipe pour discuter des cas et collaborer avec d’autres spécialistes en activités thérapeutiques.

Tu te reconnais dans ce descriptif ? Alors, nous voulons te connaître !

Date limite pour postuler :
S.O.

Animateur/animatrice de groupe de soutien

La personne en charge de ce poste planifie et anime des groupes d’information et de soutien pour les proches aidants, fourni un soutien pratique en fonction de l’avancée de la maladie, partage des conseils concrets sur la gestion des troubles neurocognitifs, collabore avec le personnel et les partenaires, et recueille des données à propos des participants.

Tu te reconnais dans ce descriptif ? Alors, nous voulons te connaître !

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Date limite pour postuler :
S.O.

CHEF.FE D’ÉQUIPE AUX ACTIVITÉS THÉRAPEUTIQUES DU SAMEDI

Ce rôle implique la supervision des équipes et bénévoles, la planification d’activités, l’animation, la gestion de dossiers clients, le suivi budgétaire et statistique, ainsi que l’assistance à la coordonnatrice pour évaluer les besoins des participants et gérer les inscriptions.

Tu te reconnais dans ce descriptif ? Alors, nous voulons te connaître !

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Date limite pour postuler :
S.O.

Adjoint(e) à la coordination des groupes et activités

La personne aura pour mandat de soutenir le fonctionnement des services groupes et activités. Les services groupes et activités offrent une variété de programmation pour les personnes vivant avec un trouble neurocognitif et pour les personnes proche aidant incluant des groupes de soutien, l’art-thérapie et des activités thérapeutiques. Tout pour alléger les conséquences des maladies neurocognitives en offrant des groupes et activités qui répond aux besoins de notre clientèle à travers de l’approche centrée sur la personne.

Tu te reconnais dans ce descriptif ? Alors, nous voulons te connaître !

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Date limite pour postuler :
S.O.

Conseiller.ière au référencement

La personne occupant ce poste a la charge du projet Référencement, organise des sessions d’information sur les services de la Société Alzheimer de Montréal, et oriente les demandes de consultations médicales pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer et leurs proches aidants.

Tu te reconnais dans ce descriptif ? Alors, nous voulons te connaître !

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Date limite pour postuler :
S.O.

Communiqués de presse

Communiqués de presse

Nouvelles et événements de la Société et ses partenaires

DERNIÈRES NOUVELES : COVID-19

Cliquez ici pour découvrir des conseils pour affronter la crise de la COVID-19 de la Société Alzheimer du Canada.

5 janvier 2022 | LES SOCIÉTÉS ALZHEIMER: LE PREMIER LIEN VERS UNE COMMUNAUTÉ D’EXPERTS

8 décembre | RÉFÉRENCE AIDANCE QUÉBEC : ENFIN UN OUTIL POUR RÉFÉRER AU PLUS VITE LES PERSONNES PROCHES AIDANTES

30 mars | PROJECTION DE FILM VIRTUELLE

30 mars | CONFÉRENCE « BOOMERS BRILLANTS » : LE DIABÈTE

25 mars | CONFÉRENCE PIF : DORMEZ LÀ-DESSUS

19 mars | FIL D’ART EN LIGNE AU MBAM

7 mars | PATINAGE 1926 À MONTRÉAL 2021

3 mars | EXPO 67 : ACTIVITÉ DE RÉMINISCENCE

19 février | FIL D’ART EN LIGNE AU MBAM

28 janvier | COLLOQUE ANNUEL DE LA FAMILLE BARCLAY

27 novembre | FIL D’ART EN LIGNE AU MBAM

6 octobre | FOULARDS DE LA MÉMOIRE

23 septembre | RÉSEAU DE SOINS COMMUNAUTAIRES

23 septembre | LIGNE DE SOUTIEN TECHNOLOGIQUE

23 septembre | WEBINAIRE SUR LE DEUIL BLANC

15 septembre | FESTIVAL DU FILM VIRTUEL !

1er septembre | UNIS POUR LA MÉMOIRE

21 juillet | PORT DU MASQUE : LES EXEMPTIONS

23 juin | MCGILL CREV SÉRIE : « BOOMERS BRILLANTS »

19 juin | Rencontrez la nouvelle présidente du CA

25 mai | Communiqué officiel de la Société

12 mai | Remerciements aux intervenants de la santé

25 mars | Consignes initiatives citoyennes

25 mars | Orientations organismes communautaires

24 mars | Sollicitations frauduleuses auprès des aînés

Avril 2020

11 avril | Montreal Media Hockey Marathon 2020

6 avril | Communiqué officiel de la Société Alzheimer

Mars 2020

19 mars | Atelier-entraide au RAANM

Février 2020

12 février | « Que reste-t-il de nos amours ? » au TDP

10 février | Séance de sensibilisation au TDP

6 février | Atelier-entraide au RAANM

Janvier 2020

31 janvier au 1er février | Patinage 1926

Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer

Décembre 2019

4 décembre | La Loi des Normes du travail du Québec

Novembre 2019

21 novembre | Mieux comprendre le lâcher-prise

8 novembre | Vidéo-témoignage AQPAMM

7 novembre | Journée de reconnaissance RAANM

6 novembre | Journée de sensibilisation ALPA

3 novembre | Cavatelli fatti con cuore

2 novembre | General Hospital in Montreal

Octobre 2019

29 octobre 2019 | Mesures fiscales pour les aidants

28 octobre 2019 | Goldie Raymer Lecture (HGJ)

19 octobre 2019 | 2e Journée d’information PSP

16 octobre 2019 | Démystifier la maladie d’Alzheimer

Septembre 2019

16 septembre 2019 | Groupe-pilote Fondation Mira 

Juin 2019

13 juin 2019 | Talking Together About Senior’s Needs

11 juin 2019 | C’est le temps d’en parler

5 juin 2019 | Navigate the Journey of Dementia

Mai 2019

26 mai 2019 | Marche pour l’Alzheimer à Montréal

16 mai 2019 | B/OLD : Vieillir dans notre ville

3 mai 2019 | Housing: What’s Next?

Avril 2019

24 avril 2019 | Les stratégies de coping (PML)

23 avril 2019 | Les stratégies de coping (PML)

9 avril 2019 | Caregivers Finding Balance

Mars 2019

28 mars 2019 | Projection de Much Too Young à LCC 

28 mars 2019 | Alzheimer : l’affaire de tous

Février 2019

12 février 2019 | Soirée de conseils Banque Nationale

Janvier 2019

12 janvier 2019 | Patinage 1926 de Steve McNeil

7 janvier 2019 | Mois de la sensibilisation

Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer

Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer

1. De quoi s’agit-il ?

2a. Dix signes précurseurs – affiche

2b. Dix signes précurseurs – dépliant

3. Réfuter les mythes

4. Savoir pour prévoir

5. Que faire ?

6. Aider les enfants à comprendre la maladie

7. Aider les adolescents à comprendre la maladie

Les maladies apparentées

1. Dégénérescence fronto-temporale

2. Lésion cérébrale traumatique

3. Maladie à corps de Lewy

4. Maladie cérébro-vasculaire

5. Paralysie supranucléaire progressive

6. Syndrome de Down (ou trisomie 21) et maladie d’Alzheimer

7. Trouble cognitif léger (TCL)

L’évolution de la maladie

2. Le stage léger

3. Le stade modéré

4. Le stade avancé

5. La fin de vie

Guide de ressources pour professionnels de la santé

Guide de ressources pour professionnels de la santé

Formation

Formation professionnelle: Mieux intervenir, ça s’apprend !

Le diagnostic

1. Principes d’un diagnostic en toute dignité

2. À l’attention des médecins de famille

3. À l’attention des pharmaciens

Accompagner au quotidien

1. Langage centré sur la personne

2. Le deuil blanc (professionnels de la santé)

3. Le chagrin du personnel

Renseignements supplémentaires

1. Premier lien

2. Programmes et services de la Société

3. Dépliant : Organismes du centre-ouest de Montréal

4. Référence aidance quÉbec : Référer une personne proche aidante